La Cinématographie Française (1953)

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L'ŒUVRE DE JACQUES FEYDER La Cinémathèque Française, qui a pourtant retrouvé des centaines de films perdus, tels J'ACCUSE, NAPOLEON, LA ROUE, avec l'aide de professionnels fidèles à 1 histoire de leur Art, nous signale qu'une lacune grave existe encore dans l'œuvre de Jacques Feyder. Trois films de ce grand réalisateur : VISAGES D'ENFANTS (1923) tourné en Suisse, L'IMAGE (1924) tourné en Autriche, THERESE RAQUIN (1927) tourné en Allemagne, manquent à la Cinémathèque pour reconstituer cette œuvre magistrale. Feyder perdra-t-il ainsi la bataille de la postérité ? Nous faisons appel aux distributeurs et directeurs de toute la France, et notamment à Marseille où une copie de L'IMAGE existait encore en 1943, pour qu'ils recherchent ces bobines et nous fassent connaître ce dont ils se souviennent à ce sujet. Les moindres informations nous seront précieuses. Rappelons que LA CINEMATHEQUE FRANÇAISE est 7. avenue de Messine, Paris-8'. Téléphone : CARnot 07-36. P. A. H LA PETITE EXPLOITATION JE VEUT PAS DE POLEMIQUE , La Fédération Nationale des Syndicats de la ,etite Exploitation Cinématographique s'étant deuis toujours abstenue de toute manifestation dépbligeante envers les autres branches de la rofession, exprime sa surprise à la suite des ■ ivers articles publiés sous le titre « Programme l’action >> par le Syndicat Français des Produceurr de films. Elle tient à faire connaître aux petits exploiints qui attendent une réponse, que son propos 'est point d’entamer une polémique ne présenmt aucun avantage pour le Cinéma français. ! Elle fait confiance à la sagesse du Conseil de i République, défenseur hautement qualifié des jrincipes de liberté sur le terrain desquels elle ésire demeurer, pour la maintenir à la place ue lui a fait retrouver l’Assemblée nationale et arde son fervent espoir de s’y voir maintenir éiinitivement. ♦ EN QUELQUES LIGNES Carlo Rim vient de donner le dernier tour de tanivelle de son film Virgile, dont Robert Lamou;ux est la vedette aux côtés d'Yves Robert, Rosy arte, Geneviève Kervine, Saturnin Fabre, Sardou, te. Le joyeux et délicat fantaisiste incarne dans î film le personnage de journaliste timide, qui arviendra à acquérir du caractère et de l'auace. Carlo Rim, a traité ce film avec l'esprit et humour noir qu’on lui connaît déjà. ■ « Il faut que ça saute ! », avait déclaré Jean oyer avant de commencer la scène du bal muette dans Un Vie de Garçon, et il avait engagé :s plus durs à cuir des cascadeurs parisiens : Geeviève Kervine, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault t Yvon Jean-Claude. Les acteurs de ce film firent e leur mieux... Cela « a sauté » au delà de )ut ce que l’on pouvait espérer. La mêlée qui lisait glousser d’aise metteur en scène et techniiens fut interrompue par l'effondrement d’une artie du décor sous lequel on retrouva Yvon ean-Claude en mauvais état, total : une jambe assée, 45 jours de clinique. " Les Sept Péchés capitaux " enregistrent des recettes record à New-York Le « film-constellation » Les Sept Péchés Capitaux continue sa carrière éblouissante dans les pays étrangers. Après l’Angleterre, les Etats-Unis lui réservent un accueil enthousiaste et substantiel. Alors qu’au cours de sa première semaine d’exclusivité au Paris de New York, le film avait réalisé la recette record de 14.100 dollars (soit environ 5.400.000 francs), il enregistrait 12.500 dollars la seconde semaine et 14.500 dollars — soit un chiffre supérieur à celui de la première semaine — au cours de la troisième. Ce fait est sans précédent dans les annales de l’exploitation cinématographique américaine. Vendredi dernier, Edgar George Ulmer, qui va tourner très prochainement en Europe HELENE DE TROIE, est venu accueillir à sa descente d’avion la principale interprète de son film, Heddy Lamar, venue à Paris pour choisir les robes qu’elle portera dans cette super-production et qui seront dessinées par Marcel Vertes. C’est une coproduction à laquelle participeront les Productions Cinématographiques Européennes. “ CINÉ-MIROIR ” ÉLARGIT SON AUDIENCE Dans quelques jours, le grand hebdomadaire public Ciné-Miroir va modifier son actuelle formule : en effet, chaque numéro comportera 24 pages dans un format plus grand et, afin d’élargir son audience auprès des lecteurs, il ne sera vendu que 40 francs. Cette modification comportera également un certain nombre d’aménagements dans la structure même du magazine et ses efforts pour atteindre le public le plus large possible méritent d’être signalés. De même, sa rubrique de vulgarisation des problèmes de la Télévision, sous le titre « Télé-Miroir », apporte des renseignements que peu de nos confrères ont cru bons de donner à leurs lecteurs. Nous en prendrons pour preuve cet article parlant de la Télévision