La Cinématographie Française (1953)

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LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE _ . . . LA PRODUCTION FRANÇAIS Jean GABIN est ia Vedette de LA VIERGE DU RHIN le nouveau film de Gilles Grangier Jean MARAIS et Dany ROBIN réunis à nouveau dans J U L I E T T A L’ouvrage de Pierre Nord, La Vierge du Rhin, est actuellement porté à l’écran par Gilles Grangier, pour Véga-Films. Ce roman, adapté et dialogué par Jacques Sigurd, est un des meilleurs sujets du célèbre romancier. L’ambiance dans laquelle il se déroule, parmi les mariniers du Rhin, permet des effets photogéniques intéressants dans une atmosphère d'un cadre inédit. Après deux semaines de prises de vues aux studios de Billancourt et quatre jours d'extérieurs dans le jardin d'une villa du Vésinet, toute l’équipe passera trois semaines à Strasbourg. D’importants appuis ont permis à l’administrateur du film, Evrard de Rouvres, d’obtenir le concours de la flotte d’automoteurs de la « Communauté de navigation française rhénane » ainsi que le libre accès aux installations portuaires de Strasbourg, comprenant un appareillage des plus modernes, une intense activité et un perpétuel mouvement de bateaux. Un voyage est prévu, à bord d'un de ces modernes automoteurs sillonnant le Rhin, ce qui permettra d'enrichir le film de vues de la classique Loreleï et des rives, d’une sauvage grandeur, bordant le fleuve entre Coblence et Mayence. Le sujet dramatique de Pierre Nord est riche d’éléments psychologiques. FICHE TECHNIQUE " LA VIERGE DU RHIN Titre : LA VIERGE DU RHIN. Prod. : Véga Films. Vente à l'étranger : Sirius. Réal. : Gilles Grangier. Assist.-Réal. : Jean Lefèvre, A.-M. Bloch. Auteur : Roman de Pierre Nord. Adapt. et dial. : Jacques Sigurd. Chef-Opérateur : Marc Fossard. Cameraman : Roger Duculot. Assist.-Opérateurs : René Schneider, Clovis Théry. Décors : Jacques Colombier. Assist.-Décorateur : Jean André. Administrateur : Evrard de Rouvres. Administrateur adjoint : Jean Kerchner. Montage : Paul Cayatte. Assist.-montage : Nicole Colombier. Chef-Opérat. du son : Philippe Goumy. Recorder : Hallier. Perchman : Loiseau. Photographe : Marcel Bougueraud. Script-Girl : Guillon. Régisseur général : Robert Bossis. Régisseur extérieurs : Albert Volpère. Accessoiriste : Raymond Lemoigne. Secrétaire de Prod. : Yvonne Rocques. Maquilleuse : Michèle Peguero. Coiffeuse : Odette Bevoyer. Habilleuses : Laurence Clairval, Germaine Scaiola. Tapissier : Thiébault. Enregistrement : Western. Studios : Billancourt. Extérieurs : Strasbourg. Commencé le : 27 avril. Propagande : Jeanne Rey. Interprètes : Jean Gabin, Renaud Mary, Olivier Hussenot, Claude Vernier, Dinan, Nadia Grey, Elina Labourdette, Andrée Clément. Sujet (genre) : Drame psychologique. Cadre-époque : Moderne. Résumé du scénario. — L’ancien prisonnier de guerre, Jacques Ledru (J. Gabin), propriétaire d’une compagnie de navigation, rentre à Strasbourg et cherche à se venger de Maurice Labbé {R. Mary), qui lui a pris sa femme. Il repart, renonçant à sa haine devant l'attitude intéressée de son épouse et, le soir-même, Labbé est tué. Jacques est recherché par la police, mais Maria Mester (N. Grey), fait découvrir le vrai coupable. Ledru, innocenté, trouvera en Maria la consolation de ses épreuves. sentimentaux et policiers, fournissant à Jean Gabin un rôle aux nombreuses possibilités. Prisonnier de guerre rentrant à Strasbourg, mécanicien à bord d'un automoteur, il est, en réalité, le chef d'une grande compagnie de navigation. Sa