La Cinématographie Française (1953)

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*k LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 1 II CRITIQUES DES FILMS 1953 JEUNES MARIES (G.) Comédie (91 min.) Origine : Française. Prod. : C.I.C.C. -Marina Films, 1953. Réal. : Gilles Grangier. Auteurs : Scén. orig. de J. Than et J. Companeez, dial, de Ch. Spaak. Chef-Opérateur : Robert Lefebvre. Décors : Jean d’Eaubonne. Dir. de Prod. : Louis Wipf. Montage : Madeleine Gug. Chef-Opérat. du son : William Sivel. Interprètes : François Périer, Anne Vernon, Henri Genès, C. Romana, F. Lulli, L. Vedovelli, R. Sarvil, P. Frankeur, G. Tabet, R. Murzeau, F. Joux, H. Tossy. Première représentation (Paris) : 3 juin 1953. CARACTERE. — Un voyage de noces mouvementé est semé d’incidents inattendus et comiques. Le jeune couple se trouve mêlé aux intrigues politiques de deux partis, dans un village où un camp américain s’est installé. L'histoire ne vise qu’à amuser et y parvient. Le couple, François Perier-Anne Vernon anime le film et lui donne une vie intense. SCENARIO. — Jacques (F. Périer) et Cisèle (A. Vernon). partis en voyage de noces, sont contraints de s’arrêter à Montigny, en raison d’une indisposition de la jeune femme. Le bourg est envahi par les Américains, qui y ont établi une base, et les jeunes mariés trouvent difficilement un gîte. Gisèle, lorsqu’elle se réveille, après avoir dormi longtemps sous l’effet d’une piqûre, s’imagine qu’elle a été violée par un Américain, tandis que son mari part à la recherche d’un appareil photographique qui lui a été volé. Un journaliste de gauche (H. Genès) exploite l’incident contre nos alliés, tandis que le maire s’efforce d’étouffer l’affaire. Après de nombreux incidents, on découvrira que la seule imagination de Gisèle a créé le drame. Jacques ayant retrouvé son appareil, partira avec son épouse commencer sa lune de miel, tandis que le calme se rétablira à Montigny. REALISATION. — Beaucoup de détails drôles, d’idées imprévues et d’imagination. Un très bon dialogue de Charles Spaak. L’abondance d’intrigues secondaires et de matières scéniques encombrent un peu une aventure dont le thème essentiel est l’attermoiement constant des premières effusions conjugales, sujet, s’il n’est pas nouveau, qui amuse toujours. De nombreux passages, exigeant l’emploi de la langue anglaise, sont sous-titrés, sans occasionner aucune gêne. INTERPRETATION. — Le jeu très juste de François Périer, fin et spirituel artiste, est un élément de valeur qui, joint au dynamisme, à la fraîcheur et à l’entrain d’Anne Vernon, fait merveille. Ce couple, excellent, est entouré de nombreux interprètes, parmi lesquels on remarque spécialement le truculent Henri Genès, Folco Lulli, au jeu habile, et la jeune et jolie Renée Sarvil. — G. T. MARIA MORENA (G.) Drame de l’Amour (80 min.) Couleurs (V.O.) Origine : Espagnole. Prod. : Ariel. Réal. : Forqué-Lazaga. Chef-Opérateur : Berengier. Musique : Léoz Solano. Interprètes : Paquita Rico, José Monpin, Félix de Pomès, Rafael el Calvo, Alphonso Mulos, Julia Riscal, Francisco Rabal. Première représentation (Paris) : 5 juin 1953. CARACTERE. — Cette histoire passionnée est bien dans le style espagnol. Elle s’accompagne de détails gais et de très nombreuses chansons interprétées par la vedette du film, Paquita Rico. La couleur locale de l’oeuvre est accentuée par les paysages et les danses du folklore. Les costumes bigarrés des femmes et ceux des hommes, aux tons chauds, se prêtent particulièrement à la réalisation en couleurs. SCENARIO. — Un soir de Noël, un homme, le Sévïllan est mis à mort par les habitants d’un village, étant accusé d’avoir profané cette nuit sacrée en tuant Sujan. Les villageois, depuis, ont gardé le silence sur ce drame, dont ils se sentent tous