La Cinématographie Française (1953)

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LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE CRITIQUES DES FILMS i l 27 Juin 1953 L'HOMME AU MASQUE DE CIRE (A.) (House of Wax) Film d'épouvante (96 min.) En relief et couleurs (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Bryan Foy 1953. Réal. : André de Toth. Auteurs : Scénario de Crâne Wilbur, d’après l'œuvre de Charles Belden. Chefs-Opérateurs : Bert Glennon et Peverell Marley. Musique : David Buttolph. Dir. artistique : Stanley Fleischer. Décors : Lyle B. Reifsnider. Montage : Rudi Fehr. interprètes : Vincent Price. Frank Lovejoy”,* Phyllis Kirk, Carolyn Jones, Paul Picemi, Roy Roberts, Angela Clarke. Paul Cavanagh, Dabbs Greer, Charles Buchinsky, Reggie Rymal, Philip Tonge. Supervision pour le Natural Vision : H.L. Gunzburg. Première représentation (Paris) : 17 juin 1953. CARACTERE. — Troisième film en relief présenté en France cette année, cette production en couleurs utilise les possibilités de ce nouveau procédé de réalisation pour renforcer l’action. Le sujet impressionnant, dont un grand nombre de vues représentent un musée de cire, offre des moyens d’expression particulièrement bien exploités par le relief et des scènes spectaculaires qu’enrichit lia couleur. SCENARIO. — En 1900, à New York, le professeur Henry Jarrod (V. Price), créateur d’un musée de cire dont il a modelé les personnages, disparaît au cours de l’incendie du musée, allumé par son associé, Mattew Bucke (R. Ro|berts), désireux de toucher la prime d’assurance. Un certain temps après, Burke est étranglé ainsi que sa maîtresse Cathy (C. Jones), par i Jarrod, affreusement défiguré et devenu fou. Ce dernier vole les corps à la morgue, les imprègne de cire et les fait figurer dans son nouveau musée. Sue Allen (P. Kirk) a échappé de justesse à Jarrod qui rêve de s’en emparer pour [utiliser son cadavre. La jeune fille, devenue la proie du monstre, sera délivrée par Brennan (F. Lovejoy) iu moment où la cire bouillante va a recouvrir. Jarrod, tentant de s’enfuir, sera précipité dans la cuve. REALISATION. — L’impression du ■elief est excellente et les images (agnent en profondeur ce qu’elles perdent en étendue. Le maquillage lu monstre, très habilement exécuté, îst saisissant. La couleur, très réuslie, donne toute leur valeur à des scènes tragiques tel que l’incendie lu musée. La fin du film, particulièrement terrifiante, est un succès. Quelques brefs passages de détente, Présentent des attractions propres à nontrer les possibilités du relief. INTERPRETATION. — La composiion de Vincent Price, infirme et déiguré, est très troublante. Il a su endre toute la démente horreur de ion personnage avec une grande sincérité. La jolie Phyllis Kirk exprime 'angoisse et la terreur avec un sens lramatique très juste. Bonne création, très sobre, de Vincent Price. Amusante attraction, très adroite, de leggie Rymal. — G. T. ♦ COLETTE MARS A TOKIO '!• Quatre grandes vedettes françaies de l’écran et un metteur en scène feront invités à Tokio l’automne >rochain, à l’occasion d’un festival lu Cinéma français A cette occasion, Colette Mars a té engagée pour chanter dans le principal cabaret-théâtre à Tokio et era au Festival l’ambassadrice de a chanson française. CHARLIE CHAN A MEXICO (G.) (The Feathered Serpent) Policier (61 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Monogram Production 1948. Réal. : William Beaudine. Auteur : Oliver Drake. Chef-Opérateur : William Sickmer. Musique : Edouard J. Kay. Décors : Allen K. Wood. Montage : Ace Herman. Interprètes : Roland Winters, Keye Luke, Victor Sen Yung, M. Moreland, R. Livingston, B. Jons, N. Asther, C. Forman, L. Dennison. Première représentation (Paris) : 10 juin 1953. CARACTERE. — S’intégre dans la série des aventures du détective chinois qu’un grand nombre de films ont rendu célèbres. L'intrigue se situe cette fois au Mexique, où un groupe de savants recherche un temple astèque dans lequel est caché un trésor. Incidents dramatiques et effets de surprise se multiplient jusqu'à la conclusion clairvoyante de Charlie Chan. SCENARIO. — Charlie Chan (L. Winters), en vacances au Mexique avec ses deux fils, trouve sur son chemin le professeur Scott épuisé, et l’amène au village de San Pablo, où un groupe de savants allait à sa recherche. Scott avait disparu depuis un certain temps , ainsi que le professeur Farnsworth, partis tous deux à la recherche d’un temtemplc asteque. Chan accompagne l’expédition, comprenant Joan, sœur de Farnsworth et fiancée du professeur Stanley. Le détective découvrira le temple où le professeur est séquestré par des complices de Stanley, qui cherche à s’approprier le trésor caché dans une sépulture. Justice sera