La Cinématographie Française (1953)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE Grâce au "Reiiefcolor”, M. André HUGON prépare le premier film français en relief et en couleurs Conscient des grandes perturbations que peut amener dans l'industrie cinématographique l’engouement américain pour le relief, M. André Hugon met la dernière main, en collaboration avec l’inventeur, à un procédé qui lui permettrait de commencer, en juin, la réalisation d'un film de long métrage, en relief et en couleurs. La préparation entière de deux sujets est terminée : L’Extravagant M. Max et Fille d’ Amour, et c’est l’un de ces deux titres qui doit être entrepris dans quelques mois. Le procédé Reiiefcolor, tel est son nom, constitue une innovation sur le plan de la couleur. C'est un procédé quadrichrome, qui combine heureusement, précise M. Hugon, les avantages des systèmes additifs et soustractifs. Il possède une grande souplesse d’utilisation puisqu’il emploie de la pellicule négative ordinaire et des copies en couleur peuvent être tirées sur n’importe quelle pellicule couleur classique. La nouveauté est moins grande quant au relief, puisque, à moins d’une découverte absolument imprévisible actuellement, tous les procédés sont connus et employés. Aussi le Reliefcolor utilise-t-il le procédé par polarisation. La facilité d’application du système couleurs permet d'utiliser la même pellicule pour la couleur et le relief et ne soulève pas d’appréciables difficultés techniques. Dans l’état actuel du relief, un film réalisé en Reiiefcolor, qui ne nécessite, pour la projection, que quelques adaptations des appareils courants, constituerait un excellent point de départ pour un cinéma français à trois dimensions. 4 ❖ Le film français Natation a remporté la grande coupe de l’A.G.I.S. (Association Générale des Industries du Spectacle à Rome), au cours du Festival International du Film sportif organisé chaque année par la Direction générale des Spectacles d’Italie. LES «OSCARS» PARAMOUNT C’est le jeudi 19 mars que l’Academy of Motion Ficture and Arts a décerné ses « Oscars » pour 1952. Voici la liste des récompenses Paramount : — Meilleure interprétation féminine : Shirley Booth, pour sa création dans la production Hal Wallis-Paramount : Corne Back, Little Sheba (Reviens, Petite Sheba), film qui va être présenté au Festival de Cannes. — Meilleur film : Sous le plus grand Chapiteau du Monde, le fameux Technicolor de Cecil B. De Mille, qui est sorti le 27 mars dans cinq grandes salles parisiennes, ainsi qu'à Lille, Bordeaux, Nice et Toulouse pour les fêtes de Pâques. — Meilleur sujet de l’année : Sous le plus grand Chapiteau du Monde (auteurs : Fredric M. Frank, Théodore St John et Frank Cavett). En outre le « Memorial » d'Irving Thalberg a été attribué à Cecil B. DeMille pour la qualité constante de ses productions. Fait qui mérite d’être signalé, c’est la première fois que Cecil DeMille, grand maître-ès-émerveillements, remporte un « Oscar ». Et cette récompense, jointe à celle du « Memorial » d’Irving Thalberg, constitue la consécration de sa longue carrière. ♦ CONFÉRENCE DE PRESSE DU SYNDICAT AUTONOME DU CINÉMA FRANÇAIS Au cours de la conférence de presse qui a eu lieu le 26 mars, M. Jenger a montré l'essor rapide que connaît depuis dix mois le Syndicat Autonome du Cinéma Français. Il a défini les positions du Syndicat qui sont d’abord de rechercher, avec les producteurs qui travaillent sincèrement et honnêtement des formules qui favorisent la production française. Le Syndicat a pris contact avec les organisations de travailleurs libres de buts identiques afin de grouper, si possible, toutes ces activités dans une Union et de discuter prochainement, dans un Congrès européen, des problèmes communs que posent les productions cinématographiques, la Presse filmée et la Télévision. Avis très important aux utilisateurs de PEERLESS-MAGNARC L’apparition