La Cinématographie Française (1953)

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PREPARATION ET RETRANSMISSIO! PAR LA T.V. DU COURONNEMENT ,a retransmission par télévision directe des cérénnits du Couronnement de la Reine Elizabeth II, àLondres, le 2 juin, a été une réussite complète, à la fois technique et « spectaculaire », et qui •o/re des perspectives immédiatement réalisables. ®xs doute, la charge intégrale de la prise de vue e de la prise de son dans Londres appartenait à 1. mais la collaboration de la Radiodiffu sa Française et des Industries électroniques françses (Compagnie générale de T. S. F., Thomsontuston, Radio-Industrie), a été importante et parf tement efficace. Il était prévu que la diffusion ■Irait couvrir la zone équipée en France, la BelI ue, la Hollande et la partie la plus étendue jisible de l’Allemagne. Rappelons que les premières relations entre la ■p.F. et la B.B.C. remontent à mai 1952 : il s'agisst de préparer la Semaine Franco-Anglaise qui s termina le 14 juillet 1952. Un certain nombre issais techniques préalables, lancés en avril, ayant jfliné satisfaction, la Semaine eut le plus grand s cès. Il fut aussitôt convenu que le CouronneBnt, — dont la date n'était pas encore fixée, — if ait l'objet d’une nouvelle tentative de diffusion i ernationale et, dès octobre 1952, les chefs de s vice anglais et français reprenaient contact, détçant que la R.T.F. assurerait les relais des images I ses par la B.B.C. vers le continent. ■ Le plan alors envisagé comportait l’offre de ret nsmission à diverses télévisions étrangères. La îderlandse Televisie Stichting (Pays-Bas), l’Instit national belge de Radiodiffusion (bien qu’il r doive commencer son service qu’en septembre 13) et le Nordwestdeutscherundfunk (zone angise d'Allemagne, acceptèrent l’offre. ies contacts et essais se multiplièrent entre les cq pays ; une série expérimentale complète fut rtlisée au cours de la semaine du 20 au 26 avril 13. Partout, la qualité des images reçues de ladres fut jugée satisfaisante. i Le schéma d'organisation fut le suivant : les liges étaient acheminées de Londres jusqu'à Cass, grâce à des relais provisoires légers loués à a Standard Téléphonés and Cables de Londres — 1 stations intermédiaires étant Wrotham, Swingate, ps Douvres, le Mont du Télégraphe, près de liais, et Cassel. .à, les images de la B.B.C. étaient envoyées, cine part, sur Paris, et de l’autre, via LiUe, vers i Belgique par les stations intermédiaires de Flot:q, Bruxelles et Anvers. D'Anvers, elles furent mises par la Télévision hollandaise et acheminées j qu’à Bréda, où elles alimentaient l’émetteur hol landais de Lopik. De là, également, elles allaient rejoindre, via Endhiven et Roermond, le réseau allemand (N.W.D.R.), grâce à un relai provisoire, jusqu’au faisceau permanent Cologne-HambourgBerlin. La France, ainsi, se chargeait du parcours « international » Douvres-Lille. Pour le réseau français, les images (405 lignes britanniques), étaient amenées de Cassel à Paris, par ce qu’on appelle la « doube épine dorsale » Cassel-Paris aller et retour. Cet équipement comportait le câble hertzien bilatéral, établi par la Compagnie Générale de T. S. F. pour le compte du Service des Recherches et Contrôles techniques de l'Administration des P. T. T. Ce câble, une fois achevé, doit comporter, dans chaque sens, une voie de télévision à très large bande et deux autres voies réservées au téléphone. Le câble n’ayant pu être prêt à temps, seule la fraction Cassel-Cormeillesen-Parisis put être mise en service. En cet endroit, la R.T.F. reprenait l’image avec des relais provisoires équipés par la Compagnie Générale de T. S. F., pour les acheminer jusqu'à la Tour Eiffel, et au Centre de la rue Cognacq-Jay. Le problème posé, pour les divers pays récepteurs, par les différences de définitions, fut résolu par des Convertisseurs de définitions. Sur place, à Londres, fonctionnèrent 20 caméras de télévision, groupées par « Jeux » de quatre appareils ; le service de chacune représentait 7 ou 8 spécialistes et opérateurs. Les 4 caméras d’un Jeu prenaient toutes la même scène, et l’envoyaient à un camion, où un metteur en scène choisissait les meilleures et les envoyaient au Centre d’Alexandra-Palace. Là, le metteur en scène général, à son tour, choisissait le meilleur et rétablissait la continuité de la cérémonie : la dernière image de l'un coïncidant avec la première du Jeu suivant... Ainsi, tout le parcours put être suivi sans à-coup. Plusieurs caméras, d’abord placées au début du paricours, se déplacèrent et opérèrent à nouveau à la fin du cortège. Cinq positions de prises de vues avaient été fixées : 1° au Victorial Memorial, face au Palais de Buckingham ; Z° sur le