femme s’est remariée et Gabin veut se venger de l’homme qui lui a pris sa femme et son affaire. Notre héros sera soupçonné du meurtre de cet individu. Traqué, poursuivi, il retrouvera le calme et son innocence sera prouvée grâce à l'intervention de la fille d'un mari Jean Gabin et Elina Labourdette, principaux interprètes de LA VIERGE DU RHIN (Cliché Sirius.) nier, la belle Maria, qui lui apportera son amour et sa sincérité réparatrice. Nadia Grey interprète ce dernier pei’sormage et sera la partenaire de Gabin. Elina Labourdette, Andrée Clément, Renaud Mary, Olivier Hussenot, Claude Vernier et Dinan complètent l’interprétation. Nous avons eu l’occasion d’entrevoir Jean Gabin et Nadia Grey à Billancourt, tournant dans un décor qui étau la reconstitution des bureaux d’une Compagnie de Navigation de Strasbourg, Le souci de l’exactitude était poussé si loin que des meubles avaient été prêtés par la Compagnie et transportés à Paris. Sur le plateau voisin, on pouvait voir la construction en cours des cabines d’un automoteur, dans lesquelles Gilles Grangier poursuivra la réalisation de cette production. Evrard de Rouvres, après nous avoir donné tous ces détails, a souligné l’importance exceptionnelle du devis de production de La Vierge du Rhin, rien n’ayant été négligé pour faire de cette œuvre un grand film de caractère international. Ralph Habib n’est pas au bout de ses peines. Il a réalisé un film sur la prostitution, Les Compagnes de la Nuit, avec Françoise Amoul, Raymond Pellegrin, Nicole Maurev, Marthe Mercadier, Pierre Cressoy, Suzy Prim, Jane Marken et le petit Christian Fourcade, un film sans hypocrisie, sans complaisances équivoques. Un film qui dit : Personne ne doit ignorer qu’une jeune fille arrivant à Paris a cinquante chances sur cent d’être littéralement enlevée par des souteneurs à qui « l’on donnerait le Bon Dieu sans confession ». Le délicieux couple formé par Jean Marais et Dany Robin, qui avait été réuni, pour la première fois, dans Les Amants de Minuit, se retrouve à nouveau, aux studios de Boulogne, pour la réalisation de Julietta. Louise de Vilmorin, dont un certain nombre de romans, parmi lesquels Une scène de JULIETTA, avec Dany Robin et Jean Marais. (Cliché Columbia.) Le Lit à Colonnes, ont été portés à l’écran, est l’auteur de la fraîche et plaisante aventure, adaptée et dialoguée par Françoise Giroud, que Marc Allégret porte aujourd'hui à l’écran. Ce bon sujet, dont l’héroïne, Julietta, est interprétée par Dany Robin, retrace les incidents plaisants survenant à une jeune fille débordante d’imagination, à l’âge où l'on pense beaucoup à l’amour sans bien le connaître. Troublée par le charme certain d’un homme élégant, d’une cinquantaine d’années, auquel elle a accordé sa main, créé par Bernard Lancret, elle éprouve cependant une certaine nostalgie. Son intuition et ses rêves lui font entrevoir que son idéal ne sera pas réalisé par ce mariage. Le bienheureux facteur hasard est heureusement là pour placer sur son chemin l’homme plus jeune et également plus simple qui fera son bonheur. Jean Marais, sous l’aspect d’un avocat de province, incarne cet être auquel rêvent les jeunes filles. Voilà, en quelques mots, le résumé d’un scénario qui sera parsemé d’aventures pittoresques et gaies, d’incidents imprévus, de situations originales, lorsque Jean Marais hébergera chez lui, en même temps, sa fiancée et une jeune fille inconnue. L'histoire débutera à Arcachon, au cours de la saison d’été, pour se terminer dans une propriété campa Que des milliers de