sur le marché de films en relief ou 3-D nécessite toujours l'augmentation de l'intensité à l'arc. Lorsque celle-ci est déjà à son maximum, c’est-à-dire avec des charbons 7x8 mm. à 70 ampères, il est nécessaire d'augmenter cette intensité entre 75 et 85 ampères. Ceci est possible par l’utilisation des charbons 8 mm. X 9 mm., qui nécessite deux jeux de pinces et guides complets. Cette conversion; portant le n" 2454, pourrait être mise à la disposition des utilisateurs pour une somme de 38.000 francs pour les deux lanternes. D'autre part, l'utilisation de bobines de 1.500 mètres pour les films 3-D pose un problème pour l'usure des charbons sans interruption pendant au moins 55 minutes. Lorsque le charbon est employé à sa limite d’intensité maximum il faut apporter une modification aux lanternes PEERLESS MAGNARC, comprenant principalement : 2 vis-mère à pas spécial, 2 étriers supports de la colonne positive, 2 colonnes positives complètes avec les isolants. Cette conversion, portant le n” 2440. pourrait être réalisée à raison de 48.000 francs par lanterne. Ainsi, une fois encore, BROCK.LISS-SIMFLEX a prévu les modifications nécessaires pour que les PEERLESS MAGNARC, si universellement appréciées, puissent s’adapter sans difficultés aux projections en relief. SOIRÉE HARRY BAUR AU PROFIT DES ŒUVRE! SOCIALES BU CINÉMA Le 8 avril 1943, Harry Baur disparaissait ; la suite d’une détention de sept mois à la pr: son du Cherche-Midi. Notre consœur, Claude Sylvane, organise 1 mercredi 8 avril prochain, a 20 h. 30 précise à la Maison de la Chimie, 28 bis, rue Saint-Dc minique. une soirée d’hommage à la mémoir rie l'inoubliable interprète des Misérables, d Raspoutine, Beethoven, David Golder, Tarai Boulba et de tant d'autres chefs-d'œuvres, ave projection des meilleures scènes des films d ce grand artiste, que présenteront des comc diens, des metteurs en scène et des écrivain Le bénéfice de cette soirée, placée sous ) présidence d’honneur de M. Louvel, ministi | de l’Industrie et de l'Energie, et de M. Hugue secrétaire d’Etat à la présidence du Ccnsei ! chargé de l’Information, sera attribué aux Œi vres sociales du Cinéma. Prix des places de 300 à 800 fr (réductio pour les étudiants) . Au programme de la soirée : Projection des pincipales scènes de : Carra de Bal, Crime et Châtiment, David Golder, Go gotha, Un Grand Amour de Beethoven, Le Ju polonais, La Tête d’un Homme, Les Misérable Les Nuits moscovites. Le Patriote, Tarass Bou ba, La Tragédie impériale, Volpone. Commentaire de Claude Sylvane lu par Lou Eymond, de la Comédie-Française. Pierre Blanchar, Julien Duvivier, Robe Kemp et Constant Rémy évoqueront quelque souvenirs sur le magnifique interprète de c< films. P. -S. — Tous ceux qui détiendraient encoi des copies de films (même muets) où figure grand acteur Harry Baur, à l’exception touti fois des titres suivants : Carnet de Bal, Crirr et Châtiment, Golgotha, Les Misérables, Tara Boulba, Poil de Carotte, Beethoven, Tragédie iri périale, Nuits moscovites, Assassinat du Pè i Noël, Volpone, sont priés de se faire connaît] d'urgence à Mme Claude Sylvane. 142, rue L< courbe, Paris (15''). Tél. : VAU. 28-29. J LES ARTISTES ASSOCIÉS GAGNENT LE CONCOURS INTERNATIONAL DES VENTES DE UNITED ARTISTS CORPORATION Ainsi que nous l'avons annoncé, il y a quelques semaines, LES ARTISTES ASSOCIÉS ont été classés premiers dans le concours international, organisé par UNITED ARTISTS CORPORATION. La récompense a été remise, vendredi dernier, par M. Smadja, directeur continental de United Artists, à M. Rouvier, présidentdirecteur général des Artistes Associés, au cours d'une fête familiale, à laquelle assistait tout le personnel des Artistes Associés, et où notre journal était représenté par notre Directeur, P. A. Harlé et notre rédacteur en chef Laurent Ollivier. (Sur la photo, de gauche à. droite ; George Rouvier, Walter Gray, Georges Soulat, Charles Smadja.)