responsables. Longtemps après, le fils du Sévillan, à l’âge d’homme, revient pour venger son père. Aidé de la jeune Maria Morena, il apprendra que Juan Montoya, père de Maria, avait accusé son père par jalousie, mais que le véritable auteur du crime est Cristobal, ouvrier forgeron amoureux de la jeune fille. Cristobal tue Juan, afin de l’empêcher de dévoiler la vérité et accuse le jeune Sévillan de ce meurtre. Un témoin rétablira les faits et Cristobal sera arrêté, tandis que Maria Morena et le Sévillan pourront s’aimer librement. REALISATION. — Le fond assez sombre de l’intrigue est habilement éclairé par des passages de détente. Danses et chansons, bien interprétées, donnent une valeur artistique spéciale à l’œuvre, tandis que de beaux paysages, ondés de lumière, forment des fonds très riches en couleurs, quelquefois excessives. INTERPRETATION. — Au milieu d’un groupe d’artistes au jeu consciencieux et aux moyens d’expression très poussés, Paquita Rico fait preuve de dons variés. Sa jolie voix est un de ses attraits, jointe à un physique ravissant et à un grand dynamisme. Espiègle, tendre et passionnée, elle anime le film et lui prête la valeur d’un charme indéniable. Son partenaire, José Mor.pin est typiquement espagnol. — G. T. LA DAME AUX CAMELIAS (A.) Drame sentimental (111 min.) Gevacolor Origine : Française. Prod. : C.C.F.C.-Royalty Films-Lux Films, 1952. Réal. : Raymond Bernard. Auteurs : D’après le roman d’Alexandre Dumas fils, adapt. de J. Natanson et R. Bernard, dial, de J. Natanson. Chef-Opérateur : Philippe Agostini. Musique : Francis Lopez. Décors : Léon Barsacq. Dir. de Prod. : François Harispuru. Montage : Mme Guilbert. Chef-Opérat. du son : J. Gallois. Interprètes : Micheline Presle, Roland Alexandre, Alba Arnova, G. Cervi, J. Parédès, M. Casadessus, R. Arnoux, H. Crémieux, F. Soulié, J. Clancy, J. Lehman, O. Mathot, M. Vadet, J. Brochard. Présentation corporative (Paris) : 5 juin 1953. CARACTERE. — Ce pouvait sembler une gageure de réaliser une nouvelle « Dame aux Camélias », en couleurs cette fois. Il n'en était rien pourtant et, grâce à l'habileté et à la sensibilité de l’adaptation et de la réalisation, voici là sans doute une des meilleures versions cinématographiques du roman de Dumas fils, la plus émouvante et la plus près de son œuvre. Fort bonne, la couleur ne gêne nullement l'action et met en valeur, au contraire, les robes magnifiques et les riches décors. Marguerite Gauthier est remarquablement incarnée par la fine Micheline Presle et Roland Alexandre est un romantique et convaincant Duval. SCENARIO. — Phtisique et se sachant condamnée, Marguerite (M. Presle), cherche à profiter le plus possible de la vie. Ses amants sont nombreux et fort généreux. Elle s’éprend d'un petit provincial, Armand (R. Alexandre), dont l’amour l’a touchée. Cette passion réciproque grandit de jour en jour, et Marguerite fait table rase de son passé, pour n’être qu’à Armand. Mais le père du jeune homme (G. Cervi), vient la supplier de ne pas compromettre le nom, la carrière et la famille de son fils. Ses arguments sont si convaincants que Marguerite accepte. Elle retourne à ses amants et laisse croire à Armand qu’elle s’est moquée de lui. Le chagrin hâte la fin de la « dame aux camélias », qui ne demande plus que le bonheur de revoir une dernière fois celui qu’elle a tant aimé. Armand, qui a appris son sacrifice, accourt ; elle s’éteint dans ses bras. REALISATION. — Excellemment adaptée, l’histoire célèbre reste émouvante sans cesser jamais d'être sincère et humaine. Le réalisateur a parfaitement mis en valeur ce qui fait le pathétique d’une scène comme la mort de Marguerite et qui est moins contenue dans la fin de l’héroïne que dans son attente angoissée de celui qu’elle veut revoir une dernière fois. Le dialogue, d’une