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0SL LACiNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
Cecil B. DeMille et Bob Hope ont eu chacun leur « Oscar ». Le premier pour la mise en scène de
sous le; plus grand chapiteau du monde,
Technicolor Paramount, qui triomphe actuellement dans cinq grandes salles parisiennes. Le second pour « sa contribution permanente au divertissement du monde ». Nous reverrons prochainement le Comique n° 1 des Etats-Unis dans BAL A BALI.
FESTIVAL DE CANNES (suite)
réuni à Paris et a élu son président et les viceprésidents pour les longs et courts métrages.
Président : Jean Cocteau.
Vice-présidents : Longs métrages, Charles Spaak ; Courts métrages, René Lucot.
Dans quelques jours, les films venant de tous les points du monde seront présentés sur l’écran du Palais de la Croisette. Verrons-nous des révélations sensationnelles ? On ne peut le dire encore, mais parmi les participations étrangères, il nous semble intéressant de signaler I Confess, d’Hitchcock ; Peter Pan, de Walt Disney : Corne back little Sheba, de Daniel Mann (U.S.A.) ; Intimate Relation (Grande-Bretagne) , qui est une adaptation anglaise des Parents Terribles, de Jean Cocteau ; 1er Avril 2.000, comédie satirique et musicale autrichienne ; O Cangaceiro (Brésil) ; Le Renne Blanc (Finlande), Naskara, court métrage guatémaltèque : Les Enfants d’Hiroshima (Japon) ; Statione Termini, de Vittorio de Sica (Italie) , etc. — Laurent Ollivier.
L’Ecran Synchro Screen
Après d’amicales discussions entre la R.C.A., de Londres et de New York, et M. le Docteur Bataille, il a été établi que les brevets du Synchro-Screen R.C.A. n’interfèrent en aucune façon avec ceux que possède le Docteur Bataille.
Ceci permet de faire une mise au point claire et précise sur cette position de brevets que certains se sont plu à croire controversée.
Il est important de souligner que l’apparition des films à 3-D ou en relief augmente l’intérêt déjà grand du Synchro-Screen : celui-ci, en effet, augmente et amplifie l’effet du relief, ce qui est évident puisqu’il donnait déjà une profondeur de champ aux images plates ou à deux dimensions. Il suffît de métalliser la surface de projection, elle seule, pour obtenir une projection en relief parfaite.
Ce travail ne peut être effectué que par les codistributeurs :
Pathé-Cinéma, 6, rue Franeœur. Paris (18e).
Brockliss-Simplex S.A., 6, rue Guillaume-Tell, Paris (17e).
NOTRE COUVERTURE
LA VIE DES GRANDS ÉTANGS
Nous rappelons à nos lecteurs ce grand film hongrois en couleurs, qui doit passer en exclusivité, à partir du 14 avril, au cinéma « Le Vendôme ».
RÉUNIONS AU C.N.C.
CONSEIL PARITAIRE
Le Conseil paritaire du C.N.C. s’est réuni le 27 mars 1953.
Après avoir procédé à la désignation de son nouveau Bureau (président : Ardiot Georges ; secrétaire : Chavane François), le Conseil paritaire a exprimé le vœu, d’une part que la composition des commissions créées en vertu de la réglementation en vigueur dans l’industrie cinématographique soit modifiée, d’autre part que son règlement intérieur soit révisé ; à cet égard, il a désigné une sous-commission d'étude.
Le Conseil paritaire a ensuite examiné les projets de décisions inscrites à l’ordre du jour, et a notamment approuvé :
— Une décision concernant la délivrance d’autorisations exceptionnelles d’emploi aux opérateurs-projectionnistes (en application de l’arrêté du 16 octobre 1952).
— Une décision relative à l’assiette des cotisations versées par les entreprises de post-synchronisation.
— Une décision fixant les conditions d'identification des copies de films établies sur support de sécurité.
Enfin, le Conseil paritaire, avant d'examiner le projet de budget du C.N.C. pour l’exercice 1953, a demandé le renvoi à la prochaine séance, prévue en principe pour le 15 mai 1953, de la discussion sur le projet d’avis émis par sa sous-commission au sujet du cinéma non commercial.
Conseil (l’Administration du Fonds d’Aide
Le Conseil d’administration du F.S.A.T. a tenu sa réunion trimestrielle le mardi 24 mars, au Centre National de la Cinématographie, sous la présidence de M. Jacques Flaud, directeur général.
Au cours de ses délibérations, le Conseil a émis l’avis qu’un acompte soit alloué à la Presse filmée au titre du premier semestre du cinquième exercice du Fonds d’aide.
Il a également examiné le problème d’une participation plus importante du Fonds au financement des frais de gestion, telle que celle-ci est actuellement assurée par les services du C.N.C.
Toutefois, le Conseil d’administration a laissé le soin au Conseil paritaire du Centre, lequel doit obligatoirement être consulté sur le budget du C.N.C., de se prononcer sur la part de subvention destinée aux organismes d’intérêt professionnel.
A également été examiné le problème posé par le passif des Œuvres sociales cinématographiques et le désintéressement des créanciers.
Après un échange de vues sur le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale, tendant à créer un fonds de développement de l’industrie cinématographique, le Conseil a décidé, sur la proposition de son président, de tenir sa prochaine séance à la fin du mois de juin.
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UN APPEL CONTRE LES FILMS MORBIDES
A qualité égale, un film de saine moralité plaît davantage au public qu’un film au sujet démoralisant.