quai de la Tamise ; 3° au Colonial Office à côté de l'Abbaye de Westminster ; 4" dans l’Abbaye même et 5° à Hyde Park. De nombreuses et minutieuses répétitions et repérages avaient précédé l’opération. En chacune de ces stations, les commentateurs britanniques et étrangers étaient installés. C’étaient, pour la France, Jacques Sallebert, Etienne Lalou, Jean Debouzy et Pierre Tchernia, secondés par Mme Rebel, MM. Rebuffat et Le Roy. La réussite leur fait un grand honneur, qu'ils partagent avec leurs camarades de la B.B.C. britannique. Cette réussite a été rendue possible par le concours apporté à la Télévision Française par les constructeurs et les ingénieurs des matériels et équipements de complément qui ont dù être ajoutés avant la date de l’opération. Elle fait grand honneur aussi à M. Jean d’Arcy qui, en peu de mois de direction, a fait que la Télévision Française existe... et qu’elle est à présent capable d’entreprendre des tâches aussi considérables. Toute la Grande-Bretagne a vu la cérémonie dans des conditions remarquables. A l’extérieur, les images ont été vues dans des conditions excellentes. De prochaines réalisations sont envisagées probablement les prochaines fêtes de Versailles, nous dit-on à Londres, seront télévisées (vers Londres et la Grande-Bretagne. Pierre Michaut. LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE LE «CINÉMA BOSQUET» EST INAUGURÉ Une nouvelle salle Gaumont a été brillamment inaugurée la semaine dernière à Paris, Le Bosquet. Ainsi que nous l’avions déjà écrit dans un précédent numéro, il s’agit bien d’une salle nouvelle et non d’une rénovation, car sur l’emplacement de l’ancien Grand Cinéma Bosquet, il ne restait plus, il y a quelques mois, qu’un trou béant. L’excellent architecte Peynet, dont nous avons si souvent ici vanté les mérites, assisté de MM. Faguer et Letheuil, techniciens de la S.N.E.G., M. Jean Le Duc, président-directeur général de la S.N.E.G. Gaumont, M. Georges Peynet, l’architecte bien connu, et M. Bisch, directeur de la nouvelle salle « Le Bosquet Gaumont ». (Cliché Gaumont.) a donc construit là une charmante salle de 823 places, aux murs tapissés en bleu turquoise (Marocaine) et aux fauteuils rouge-brique (Gallay) dont l’harmonie, pourtant audacieuse, est d’un gracieux effet. L’inauguration officielle du Bosquet a eu lieu jeudi dernier, le matin, au cours d'une réception offerte par la S.N.E.G., à laquelle assistaient de nombreuses personnalités de la profession, ainsi, naturellement, que MM. Le Duc, président-directeur général de Gaumont ; Sallard, directeur général ; Cadet, directeur de l’Exploitation et des Théâtres, entourés de leurs collaborateurs. Le soir, à l’occasion de la « première » parisienne du film de Julien Duvivier, Le Retour de Don Camillo, MM. Cornu, Duchet et Louvel, ministres du précédent gouvernement, étaient représentés à cette brillante soirée à laquelle assistaient M. l’Ambassadeur d’Italie, M. le Maire et les conseillers municipaux du VIIe arrondissement de Paris ; M. Jacques Flaud, directeur général du C.N.C. ; les présidents des syndicats affiliés à la Confédération Nationale du Cinéma, ainsi que MM. Baylot, préfet de Police ; Haag, préfet de la Seine ; CorniglionMolinié et Monnot, vice-présidents de la S. N. E.G. ; Colling, directeur général de G.T.C. ; Loureau, Chabert et Martin, de Filmsonor et Cinédis, etc. Fernandel, vedette du Retour de Don Camillo, tournant actuellement aux Etats-Unis, était absent ce soir-là, mais Gino Cervi, interprète du rôle de Peppone, assistait à cette présentation en compagnie de Martine Carol, de ChristianJaque, Françoise Arnoul, Gisèle Pascal, Gary Cooper, etc. Le matin, avant la réception officielle, une petite cérémonie familiale s’était déroulée au Bosquet, en présence de la direction de la Société Gaumont. Il fut, en effet, remis à Mmes Monge, Arqué, Dumony, Mlle Goujaud et M. Pierre, la médaille des Vieux travailleurs pour leur trente ans d'activité dans la maison. Le Bosquet, dont la luxueuse façade illumine l'avenue du même nom, proche de l'Ecole Militaire, a ouvert ses portes au public le lendemain avec Lettre ouverte. Etant donné l’importance que la S.N.E.G. attache à cette salle, M. Cadet, directeur de l’Exploitation et des Théâtres, a demandé à M. Bisch de bien vouloir être son délégué en acceptant d’en prendre la direction. — P. Robin. /LEX DARCY VEDETTE DU CINÉMASCOPE otre compatriote, Alexandre Darcy, qui est sous contrat à : 20th Century Fox, a été le premier à tourner en Cinémascope, n le voit ici, avec sa partenaire Marilyn Monroe, dans le m : « SI J'EPOUSAIS UN MILLIONNAIRE », dont la Fox doit ’ésenter, la semaine prochaine, quelques extraits à la presse et au monde du cinéma français.