La Cinématographie Française (1953)

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VII rrxxxxXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX: *h LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE LA TÉLÉVISION AMÉRICAINE Observations sur les avis éelairés de Robert Florey et de Fred Orain La Cinématographie Française vient de faire paraître, en un petit opuscule, des articles parus récemment dans le journal, sous la signature de noire ami et correspondant bénévole, Robert Florey, le metteur en scène bien connu, qui réside depuis de longues années à Hollywood. Pour ceux qui n’ont pu lire Ce document, disons qu’il ne laisse pas d’être extrêmement inquiétant pour le Cinéma. Cet article est concret, sans fioritures, sans ambages, il a la clarté latine, c’est-à-dire qu’on y trouve l’exposé, le développement, la conclusion, le tout en termes directs et clairs. Si l’on rapproche ce que dit Florey de ce qu’on lit dans la presse technique américaine, l’on voit qu’on se trouve en face d‘une gigantesque affaire, où la course au job est passionnante et sans pitié. Du point de vue production, et pour qui connaît R. Florey, la conscience incarnée dans un réalisateur, l’on se fait une idée de la tête de celui-ci lorsque mis en présence d’un scénario de 125 scènes, il estima à trois jours le travail et que là-dessus le producteur bondissant lui coupa la parole en estimant le travail à exécuter à deux jours. Si l'on rapproche ce fait de ce qu’on lit et voit dans la presse américaine, on est mieux à même de se rendre compte que si le cinéma a sur la conscience un grand nombre de navets, la Télévision est en passe de lui damer le pion. Pour les spécialistes, la télévision est une immense affaire, sur laquelle on se précipite comme les premiers chercheurs d’or sur l’Alaska. Tout est à la publicité commerciale et au spectacle offert par la firme X, Z... ce qui fait que production et émission télévisée atteignent parfois, comme prix de revient à l’annonceur, plus de vingt-cinq millions de francs. De tels budgets ne Se comprennent que si le rendement de l’annonce les autorise. Aussi les postes d émission font-ils une intense propagande de leurs possibilités auprès des annonceurs. ... Nous couvrons telle ville, cela donne X habitants, X familles et pouvons vous amener un chiffre d’affaires que l’on peut évaluer à... Là-dessus, tout entre en concurrence, ainsi la station Whum-Tu dessert dans l’Est de la Pensyxanie un marché de 2.675.000 personnes, soit 760.000 familles, soit environ 3 personnes et demie par famille, voilà penseront les esprits mal intentionnés de bien curieuses familles. Chaque poste couvrant une superficie donnée, les statisticiens ont beau jeu à démontrer chiffres en marns que leur poste offre aux fabricants et commerçants des perspectives alléchantes. De là découle une concurrence acharnée qui va encore s’intensifier avec la création de nouveaux postes d’émission. La carte jointe montre que dans l’état actuel de la portée des ondes semi-optiques de la télévision on peut encore créer de très nombreux postes sur toute l’étendue du territoire américain. Le nombre de postes récepteurs qui s’accroît chaque mois de façon vertigineuse, doit fin décembre dépasser le chiffre de vingt millions. Il y a actuellement 111 stations en service courant, une aire où se trouvent plus de vingtneuf millions dt foyers pour une population de quatre-vingt-dix-neuf millions et demi de personnes. La télévision américaine est donc d’essence essentiellement commerciale, seule solution possible en régime libéral de la faire vivre, mais, etc ce ma s est extrêmement inquiétant comme le montre l'étude de Robert Florey et cel.e de Fred Orain, également publiée par ta suite dans les colonnes de La Cinémato, les programmes commerciaux donnés en pâture à la masse sont d’une pauvreté artistique qui fait songer que le dieu nouveau, pour peu que son régne se prolonge, va intensifier et accélérer les progrès de la vulgarité. La télévision releve très exactement des méthodes de travail du cinéma et pas un technicien ne croira qu’on puisse faire en deux jours vingt minutes utiles de spectacle. Le cinéma n’est pas 1 toujours, et de loin, unspeciacle d’art et de bon goût, mais que penser de la majorité des spectacles offerts par le T.V. eu public américain. Il n’en reste pas moins vrai, et il nous faut le reconnaître, que la télévision offre un terrible concurrent pour le cinéma, et pour notre part nous reconnaîtrons l’erreur que nous faisions en pensant que la télévision n'était pas un art de masse, c’est-à-dire que le public irait quand même au cinéma voir un bon spectacle dans une bonne salle. Les événements démentent notre optimisme. La vie américaine en est présentement bouleversée, et rien ne fait prévoir la cessation de cet engouement. La vie familiale américaine en est singulièrement modifiée, les études des enfants en souffrent, les parents sont atteints du même mal, ce qui ne laisse pas d’être extrêmement inquiétant pour l’avenir. A.-P. R. La Société des Théâtres Cinématographiques présente V AMPLIFICATEUR R.C.A. «P.G. PATHË 220» Il est conçu pour équiper des salles de 700 à 1.000 places. Il donne une puissance de 15 watts avec une distorsion inférieure à 1 % de 50 à 5.000 périodes/sec. L'étage de sortie est constitué par un push-pull de deux lampes 1622, attaquées par une lampe déphaseuse. La liaison avec les lecteurs de son est réalisée par des câbles à faible capacité. Le coffre d'amplificateur contient également le séparateur de fréquences qui les dirige vers les haut-parleurs appropriés. Il peut éventuellement recevoir un deuxième amplificateur utilisable en cas de secours par la simple manœuvre d'un commutateur. Son faible encombrement permet sa fixation entre les deux bases. D'autres modèles plus puissants sont prévus pour équiper des salles de plus grande importance. Ces amplificateurs fonctionnent avec un ensemble de haut-parleurs comprenant : un haut-parleur monté dans un déflecteur pour la reproduction des fréquences basses et un haut-parleur à chambre de compression accouplé avec un pavillon multicellulaire pour la répartition des fréquences aiguës. 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