C’est sur ce raisonnement « recettes meilleures » que se base un appel des exploitants aux producteurs. En voici le texte :
Inquiets de la désaffection croissante pour les spectacles cinématographiques, les Exploitants soussignés, en contact permanent avec leur clientèle, en ont recherché les causes.
Indépendamment du fait de la cherté de la vie, du manque d’argent, ils se sont rendu compte que le nombre important de films pénibles, immoraux ou morbides écarte du Cinéma, quelquefois pour longtemps, une partie notable des spectateurs.
Par contre, ils ont constaté qu’à qualité égale, les films sains ont généralement un rendement supérieur et fournissent l’occasion de toucher, d’intéresser et de s’attacher de nouveaux clients.
En conséquence, ils demandent aux Producteurs de bien vouloir tenir compte de cette double constatation, de ce comportement du public, et de s’employer à fournir à l’Exploitation un nombre plus grand de films servant mieux les intérêts de toute la profession.
Signature (bien lisible) :
Nom de la salle :
Adresse :
M. Condroyer, directeur du cinéma Le Paris », 34, rue de Paris à Epinay (Seine), prie les directeurs conscients d’une telle vérité, de lui adresser cette déclaration.
PELLICULE C&ULEUR
Nous avons déjà dit que nous pouvions esp rer voir réaliser en France, avant la fin l’année, une vingtaine de films en couleurs.
En fait, nous pouvions vraisemblablement compter davantage, puisque la Société Gevac pour elle seule, grâce à ses efforts d’imporl tion de pellicule Gevacolor, nous signale qu’e peut annoncer déjà plus de dix films parmi 1< quels La C'araque Blonde, La Dame aux Cam lias, La Nuit est à nous, Alerte au Sud, L’Amo d’une Femme, Les Trois Mousquetaires, La Be de Cadix, Nuits Andalouses, L’Epervier de Gi nade. Sang et Lumière et un moyen métrai Les Quatre Mousquetaires.
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EN L’HONNEUR DE Madame MÉLIÈS
Vendredi dernier, à la Cinémathèque Fra çaise, au cours d’une réception particulière!!» consacrée à rendre hommage à Mme Georj Méliès, où celle-ci se trouvait entourée de famille et des plus importantes personnalit M. Albert Sarraut, président de l’Union Fra çaise, a affectueusement remis les palmes ac démiques à la femme du grand réalisateur créateur du Cinéma français.
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Septième Festival du Film d’Edimbourg
Comme chaque année, depuis 1947, un Festb du Film se tiendra à Edimbourg, du 23 août 13 septembre. Consacré aux films document res et expérimentaux, des longs et courts rr trages venus de tous les pays y seront présent;
Au programme, figurent deux séances de fil: choisis pour les enfants et une conférence inh nationale sur les rapports du Cinéma et de Télévision. Quant à l’habituelle conférence film éducatif, elle aura pour sujet cette anné< les films consacrés à la santé publique.
Première à Rennes de “HORIZONS SANS FIN9)
Mercredi 8 avril aura lieu au Club de Renn le gala de présentation du dernier film de Je i Dréville, Horizons sans fin, en présence r tamment de M. Jacques Flaud, directeur géné .i du C.N.C., et du Cardinal Roques.
On sait que cette production S.N. Dispa,
M. Médioni, retrace la vie de la célèbre av trice Hélène Boucher, qui trouva la mort ti: jeune, après avoir battu de nombreux recor , de vitesse, de durée, de distance, etc. Ne ; nous réjouissons franchement que ce film s. de la sélection française au Festival Interr tional de Cannes. En effet, au moment où appel de l’Exploitation est lancé contre les fil]' morbides. Signalons l’esprit sain de celui-ci, réalisation souple et discrète. L’exemple, qt suggère plus qu’il ne le montre doit lui val< une très large exploitation. — L. O.
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LE GRAND ÉCRAN
DU « NORMANDIE »
Afin de présenter dans toute leur ampleur scènes à grand spectacle de la super-producti de Cécil B. DeMille, Sous le plus grand Chapite du Monde, les services techniques de la S.O.G.E ont rééquipé le grand écran du « Normandie i inutilisé depuis plusieurs années. Une difficu se présentait : le « Normandie » passe ce film version originale et l’installation de la cabine co: me celle de l’écran risquaient de ne pas permet aux sous-titres d’être parfaitement visibles. Qui: jours de mise au point ont été nécessaires et résultats obtenus sont maintenant pleinement : J tisfaisants. Le problème a été résolu en plaç; i sur la scène un machiniste qui, en même terr que l’écran s’élargit et se rehausse, descend lé| rement les bandes noires inférieures et supérk i res. Le haut de l’image se trouve ainsi légèremc masqué sans nuire pour cela à l’intérêt du spt 1 tacle, et les sous-titres peuvent être parfaiteme t projetés sur l’écran. Celui-ci dont les dimensic I sont de 6 m. X 4 m. 50, se trouve donc porté po . chaque scène nécessitant l’utilisation du Magnasc pe. à 10 m. X 6 m. 35.
Une « répétition générale » a eu lieu jei matin 26 mars, la veille de la sortie de Sous plus grand Chapiteau du Monde et, à cette occ sion, la S.O.G.E.C. avait convié les opérateurs toutes ses salles parisiennes à assister à la projf tion du film et à participer à une réception i time mais très cordiale qui se déroula dans hall du balcon de cette belle salle des Ch ami Elysées.