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EUR DERNIERE NUIT (G.)
Drame policier (98 min.)
igine : Française.
od. : C.C.F.C., 1953.
al. : Georges Lacom.be.
iteurs : Scén. orig. de J. Calhay,
3’après une nouvelle de J. Constant,
idapt. et dial, de J. Calhay.
ef-Opérateur : Philippe Agostini.
isique : Francis Lopez.
cors : Léon Barsacq.
r. de Prod. : François Harispuru.
rntage : Raymond Leboursier.
ef-Opérat. du son : J. Gallois.
terprètes : Jean Gabin, Madeleine
iobinson, Jean-Jacques Delbo, S.
Jantès, C. Didier, Guérini, M. Bar
>ey, San Juan, R. Loyer, L. Fabiole.
ésentation corporative (Paris) : 4
uin 1953.
CARACTERE. — Ce film cherche lins à rechercher l’originalité d’un jet assez classique que de le délopper le plus efficacement possible, jn de le rendre à la fois captivant émouvant. Ces deux buts sont atnts, et par la qualité de la réalidon, et par le jeu excellent de tous '. acteurs, spécialement de Jean Gaî dans un rôle à double face, celui in honnête homme-bandit, et de ideleine Robinson dans celui d’une nme sensible et courageuse. SCENARIO. — Nouvelle venue ns une pension de famille pari•nne, Madeleine (M. Robinson) , délivre que l’un des pensionnaires, iffin (J. Gabin) insoupçonnable biiothécaire municipal, est en vérité j. chef de bande, aussi audacieux e mystérieux. Dénoncé par un mplice (J.-J. Delbo) , Ruffin est arté au cours d’un hold-up, mais lo happe de la voiture cellulaire. B: retrouve son délateur et le tue. si <ur fuir la police, il va d’hôtel en ) tel où Madeleine vient le retrou> r. Ils ne tardent pas à s’aimer j regrettent de n’avoir pu faire ir vie ensemble. Au moment où i vont essayer de faire table rase | passés peu brillants, Ruffin est 'é par la police.
REALISATION. — Excellente réaliition, qui donne du relief à des perrmages et à une histoire qui, sans j'e conventionnels, n’ont pas touirs une originalité très marquée, ly a au moins deux scènes d’action trêmement spectaculaires : la pour'ite dans l’immense usine, véritable le avec ses rues, ses véhicules, ses ssants et le déploiement final du ;positif policier sur les quais de la ine. La photographie, qui est tourrs de bonne qualité, est, dans cette fuence nocturne, parfaitement mise valeur par des éclairages très réus|. Décors très vrais et prenants mme cette triste chambre d’hôtel nnant sur une salle de bal. 'INTERPRETATION. — Ce personige désabusé de raté sans espoir, •fis aussi sans faiblesse, est fort bien mpé par Jean Gabin, auquel il cole » absolument. La présence et sobriété de Madeleine Robinson rt également, merveille dans un rôle int elle rend toutes les nuances. RoIrt Dalban et Jean Lanier sont de irspicaces et ironiques policiers et | rôle de l’hypocrite mouchard a, Ijm entendu, été confié à Jean-Jaci es Delbo, qui n’a sans doute que I tort d’être trop parfait dans ce nre d’interprétation. — C. B.
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LA CINÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
CRITIQUES DES FILMS
13 Juin 1953
CARUSO (G.)
(La Légende d’une Voix) (Caruso Legenda di una Voce) Biographie romancée musicale (91 min.)
( V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Maleno Malenotti, 1951.
Réal. : Giacomo Gentilomo.
Auteurs : Scén. et adapt de G. Gentilomo, M. Malenotti, F. Palmieri et G. Soria, d’après le roman de Frank Thiess.
Chef-Opérateur : Tino Santoni.
Musique : Carlo Franci.
Décors : Boccianti et Bonetti.
Dir. de Prod. : Giamaolo Rosmino.
Montage : Eisa Dubini.
Interprètes : Gina Lollobrigida, Ermanno Randi, Mario del Monaco du Metropolitan Opéra de New York. M. von Tasnady, M. di Nardo, C. Sposito, G. Saltamerenda, L. Picasso.
Premières représentations (Nice) : 20 mai 1953 ; (Paris) : 3 juin 1953.
