La Cinématographie Française (1953)

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; LAciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE ASPHALTE (S.) (Minderjarige) Film social (85 min.) (V.O.) Origine : Autrichienne. Prod. : Savoy Film. Réal. : Hérald Robbeling. Chef-opérateur : Walter Partsch. Musique : Roly Kova. Interprètes : Hannerl Matz, Henzi Farda, Elfriede Garden, Kurt Vitteck. Monika Sigmund. Première représentation (Paris) : 12 juin 1953. CARACTERE. — Film à sketches d’origine autrichienne, à tendances sociales illustré de scènes d’esprit « osé » — mais ne franchissant pas les limites de la decence habituellement de mise à l'écran — relatant les aventures de quelques adolescents contraints par la vie à mûrir très vite. Ce film mélodramatique s'adresse à un public avide d images audacieuses. V.O. seulement et interdit aux moins de 16 ans. SCENARIO. — Après un rapide exposé sur les nécessités de la vie contemporaine dans une ville comme Vienne qui a subi et subit encore les effets de la guerre, le commentateur porte l’accent sur quelques cas particuliers d’adolescents abandonnés à eux-mêmes. Premier cas : Pour gagner sa vie, une jeune fille de dix-sept ans danse légèrement vêtue dans un cabaret très particulier. Le premier soir, elle tombe entre les griffes d'un séducteur averti. La jeune fille est écœurée de ce qu’elle a dû faire et, se voyant déshonorée, devient une professionnelle du plaisir. Deuxième cas : La police vient arrêter chez lui un malfaiteur. Sa femme et ses deux enfants restent seuls sans ressources. Son fils, quinze ans, pour nourrir sa famille, cherche du travail, mais trouve plus facile de voler un portefeuille, puis un vélo et enfin de prendre, dans une bande de cambrioleurs, la place laissée vacante par son père. Troisième cas : Un adolescent de dix-sept ans est affligé d'une affreuse infirmité et ne rencontre partout que raillerie et mépris. Révolté, il achète un revolver et tue un chauffeur de taxi. Quatrième cas : Une enfant de treize ans est contrainte par sa mère d'aller vendre le soir dans les cabarets des fleurs qu’elle a cueillies précédemment dans les cimetières. N’étant pas parvenue un soir, à vendre ses fleurs, l’enfant demande de l’argent à sa sœur, une prostituée, qui le lui procure après l’avoir incitée à danser nue devant un « client ». Rentrée chez elle, l’enfant est obligée de subir « d'odieux traitements » de la part de son beau-père, un ivrogne. Désespérée, elle aussi, l’enfant part en courant et se fait tuer par une automobile. REALISATION. — Ces récits des sketches formant le scénario sont éloquents. Techniquement le film est bien fait. Les images sont cadrées avec art, ne montrant que ce qu’il est possible de faire voir. Le montage est nerveux donnant bien l’impression de la vie fiévreuse menée dans ces milieux et la sonorisation en jazzhi.t accentue encore cet effet. INTERPRETATION. — Aucun acteur, adolescent ou adulte, n’est connu. Si du fait de l’outrance de leur personnage, ces derniers ont une certaine tendance à « charger », les jeunes, au contraire sont sobres et conva.ncr.nts, autant que leur rôle le leur permet. — P. R. ACHAT VENU Els BOIDET SPÉCIALISTES DE CINÉMAS 25, Bd Polisonnière PARIS (2) -Tél. Gui. 57-01 CRITIQUES Jui L'HOMME QUI REGARDAIT PASSER LES TRAINS (A.) (The man who watched train go by) Drame policier (92 min.) En couleurs (V.O.-D.) Origine : Britannique. Prod. : Raymond French 1952. Réal. : Harold French. Auteurs : Harold French, d’après le roman de Georges Simenon. Musique : George Réville. Dir. de Prod. : J. Wyllemetz. Montage : Y. Perrin. Interprètes : Claude Rains, Marta Toren, Marius Goring, Anouk Aimée, Ferdy Mayne, Lucy Mannheim, Félix Aylmer, Herbert Lom, Eric Pohlman. Première représentation (Paris) : 5 juin 1953. Présentation corporative (Paris) : 8 juin 1953. CARACTERE. — Film policier, en couleurs adapté d’un roman de Georges Simenon et interprété par de bons comédiens, dont Claude Rains et Marta Toren. L’action se déroule à Paris, mais les Français que l’on y présente sont assez peu sympathiques. Les scènes dramatiques sont convaincantes. SCENARIO. — Popinga (C. Rains) est un vieil employé d’une firme hollandaise. Sa vie familiale, réglée, monotone, lui fait regretter de ne pas emprunter les trains qu’il regarde passer avec envie. Comprenant un jour que son patron, De Koster, l’avait grugé, il se bat avec lui et, le croyant noyé, et responsable de cette mort, il s’enfuit à Paris en emportant une importante somme d’argent. Arrivé à destination, il se rend chez Michèle (M. Toren), aventurière et maîtresse de De Koster, mais celleci le chasse. Pourtant, après avoir reçu la visite de l’inspecteur Lucas (M. Goring) qui enquête sur la mort de De Koster, Michèle apprenant que Popinga a beaucoup d'argent, le recherche, le retrouve et tente par tous les moyens de s'approprier les billets de banque. A la suite d’une fausse manœuvre, Popinga croit que Michèle l’a dénoncé à Lucas et la