ces jeunes femmes disparaissent sans que la police puisse agir... Or la Censure s'apprête, dit-on, à brandir ses foudres. Qui veut-on protéger, se demande alors le metteur en scène, si les pères-la-pudeur réclament le droit de protéger les protecteurs en limitant l’exposé honnête d’une œuvre dont le seul but est justement de prévenir. C’est comme si l’on interdisait de parler de cancer, de tuberculose ou de syphilis, sous prétexte que ca sont là des sujets dangereux. gnarde, située aux environs de Poi tiers. Des extérieurs sont donc pré vus dans cette dernière ville, ainé que sur la plage familiale de la côt d’argent, qu’abrite le paisible bassi: où vog lit les légers voiliers des es tivants. Marc Allégret tourne ce film, à u: rythme doublement rapide dans l’évol I lution des scènes et dans l’exécutior1 Il nous a été rarement donné d’as sister à la réalisation d’un plan d travail aussi serré sans un instant d repos, les changements d’emplace ments et d’éclairages, minutieusemen préparés, s’effectuant à une allur vertigineuse, tandis que le metteu en scène fait répéter ses interprète et règle leurs jeux de scènes, dan I un vaste complexe dessiné par d’Eau bonne, représentant le rez-de-chaus sée et l’escalier de l’habitation spa cieuse et confortable de l’avocat dPoitiers, où se déroulent les plus im portantes scènes de Julietta. Une ingénieuse précaution a fai enregistrer par Henri Alekan, seloi les désirs de Marc Allégret, différen tes versions pour la fin du film, afii de pouvoir choisir, au moment di montage, celle qui semblera la plu satisfaisante. Nous ne voudrions par clore ce quelques lignes sans signaler la pré sence dans cette production Indus films-Pierre Braunberger, de Denisi Grey, amusante mère de famille, di Jeanne Moreau, jeune artiste qu vient de créer un rôle important dan Dortoir des Grandes, également ave' Dany Robin et Denise Grey, et de 1; fraîche et jolie ingénue, Nicky Ber ger. — G. Turquan. FICHE TECHNIQUE "JULIETTA"... Titre : JULIETTA. Prod. : Indus-Films-Pierre Braun berger. Réal. : Marc Allégret. Assist.-réal. : Vadim, Pierre Blondy Auteur : Louise de Vilmorin. Adapt. et dial. : Françoise Giroud Chef-Opérat. : Henri Alekan. Cameraman : Tiquet. Assist.-Opérat. : Foucard, Menvielle Décors : D’Eaubonne. Assist.-Décor. : Jacques Gut, Danie: Guéret. Dir. de Prod. : Claude Ganz. Montage : Suzanne Troye. Assist.-montage : Roger Cacheux. Chef-Opérat. du son : Calvet. Recorder : Jean Philippe. Perchman : Maurice Dagonneau. Photographe : Serge Beauvarlet. Script-girl : Suzanne Durrenberger Régisseur général : Georges Testard Régisseur extérieurs : René Turbeaux Accessoiristes : Terrasse, Dosnon. Secrét. de Prod. : Simone Nuytteus Maquilleuse : Gisèle Jacquin. Coiffeuse : Simone Knapp. Habilleuse : Simone Henry. Tapissier : Bourbotte. Enregistrement : Simo. Studios : Boulogne. Extérieurs : Poitiers, Arcachon. Corbeil. Commencé le : Ier juin 1953. Propagande : Mme Boisnard. Interprètes : Dany Robin. Jean Marais, Jeanne Moreau, Bernard Lancret, Georges Chamarat, Denise Grey, Nicky Berger, François Joux Sauvai, Terrasse. Sujet (genre) : Comédie. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Le Prince d’Alpon (B. Lancret), homme d’âge mûr, est fiancé à une jeune fille imaginative, Julietta (D. Robin). Sa maîtresse. Rosie Facibey (J. Moreau), très dépitée, se fiance avec André Landrecourt (J. Marais). Tiraillé entre les deux jeunes filles, Landrecourt finira par tomber amoureux de Julietta, tandis que Rosie épou , sera d’Alpon. ♦ "LES COMPAGNES DE LA NUIT"