CARACTERE. — Se référant à des épisodes véridiques de la vie du célèbre ténor Enrico Caruso, cette œuvre nous montre ses débuts et s’arrête au moment où sa voix d'or commence à subjuguer les foules. Une intrigue sentimentale crée une note romanesque d’autant plus agréable que l’objet de sa flamme n’est autre que Gina Lollobrigida. Le célèbre ténor de la Scala de Milan, Mario del Monaco, prête sa voix au jeune Caruso et il est accompagné par la grande cantatrice Maria Von Tasnady.
SCENARIO. — Fils d’humbles ouvriers napolitains, Enrico Caruso (Ermanno Randi), après une jeunesse de pénibles labeurs, grâce à l’impresario Probascito (Gino Saltamerenda), devient l’élève du célèbre professeur Vignale (Lamberto Picasso). La mort de sa mère oblige Caruso à abandonner l’étude du chant. Plus tard, par amour pour Stella (Gina Lollobrigida), il les terminera. Quand il obtient son premier contrat à Trapani, en Sicile, croyant Stella mariée à un autre, Caruso noit son chagrin dans le vin et ses débuts sont un cuisant échec. Stella lui avoue qu’elle n’aime que lui, mais qu’il doit consacrer uniquement sa vie à l’art du chant. Après un adieu passionné à Stella, Caruso retourne au théâtre et obtient le premier des triomphaux succès qui marqueront sa vie.
REALISATION. — Dans une note fortement imprégnée de vérisme, Giacomo Gentilomo montre les débuts rudes, la pénible lutte quotidienne d’un être dont la seule joie est de chanter. Des notations fort bien venues donnent à cette biographie un côté tantôt réaliste, tantôt romanesque qui en rehaussent l’intérêt. Chants et musique sont parfaitement enregistrés.
INTERPRETATION. — Gina Lollobrigida est charmante en ses atours du début du siècle. Ermanno Randi est fort sympathique, jouant avec fougue et sincérité ce jeune chanteur menant une vie pénible alors qu’à son insu l’attend un destin hors série. — P.-A. B.
1
LE RALLYE AUTOMOBILE DU CLUB DE LA PUBLICITÉ
•ï» 85 participants se trouvaient réunis au Club de la Publicité, le 30 mai, pour le traditionnel Rallye automobile. C’est tout au long d’un itinéraire très agréable que les concurrents s’affrontèrent pour résoudre toutes les astuces et faire face à toutes les surprises. Une course de côte au ralenti les regroupa pour quelques minutes, puis ils repartirent sur des routes pittoresques pour aboutir au « Clos SaintAntoine », à Feucherolles, et c’est dans ce cadre moyennâgeux que fut servi l’apéritif.
Encore la route et tout le monde se retrouva au Moulin d’Orgeval pour un déjeuner sympathique qui termina joyeusement cette épreuve.
Une excellente journée pour tous.
LE RETOUR DE DON CAMILLO (G.)
Comédie humoristique (100 min.) (V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Francinex-Rizzoli Film, 1952.
Réal. : Julien Duvivier.
Auteurs : D’après des histoires de Giovanni Guareschi ; scén., adapt. et dial, de J. Duvivier et R. Barjavel.
Chef-Opérateur : Anchise Brizzi.
Musique : A. Cicognini.
Décors : Virgilio Marchi.
Dir. de Prod. : Pierre Cocco.
Montage : Marthe Pcncin.
Chef-Opérat. du son : W. Sivel.
Interprètes : Femandel, Gino Cervi, Delmont, Paolo Stoppa, A. Rignault, Th. Bourdelle, L. Gloria, Cl. Chapelan, T. Jacquot, Ch. Vissières.
Première représentation (Paris) 5 juin 1953.
CARACTERE. — Après le succès inoubliable remporté par le premier « Don Camillo », il n’est pas douteux que cette suite ne rencontre le meilleur accueil auprès du public. Il retrouvera dans ce film Fernandel et Gino Cervi, les deux principaux interprètes des rôles de Don Camillo et de Peppone.