tue. Lucas l’arrête aussitôt après son crime, alors qu’il a perdu la raison. REALISATION. — Le metteur en scène est un habile technicien dont on a souvent apprécié les mérites. II sait donner l’importance nécessaire aux scènes capitales, mais le scénario qui semble avoir été très librement adapté de Simenon, ne lui a pas permis de conférer à son film un peu de cette atmosphère parisienne si chère au grand romancier. INTERPRETATION. — Claude Rains, en comédien sensible, sobre, émouvant, racé, a su rendre attachant son personnage qui est, au fond, sympathique. Marta Toren, très belle, a surmonté avec talent l’écueil d’un rôle antipathique. Marius Goring, à la présence distinguée et au sourire ironique, est l’un des meilleurs comédiens anglais. Anouk Aimée fait une apparition dans un rôle sans consistance. — P. R. 4 LE TRIO RAISNER fait ses débuts au cinéma Le Trio Raisner qui vient de gagner avec une interprétation à l’harmonica le Grand Prix du Disque 1953, fait ses débuts au Cinéma. Le Trio est, en effet, l’interprète de Harmonica en Forêt, un court métrage qui sort avec Une Fille Dangereuse. Albert Raisner, chef du Trio Raisner, a d’autre part composé la musique du film de Maurice Chevalier, Mon Petit Village, moyen métrage sur Ménilmontant et les souvenirs de Maurice Chevalier — le Trio Raisner interprète cette musique — c’est la première fois que toute la musique d’un film est interprété uniquement à l’harmonica. DES FILMS n 1953 — ~J UNE REINE EST COURONNEE (G.) (A Queen is Crowned) Document d'actualités (85 min.) Technicolor (V.O.-D.) ZAMBA (G.) Film d’aventures (75 min.) (VO-) Origine : Américaine. Prod. : Maurice H. Conn, 1949. Réal. : William Berke. Auteur : Scénario Barbara Worth. Chef-Opérateur : James M. Brown. Musique : Raoul Kraushaar. Décors : Fred Preble. Montage : Martin G. Cohn. Interprètes : Jon Hall, June Vincent, George Cooper, Jane Nigh, George O’Hanlon, Beau Bridges. Première représentation (Paris) : 17 juin 1953. CARACTERE. — Film d’aventures du style « jungle », de construction classique. D’habiles cadrages permettent de voir, en liberté, des animaux sauvages, qui sont mêlés à une action dramatique, dont le héros est un garçonnet. V.O. seulement. SCENARIO. — Un garçonnet et sa mère, veuve de guerre, se rendent par avion de Dakar à Darobie. Une panne les oblige à sauter en parachute. Le gosse heurte une pierre en tombant et perd la mémoire. Il est recueilli par un gorille, auquel il donne le nom de Zamba. Pendant ce temps, la mère de l’enfant est découverte par des chasseurs de fauves qui la soignent. La sœur de celle-ci et un hurluberlu de ses amis viennent les rejoindre en pleine brousse en sautant, eux aussi, en parachute. Tout le monde part ensuite à la recherche de l’enfant qui est bientôt découvert et ramené à la raison, puisqu’il désirait rester dans la jungle REALISATION. — Ce film a été tourné dans des décors de jungle bien imités et un excellent montage permet de donner l’illusion de la coexistence des humains et des animaux sauvages en liberté. L’ensemble peut convaincre un public juvénile. Origine : Britannique. Prod. : Sir Castleton Knight-J. Ar thur Rank Org. 1953. Auteur : Texte de Christopher Fry commentaire de Sir Laurence Oli vier. ,p Musique : Guy Warrack, avec le con L cours de 700 choristes du « Roya Choral Symphony ». Première représentation (Paris) : 1 juin 1953. CARACTERE. — Le couronnemen de la Reine Elisabeth II d’Angletern qui a bénéficié des plus important et efficaces moyens de propagande est, grâce à ce film intégralemen conservé vivant, avec ses fastes, se rites et ses couleurs. Document atta chant par la belle harmonie des uni formes chamarrés, des robes et de: traînes majestueuses, des défilés im peccables, de la mise en scène de li cérémonie même du couronnement e émouvant vers la fin par l’enthou siasme de la foule et la simplicité d< la famille royale. Ce film a déj; trouvé auprès du public françai: avide de spectacle, l’accueil qu’i méritait. Grâce au grand nombre dt caméras utilisées, les cadrages son judicieusement choisis, mettant bier en valeur tout ce qu’il faut voir ei le montage habile rompt toute mo notonie. Avant les cérémonies mêmes di couronnement, le film présente l’Angleterre et l’Ecosse en quelques ima ges bien venues. — P. R. M.I.R PROECLAIR MIROIRS INCASSABLES 8, rus Vlllebardouln PIRIS-3’ TUR 88-75 INTERPRETATION. — Les acteurs sont peu connus, mais tous interprètent leurs rôles avec le maximum de conviction. Le garçonnet est vif, spon tané et insouciant. Jon Hall est fort et sympathique. June Vincent est blonde et charmante. — P. R. / Qualité cl’ ab&td H LIVRÉ AVEC GARANTIE de 5 ANS Les ETS BERTRAND FAURE Agents Régionaux : LYON MARSEILLE BORDEAUX LILLE NANCY RENNES ALGER CASABLANCA TUNIS etc... Société à Responsabilité Limitée au Capital de 225 millions de francs 20, RUE HOCHE PUTEAUX Tél : LONgchamp 32-32 (6 lignes groupées) VOUS PRÉSENTENT Le B. F. 323 (Type MARIVAUX) à carcasse à ressorts “ôpeda” : 11 l