des fêtes du Couronnement : Voici le schéma du dispositif mis en œuvre : Emises à Londres, les images sautent de relais en relais. Les deux premiers situés en Angleterre : Wrotham et Douvres. D’un bond, elles traversent le « Channel » jusqu’au Mont du Télégraphe, près de Calais. Elles bondissent encore ; les voici à Cassel. De Cassel, elles sautent dans deux directions ; elles vont d’une part à Lille et, d’autre part, en deux sauts à Paris. Ainsi, les deux émetteurs français sont alimentés en 405 lignes. De Lille, elles prennent le chemin de Bruxelles ; de Bruxelles, elles vont à Anvers, où la Télévision hollandaise les recueille pour les conduire à Breda. A Breda, un premier phare les dirige sur l’émetteur de Lopik, tandis qu’un second les fait rebondir sur 3 relais pour les conduire aux postes émetteurs allemands. Nos images sont distribuées. Que se passe-t-il alors ? Paris va convertir ses images en 819 lignes que, par Villers-Cotterets et Péronne, il fera remonter sur Lille en cette définition. Ainsi, les récepteurs qui « voient » Lille et Paris auront à leur disposition deux lignages. Pour simplifier les choses, il faut aussi des images en 625 pour les émetteurs hollandais et allemands. C’est à Breda que s’opère la conversion. Les récepteurs d'Europe Nord-Occidentale ont donc été servis en trois définitions ; les difficultés techniques qui résultent de cette pluralité vous sont apparues, vous savez maintenant comment elles ont été vaincues. Entre Londres et Paris existe désormais un réseau durable qui permettra non seulement des échanges de programmes de télévision, mais qui pourra aussi être utilisé pour « supporter » d’autres télécommunications. Il faut féliciter les dirigeants de la R.T.F. qui ont voulu ces résultats et les constructeurs qui I ont per~mis de les réaliser. LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE M. J. MacCONVILLE A PARIS Columbia International vient de réunir tous les membres de son organisation européenne pour sa grande Convention annuelle qui s’est tenue récemment à Barcelone. Cette Convention était présidée par M. Joseph MacConville, président de la Columbia International, assisté de trois vice-présidents : M. Sig Kusiel, M. Lacy Kastner, directeur général pour l’Europe continentale et le Proche-Orient, M. Max Thorpe, directeur général pour la Grande-Bretagne, et de tous les membres de l’état-major de Columbia International. Le grand problème évoqué au cours des travaux fut surtout celui du lancement de Salomé, super-production en Technicolor interprétée par Rita Hayworth, Stqwart Granger et Charles Laughton. Mais Columbia fêtait également le succès remporté au Festival de Cannes par le film brésilien O Cangaceiro, qui obtint le Grand Prix du film d’aventures, avec mention spéciale pour la musique, les premières prises de vues de Les Orgueilleux qu’Yves Allégret réalise au Mexique avec Michèle Morgan et Gérard Philipe, ainsi que diverses autres productions tournées dernièrement en France < Belle Mentalité, Le Portrait de son Père, L’Envers du Paradis, Leur Dernière Nuit, Julietta, etc.), en Grande-Bretagne et en Suisse. D’autre part, après J’ai vécu deux fois, Columbia annonce d’autres films en relief et en couleurs ainsi qu’un film en son stéréophonique, Les 5.000 Doigts du Docteur D. Au cours de la Convention française dont les travaux ont suivi ceux de la Convention européenne, M. MacConville a insisté sur le fait que chaque production mexicaine distribuée en France correspondait à une production française distribuée au Mexique et que chaque production allemande distribuée en France donnait une chance pour une production française en Allemagne. A l’issue des travaux de ces Conventions et avant le départ de M. MacConville, la Columbia a offert une grande réception à laquelle assistaient de nombreuses personnalités du Cinéma français, les producteurs des films français distribués par Columbia, des vedettes et des journalistes. + Films français à Berlin A la fin de la saison d’hiver 1952-53, on peut constater que la coproduction franco-italienne Le Petit Monde de Don Camillo a remporté le plus grand succès qu’un film étranger ait jamais eu à Berlin après la guerre. Fanfan la Tulipe, exploité en Allemagne par le même distributeur (Allianzfilm) , compte également parmi les plus grandes réussites étrangères. Un excellent début de la saison d’été a été la sortie à Berlin du film de Julien Duvivier, La Fête à Henriette, qui se trouve depuis cinq semaines sur les affiches du Cinéma Paris. L’œuvre de Jean Cocteau, Orphée, ayant été d’abord programmé par trois grandes salles d’exclusivité au Kurfurstendamm, est montré depuis dix-sept mois au Kiki Kurfurstendamm tous les samedis en soirée. L’intérêt du public de Berlin, surtout des intellectuels, est extraordinaire. Toutes ces réussites sont dues à Allianzfilm.