SCENARIO. — Don Camillo (Fernandel), dans sa petite église montagnarde, où l’évêque l'a envoyé en pénitence, et Peppone (G. Cervi), dans sa mairie s’ennuient l’un de l’autre et de leurs éternelles discussions. Peppone obtient que Don Camillo revienne au village et l’hostilité renaît. Le grand problème de l’heure, pour le maire, est de convaincre un irrascible propriétaire de confier à la commune une partie de son domaine longeant le fleuve, afin que puisse être construite une digue qui protégera la contrée des inondations d'hiver. Don Camillo, tout en s’opposant à son vieil ennemi sur bien des points, tente de l'aider dans cette tâche, mais sans succès. Pourtant les éléments leur donneront raison à tous deux contre le récalcitrant propriétaire en provoquant une dramatique inondation qui recouvrira tout le pays. Après une dernière dispute, Peppone partira provisoirement pour la ville proche à la tête de ses administrés et Don Camillo demeurera seul dans le village inondé en attendant le retour de ses ouailles.
REALISATION. — De même qu’une histoire d’amour créait un lien léger entre les scènes du premier film, l’histoire de la digue constitue la trame sur laquelle se greffent les anecdotes capitales du film, prétextes de discorde et de réconciliation entre les deux protagonistes. Les gags font rire. La mise en scène est habile.
INTERPRETATION. — Ayant réendossé la soutane, Fernandel s’est aussitôt réincorporé au malicieux personnage qu’il avait créé avec tant de bonheur. Sensible et ironique, humain mais bagarreur, il est Don Camillo tel qu’il est entré dans la légende. Toujours fougueux, fort en voix mais brave homme, Gino Cervi a lui aussi rendu légendaire son Peppone et l’on ne peut plus imaginer autrement ce personnage. Delmont silhouette une cocasse silhouette de vieillard malicieux, et Alexandre Rignault camipe un ouvrier simple qui vend son âme puisqu'elle ne lui sert à rien. — P. R.
LE SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE (G.)
(The Sun Shines Bright) Comédie dramatique (90 min.) (V.O.)
Origine : Américaine.
Prod. : Republic Pictures, 1952.
Réal. : John Ford.
Auteurs : Scén. de Laurence Stallings, d’après de courtes histoires de Irvin S. Cobb’s.
Chef-Opérateur : Archie Stout.
Musique : Victor Young.
Dir. artistique : Frank Hotaling.
Interprètes : Charles Winninger, Arleen Whelan, John Russell, St. Fetchit, R. Simpson, L. Stossel, F. Ford.
Première représentation (Paris) : 8 mai 1953.
CARACTERE. — Film américain, social et patriotique, réalisé par John Ford. L’action se déroule dans le Kentucky, quarante ans après la Guerre de Sécession, à l’époque d'une campagne électorale où l’on évoque les anciennes passions des Nordistes et des Sudistes. De nombreuses scènes au comique classique parsèment le film.
SCENARIO. — 1905. Fairfield, petite ville du Kentucky, est demeurée confédériste. L’élection d’un Juge se prépare. Le juge sortant, Priest (C. Winninger), qui se représente à nouveau, est sympathique et modéré, mais l’Honorable Horace Maydew (M. Stone), est prêt à tout pour réussir. La fouU réclame le lynchage du noir Yot Ess (E. Emanuel), accusé à tort du viol d’une jeune Blanche. Grâce à l’intervention hardie de Priest, le jeune Noir est sauvé. Malgré les préjugés, la jolie Lucy (A. Wheelan) et sa mère (D. Jordan) — femme légère et ex-maîtresse du fils du Général Fairfield — se retrouvent, mais trop tard. Priest, dans cette affaire comme dans d'autres, écoute sa conscience, mais ses actes vont à l’encontre des désirs de la population. Pourtant, les élections lui seront favorables.
REALISATION. — Sur un sujet assez mince et classique, John Ford a su. grâce à son métier, greffer des images spectaculairement convaincantes (discours face aux lyncheurs, obsèques publiques de la prostituée, défilé de la population devant son Juge), bien que souvent utilisées, déjà. Technique très souple, bien appropriée au sujet.
INTERPRETATION. — Charles Winninger n’a certainement pas eu de grands efforts à accomplir pour incarner son personnage de Juge sympathique. Ce brave homme aux cheveux blancs est, en effet, de ceux que le public aime à voir à l’écran pour leur bonhomie et l’humanité qu’ils savent conférer à leurs rôles. Arleen Wheelan est jolie. John Russell, amoureux de la précédente, est grand et fort. Tous les autres acteurs, peu connus, silhouettent bien leurs personnages. — P. R.
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