grande HERITAGE ROYAL (G.) gg (Royal Heritage) (27 min.) Couleur || (V.O.) jp Origine : Britannique. Prod. : Ian Dalrymple 1952. Réal. : Diana Pine. Auteur : Dermot Morrak. L.. Chef-Opérat. : Eddie Harris. Musique : William Alwyn. Film présenté au Festival de Canlntt nés 1953. I ^ Intéressant documentaire en cou i*" leurs sur les préparatifs de la céré monie du Couronnement. De Bucking ham à Buckingham en passant pa les rues de Londres en parures d fêtes, l’abbaye de Westminster, 1 Tour de Londres, etc. Le film relat avant la lettre les diverses phases d ! — la cérémonie en expliquant les rai \ sons d’être de certains rites, e faisant l’historique des joyaux de 1 Couronne qui serviront à la cérémo nie, des carrosses qui seront utilisé: — de la garde royale qui rendra le honneurs, etc. DESTINEE ROYALE (G.) (30 min.) Origine : Britannique. Prod. : British Movitone News. Première représentation (Paris) : 2 mai 1953. Film officiel réalisé par TOffiC' .; Central d’information Britannique d' Sa Majesté, relatant par l’image 1; vie de la jeune Princesse Elisabeth depuis sa tendre enfance jusqu’à ce __ derniers temps. Montage habile d> documents amusants et émouvants oi l’on voit la Princesse, enfant, jouan avec son père George VI, adolescente se dévouant pour la cause alliée pen dant la guerre, femme, lors de soi _ mariage avec Philippe Mountbatten duc d'Edimbourg, voyageant ave' son mari dans les territoires d< l’Empire britannique, accédant enfil au trône d’Angleterre par la mor de son père, ainsi que diverses cé rémonies officielles et privées aux quelles elle assista avant son cou ronnement. — P. R. Matériel de projection 35 '16% Fournitures générales cinématographiques Distributeur régional <^> 5, Rue Larribe, 5 PARIS <8‘> L AB. 150 sobriété, est très direct et sait amu ser lorsque le film met en scène de; personnages drôles ou ridicules. Dé cors et toilettes sont d’un luxe e d’un goût certains et contribuent : assurer la justesse du récit en resti tuant si bien le cadre et l'épique. L; photographie est d’une qualité cons tante et utilise à merveille une cou leur particulièrement réussie dans le extérieurs et les scènes de jour. INTERPRETATION. — Michelin Presle est une exquise Marguerit' Gauthier, pleine d’allure, d’éléganci et de sensibilité et aussi fort libéré' des conventions théâtrales et partan très émouvante. Roland Alexandre es un jeune, enthousiaste et touchan Armand Duval. Mathilde Casadesu est une comparse pleine de rondeu (à tout point de vue). Jane Morle une fidèle et sincère servante. Trè amusantes compositions de Jean Pa rédès, en gandin fastidieux. Maurici Escande, en vieux noble entreprenant et Claude Nicot, en bénêt prétentieux Gino Cervi joue les pères nobles ave> beaucoup de naturel. — C. B. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N 1521, 6 juin 1953) PAGE 14 : LA MOME VERT-DE-GRIS, 90'. Dist. : PATHE CONSORTIUM CINEMA. FILLE DANGEREUSE, 92'. Dist. : MARCEAU. LE PROSCRIT, 92'. Dist. : COLUMBIA. LE RELAIS DE L'OR MAUDIT, 78'. Dist. : COLUMBIA. LE CHARME DE DOLORES, 92'. Dist. : DISPA. PAGE 1S : L'ESCADRILLE DE L'ENFER, 83'. Dist. : COLUMBIA. LE FAUCON D'OR, 80'. Dist. : COLUMBIA. HEIDL 85'. Dist. : COLUMBIA. A votre disposition un outil de travail complet ! AUDITORIUM : Enregistrements et mélanges optiques et magnétiques, tous reports. PLATEAU : Pour prises de vues et enregistrements de musique. MONTAGE ; Salles équipées en magnétique-optique. PROJECTION : Double-bande magnétique ou optique. POUR LE DOUBLAGE ; Détection, vérification, enregistrement magnétique en boucle. STUDIOS DE SAINT-CLOUD II, AVENUE DES PRES, SAINT-CLOUD. Tél. MOLITOR 58-70/71 V N C T II 1VI 15 APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONCPES rr»! ÏI,.r Jr. H,.1!1, E c i n e m ecc an i ca-m i lan