La Cinématographie Française (1953)

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XXXXXXXXXXXXXXIIXIXTTIIXIXXTTX LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE xxttxxttttttxxxxxtt jxxxtttxttt i En principe, la bande devrait être immuable, c’est-à-dire qu’elle devrait répondre dans; le temps à une courbe étalon. Il arrive qu'il n’en e t pas toujours ainsi, ce qui impose l’obligation du contrôle précité. Un haut-parleur de haute qualité tient beaucoup dans la qualité des matériaux utilisés et dans la précision des pièces qui le composent quel qu’en soit le principe. Il est donc prudent de ne jamais lésiner sur la question de prix de ce dispositif. L'ensemble d’émission du ou des haut-parleurs doit répondre à de§ données de répartition du son dans la salle, et ce n’est pas toujours facile à l’installateur de résoudre ce problème qui est fonction de la forme, du volume et de la répartition des sièges dans les axes horizontaux et verticaux de la salle. Dans une salle à installation fixe, le problème s’il ne peut être complètement résolu, peut du moins être approché, mais ce n’est pas le cas avec le format réduit de l’exploitation ambulante. C’est ‘là un problème d’autant plus grave que le format sub-stanclard est souvent auditionné dans des ailes d'une très mauvaise acoustique et que l'exploitant n'a pas même la précaution d’amortir le fend de la salle avec des tentures lourdes. Si le problème du haut-parleur est très important pour le format 35 mm., il est capital pour le format 16 mm. où la bande passante musicale est écourtée en haut et en bas de la courbe. Le choix du haut-parleur revêt donc dans le cas du film 16 mm. une importance exceptionnelle. Une bonne installation est, comme dit le Docteur « Knock », un malade qui s’ignore. Il faut être continuellement penché sur elle, prévoir ses défaillances, y pallier à l’avance. Si le Contrôle Technique arrive à mettre les pieds dans toutes les salles de France 35 et 16 mm., les surprises seront de taille et si le même contrôle réussit à imposer son point de vue et ses directives, il y aura du travail pour ceux qui seront chargés de réviser le matériel examiné. Lorsqu'on examinera le matériel, on en profitera pour adapter les têtes sonores magnétiques, car espérons que dans un avenir proche le film sonore sera magnétique. Le 16 mm. passera 10.000 au lieu de 5.500 ps. le 35 mm. ira gaillardement de 40. à 12.000. En admettant que 12.000 ps. ne soit pas perceptible pour tout le monde, on aura cependant une augmentation de qualité en raison de l’absence des phénomènes dus au tirage et au développement photographique. En admettant également une installation sonore passant du film photographique ou magnétique en état de marche parfait, il convient d’émettre le son dans une bonne salle. L’audition dans une bonne salle Une bonne salle est une salle où l’audibilité est excellente à toutes les places louées, où le temps de réverbération correspond à son volume et au procédé utilisé à l’émission, où il n’y a pas de battement, où l’émission d’une bande test redonne une courbe similaire ou approchante sans pointes ou creux accentués. La science acoustique repose essentiellement sur les travaux de Sabine et sa formule toujours appliquée donne des résultats satisfaisants avec, si l’on se reporte, notamment, aux tra r.R Victor HugO' plantant un « arbre de la Liberté » Image extraite du Hlm de Roger Leenhardt, VICTOR HUGO vaux de Vermeulen. Fontanelle, etc., la réserve qu’elle ne résoud pas tous les cas qui se rencontreront, pratiquement, avec un choix et une application plus grande de matériaux absorbants. Il n’est pas toujours facile à l’acousticien de résoudre entièrement certains cas, car de nombreuses salles (surtout celles construites entre 1900 et 1920) sont de véritables défis aux lois de l’acoustique, et l’installateur des haut-parleurs et le responsable des corrections acoustiques ne peuvent, pour nombre de places, assurer une vicion et une audition correctes. L’application de matériaux acoustiques répond à deux buts : enjoliver la salle, la mettre au goût du jour et la rendre propre à l audition cinématographique à l’exclusion de tout autre procédé d’émission. Pour le cas où dans une salle d’assez grande dimension il est prévu d’y faire jouer des orchestres de moyenne importance, on peut établir une chambre de réverbération, capter le son et en renvoyer, après passage dans la chambre de réverbération et corrections, une partie dans la salle. On ne peut, sauf le cas de panneaux ou tentures amovibles, répondre à deux cas aussi différents de l'acoustique que l’audition d’un film parlant et sonore ou de celle d’un orchestre symphonique. La construction d’une salle moderne est assez simple et nombre d’architectes s’efforcent d’éviter les dessous de balcons où le son ne peut pénétrer et où les corrections sont souvent inutiles, car elles n'amènent qu'une correction hors de proportion avec les travaux à entreprendre. Les premières études réelles sur la science acoustique peuvent être fixées