La Cinématographie Française (1953)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Jjjk IA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE 4 LE PROJECTEUR AUXILIAIRE 16 mm. DERRIE DÉTAILS SUR SON FONCTION SEMES T Nous avons signalé, la semaine dernière, les démonstrations techniques, sur les grands écrans du Palais-Rochechouart et du Gaumont-Palace, des nouveaux appareils de projection en 16 mm. de M. André Debrie. Au Gaumont-Palace, il s’agissait d'une projection à 72 mètres sur un écran de 11 m. 50 de base. L’appareil était un projecteur complet 16 mm. avec une lanterne à arc spéciale, sous 75 ampères. La démonstration était effectuée avec des copies courantes, noir et blanc et couleurs. La luminosité était bonne, mais il est évident que pour un agrandissement d’un L'Auxiliaire 16 mm. Debrie en position de projection sur une base de 35 mm. million et demi de fois l’image du film, il faut réaliser avec grand soin les finesses que permet la pellicule moderne. Au Palais-Rochechouart, les mêmes films étaient projetés, mais avec l’appareillage auxiliaire 16 mm., créé et breveté par M. André Debrie, qui s’adapte sur les projecteurs courants en standard 35 mm. Ce projecteur auxiliaire 16 mm., dont nous publions ci-contre les photographies, permet, en particulier, à une salle équipée uniquement en 35 mm., et dont la cabine est trop étroite pour ajouter une troisième base, de passer instantanément du 16 mm. sur son grand écran, pouvant atteindre 6 mètres de large. Nous donnons ci-dessous quelques détails techniques sur ce remarquable appareil : Tout d’abord, afin de pouvoir être adapté entre le projecteur 35 mm. et la fenêtre, le défilement du film se fait perpendiculairement à l’axe de projection, c’est-à-dire « à plat ». Le passage dans le canal de projection s’effectue à l’aide de deux boucles, haut et bas, comme dans les appareils de prise de vues 35 mm. à magasin intérieur, de fabrication Debrie (Parvo, Super-Parvo) . Puis, tout le faisceau lumineux d’un projecteur de 35 mm. (jusqu’à 60 ampères), étant concentré sur la surface cinq fois plus petite d’un film de 16 mm., dans l’appareil lui-même, un verre catathermique assure l’élimination des rayons calorifiques du faisceau et, de plus, l’obturateur tournant à 120° d’ouverture forme ventilateur pour refroidir la fenêtre. Enfin, afin de ne rien changer au 35 mm., dont on utilise le faisceau lumineux, on emploie, pour la transmission sonore, un préampli spécial, qui permet d’attaquer directement l’ampli de cabine sans changement du réglage de ce dernier. L’Auxiliaire 16 mm. Debrie sur son support d’attente, en position de chargement. Mise en place du projecteur auxiliaire Afin de permettre, en l’espace de quelques secondes, de passer du 35 au 16 et du 16 au 35, le projecteur auxiliaire, en position de fonctionnement, est simplement verrouillé sur un support, orientable en tous sens, et fixé à demeure près de la base de 35 mm., sur le mur frontal de la cabine. En dehors de son utilisation, il se fixe, dans sa position normale, sur un deuxième support Vue arrière de l’Auxiliaire en position. On voit notamment le branchement d’entraînement et le câble allant au préampli. d’attente, scellé au mur. C’est là qu’il est préalablement chargé, prêt à la projection. Avant cette mise en place très rapide, l’opération principale consiste à enlever l’objectif du projecteur 35 mm. et à le remplacer par un condensateur dont les caractéristiques sont déterminées suivant les types différents d’appareils de projection 35 mm. utilisés. Des butées sur l’objectif 35 mm. et le condensateur sont prévues pour que ceux-ci soient rigoureusement en place au moment où l’on changera un appareil pour l’autre. Après avoir accroché le projecteur à son support, il ne reste plus qu’à raccorder l’entraînement du mécanisme, soit sur un moteur indépendant, lorsque l’obturateur du 35 mm. reste ouvert, soit sur l’entraînement du 35 mm. et en synchronisme avec l’obturateur 35 mm. quand ce dernier continue à tourner. Caractéristiques de projection Au cours de tous les essais qui ont été faits avec des films de 16 mm. de bonne qualité, les résultats se sont montrés comparables à ceux du 35 mm., à la fois pour l’image et pour le son. L’éclairement fourni par le 16 mm. est sensiblement le même que celui fourni par le 35 mm. De plus, l’appareil a été muni d'un système spécial d’orientation de l’objectif (brevet André Debrie), qui permet de rattraper l’angle d’inclinaison du projecteur 35 mm., et de donner une image nette sur toute la surface. Signalons pour terminer que ce projecteur sera équipé ultérieurement du son magnétique. D’autres matériels sont, par ailleurs, réalisés par M. André Debrie, pour compléter le programme d’Actualités locales, qui a été discuté avec la Société Nouvelle des Etablissements Gaumont. ♦ CINÉ-MIROIR reparaît Après quelque temps d’interruption, notre excellent confrère « Ciné-Miroir », hebdomadaire public d’informatiohs cinématographiques, est reparu jeudi dernier. Dirigé par M. Pierre Laureys, avec la collaboration technique de notre ami René Manevy, auquel le titre « Ciné-Miroir » est attaché depuis de nombreuses années, « Ciné-Miroir » se présente sous la forme d’une luxueuse revue, avec deux couvertures en couleurs (un portrait de Martine Carol dans Un Caprice de Caroline Chérie, en première couverture et un autre de Betty Hutton, vedette de Sous le Plus Grand Chapiteau du Monde, sur la quatrième), renfermant de nombreuses rubriques abondamment illustrées, rédigées par une équipe de rédacteurs spécialisés. A l’occasion de la parution de ce premier numéro (c’est-à-dire du n° 952, puisque notre confrère compte trente-trois années d’existence), une sympathique réception a réuni au bar « Ricard » de nombreuses personnalités de l’Industrie cinématographique, des vedettes, des journalistes, ainsi que MM. Antériou, directeur du cabinet de M. Cornu, secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts et le directeur du cabinet de M. Montel, secrétaire d’Etat à l’Air. LES FAITS DE LA SEMAINE ( Suite de la page 3.) gnalée à tort comme devant avoir lieu le 5. Il n’en pouvait être question puisque la discussion au Parlement avait été fixée à cette date. Bien que celle-ci n’ait pas lieu, la réunion du Conseil a été reportée à une date ultérieure, probablement après cette discussion parlementaire si attendue. A *# On sait que la Commission de sélection des films pour les festivals ne sera plus placée sous l’égide de la Confédération mais sous l’égide du C.N.C. Celui-ci assumera désormais la responsabilité de la procédure pour le choix des films, qui seront présentés à la Commission par leurs producteurs et devront se soumettre ensuite aux décisions prises par cette dernière. Celle-ci comprendra deux collèges : le premier composé des membres de la Confédération et de deux critiques, le second composé de techniciens et de deux critiques également. Chaque collège votera séparément. En cas de désaccord entre les deux collèges sur la sélection d'un ou plusieurs films, une séance plénière comprenant tous les membres de la Commission sera organisée. Nous attendons le texte officiel fixant définitivement cette nouvelle règle. A propos de sélection de films pour les festivals, nous sommes heureux de signaler que M. Favre Le Bret, au cours d’un voyage aux Etats-Unis, s’est entretenu avec les principales personnalités de l'industrie cinématographique américaine et a obtenu une large participation de celle-ci à Cannes. Cecil B. DeMille a promis de venir lui-même a Cannes entouré d’une « brillante délégation ». Laurent OLLIVIER.