à celles de Lyon, en France, et de Sabine en Amérique. Le premier, créateur de la salle Pleyel se livra surtout à l’étude de la propagation des sons, et l’isolation ; le second publia une série de travaux sur l’amortissement. Une loi élémentaire de réverbération porte son nom. En France, les premières grandes applications sur l’amortissement des salles et leur amélioration ne vinrent, à part les recherches de Lyon, qu'avec l’apparition du film parlant. On introduisit alors des Etats-Unis le banrock ou wod rook, sorte de fibre amiantée avec laquelle on corrigea, notamment, les studios de Joinville (Paramount) et un petit studio d’Epinay, Tobis. Auparavant, S. Feldmann avait corrigé un studio de Billancourt et une salle de projection avec du Ceiotex américain. Le « Ceiotex » connut un grand développement ; il y avait le Ceiotex courant, sorte de gros carton spongieux en fibres de bois et l'Acousti Ceiotex, même matériau plus épais, doté de multiples trous. Du point de vue amortissement, le banrock, appliqué en épaisseur, revêtu de toile fine, donnait les meilleurs résultats. L'Amiante en tissus et plaques L'acoustique des salles ne fut vraiment corrigée qu'avec le lancement des premiers tissus d’amiante, as ociés ou non à la laine d’amiante 1933, département acoustique de Ferodo, dirigé par son animateur Roger Chaillot. Celui-ci devait plus tard, avec son frère Raymond, se séparer de ladite Société et fonder la Société Marocaine de Constructions Mécaniques. Les tissus lourds d'amiante constituent la solution idéale pour la correction acoustique, les Lssus légers associés à des plaques d'agglomérés de laine d’amiante offrant aussi toutes garantie de bons résultats. Malheureusement, l’amiante est un produit qui se raréfie en raison de ses utilisations multiples aux besoins militaires. L’amiante est incombustible, imputrescible, inattaquable aux agents atmosphériques, par les insectes et les rongeurs, c’est donc le produit idéal. La nécessité de son remplacement s’imposant, on utilise maintenant des laines de laitier (résidus de haut-fourneaux), avec lesquelles on a créé des tissus et des plaquettes plus ou moins épaisses. Ces tissus et plaques offrent, du point de vue sécurité, les mêmes avantages que l’amiante, mais leurs caractéristiques acoustiques varient sur deux points : A. — Leur pouvoir absorbant, B. — Leur pouvoir isolant. Bien qu’il y ait une liaison entre l’isolation et l’amortissement, il y a lieu d'établir une discrimination, car un corps peut, sous une épaisseur donnée, être un bon absorbant et être un mauvais amortisseur, réverbérant de préférence certaines fréquences. Le corps idéal serait celui qui, sous un faible volume, possède un grand pouvoir absorbant et une courbe de réponse droite, c’est-à-dire une égale absorption pour toutes les fréquences. Matériaux acoustiques Les matériaux, dits acoustiques, offrent, selon leur composition, des courbes très différentes et l’emploi d’un matériau exige d'en connaître les buts d’application. On peut classer les matériaux en deux catégories : Matériaux durs plus spécialement isolants, Matériaux mous, plus spécialement anti-réverbérants. La compacité du matériau n’est pas l’élément primordial, le béton cellulaire étant, sous la même épaisseur, meilleur isolant que le béton ordinaire. FILM ET RADIO AMPLIFICATEURS DE QUALITÉ BAFFLE FOCAIISATEUR MICROPHONES PICK UP TRANSFORMATEURS LAMPES 6, rue Denis-Poisson, PA RIS 17° ETO. 24-6 2 4* Trois documentaires en couleurs (Ferraniacolor), sont en cours de tournage : La Fable de la Gaîté (réal. : Andreassi) ; visite à Luna Park ; Lettre du Mont-Rcse (réal. : Andreassi) : le centre touristique de Macugnaga et les mines d'or de Pestarena; Giorgio dt Chirico (réal. : Andreassi) : l’activité et les œuvres du peintre de Chirico. Une équipe américaine se trouve dans les montagnes forestières de la Sila (sud de la Péninsule), pour préparer un grand film en Technicolor. Le cinéaste John Wesumell explore actuellement les environs pittoresques de Ccsenza. En même temps, le metteur en scène Bragaglia s’apprête à réaliser un documentaire en couleurs sur Cosenza et ses alentours. M.I.R. MIROIRS INCASSABLES npnm AID 8. r. Villehard » jio rnULbLAm paris-J' tur. if ■î» La Montagne tonnante, dessin animé italien en. couleurs (Ferraniacolor, pred. : Iduna Film; réal. : Antonio Attainasi), est au début de montage sur la partition composée par Giancarlo Festa. Cognac. — Mme Beloou, la sympathique directrice des salles de Cognac, a équipé le cinéma « Olympia » d’un écran Brockliss Westone Plastic. Mme Beloou a été séduite par les remarquables qualités de cet écran. Nous rappelons que celui-ci est imputrescible, infroissable, pratiquement indéchirable et d’un entretien remarquablement facile. ■I* Aida, l’cpéra de Verdi, est en cours de tournage (prod. Oscar Film ; réal. : Cl. Fracassi), en Ferraniacolor. Ifirtnrin matériel HlUUIia El ACCESSOIRES ■-Electric Ventes Achats ÉCHANGES. OCCASIONS 35 et 15 mm. | 5, r. Larrlbe, Pirii-ff. LA B. 15-05 TECHNIQUE ET MATERIEL