faite et Farnsworth libéré. REALISATION. — Scénario bien construit, avec un bon dosage d’aventures tragiques et d'épisodes gais, dus à des personnages accessoires. Différentes énigmes ne trouvent leur explication qu’à la fin du film. Quelques extérieurs de brousse donnent un cachet spécial aux images. Le rythme est rapide et l’enchaînement des faits très serré. INTERPRETATION. — Roland Winters tient, une fois de plus le rôle de Charlie Chan, qui fit sa célébrité. Calme, froid, lucide, sobre dans ses effets, il est excellent et constitue l’attrait capital du film. Il est entouré de nombreux personnages, aux possibilités d’interprétation assez réduites, par des créations de faible étendue, parmi lesquels on remarque Mattan Moreland et Keye Luke. G. T. L'ENQUETE EST CLOSE (G.) (Circle of Danger) Comédie dramatique (86 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : David E. Rose et Joan Harri son, 1951. Réal. : Jacques Tourneur. Auteur : Philip MacDonald. Chef-Opérateur : Oswald Morris. Musique : Robert Farnon. Décors : Duncan Sutherland. Dir. de Prod. Fred C. Gunn. Montage : Alan Osbiton. interprètes : Ray Milland, Patricia Roc, Marius Goring, Hugh Sinclair, Nauton Wayne, Marjorie Fielding, Edward Rigby, John Bailey, Colin Gordon, Dora Bryan. Première représentation (Paris) : 12 juin 1953. CARACTERE. — Comédie dramatique à tendance policière, relatant les péripéties d’une enquête privée menée en Angleterre par un citoyen américain. L'action, construite suivant les normes habituelles, est attachante. Intelligente interprétation de Ray Milland, Patricia Roc et Marius Goring. V.O. seulement. SCENARIO. — Ayant appris que la balle qui a tué son frère, en 1944 n’était pas allemande, Clay Douglas (R. Milland), citoyen américain, se rend en Angleterre pour effectuer une enquête auprès des survivants du commando anglais dont son frère faisait partie, à la suite de son engagement. Tour à tour, il visite un mineur gallois, puis le capitaine du commando, Hamish Mc Arran (H. Sinclair), écossais, à l’accueil glacial et enfin Sholto Lewis (M. Goring), ancien lieutenant devenu maître de ballet. Aucun d’entre eux ne semble vouloir renseigner Clay. Poursuivant son enquête, celui-ci, qui entre temps a fait la connaissance d’une jeune fille, Elspeth (P. Roc), à laquelle Hamish fait la cour, apprend d’un ancien de l’I. S. que son frère a été tué par Hamish. Celui-ci consent au duel au fusil, auquel le convie Clay, mais Sholto parvient à temps pour expliquer à Douglas que son frère a été exécuté pour avoir, en refusant d'obéir à un ordre, mis en danger tous les hommes du commando. Clay retournera donc aux Etats-Unis, mais accompagné d’Elspeth. REALISATION. — Le scénario est intéressant et bien construit, mais on peut regretter que la mise en scène, pourtant habile, accentue l’aspect mystérieux et inquiétant de certains personnages. Le caractère du film en est accru. INTERPRETATION. — Tous les rôles sont tenus avec conviction par de bons comédiens, qui jouent avec sobriété. Ray Milland est sympathique et direct. Patricia Roc, charmante et nuancée, Marius Goring excentrique mais rusé et Hugh Sinclair, flegmatique, réfléchi, discret. — P. R. LES ENSORCELES (G.) (The Bad and the Beautiful) Comédie dramatique (116 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : John Houseman 1952. Réal. : Vincente Minnelli. Auteurs : Scénario de Charles Schnee d’après une nouvelle de George Bradshaw. Chef-Opérateur : Robert Surtees. Musique : David Raksin. Dir. artistique : Cedric Gibbons. Décors : Edwin B. Willis et Keogh Gleason. Interprètes : Lana Turner, Kirk Douglas, Walter Pidgeon, Dick Powel, Barry Sullivan, Gloria Grahame, Gilbert Roland, Léo G. Carroll. Vanessa Brown, Paul Stewart, Ivan Triesault. Première représentation (Paris) : 19 juin 1953. CARACTERE. — Six Oscars ont récompensé les qualités artistiques et techniques de cette réalisation, qui comprend une interprétation hors de pair inscrivant en tête d’affiche Lana Turner, Kirk Douglas, Walter Pidgeon et Dick Powell. Le sujet, aux incidents dramatiques, se déroule à Hollywood dans les milieux cinématographiques, et montre les réactions égoïstes d'un homme sacrifiant toute affection à sa carrière. SCENARIO. — Un jeune producteur, Jonathan Shields (K. Douglas) sacrifie son meilleur ami, le metteur en scène Fred Amiel (B. Sullivan) , et prend un autre réalisateur pour sa première grande production. Ayant choisi comme vedette la jeune figurante Georgia (L. Turner) , il la rendra célèbre, mais refusera son amour. Jonathan se brouillera également avec un écrivain, Bartlow (D. Powell) dont il porte les sujets à l’écran, ayant favorisé l’infidélité de sa femme Rosemary (G. Grahame). Huit ans plus tard, Jonathan, ruiné, fait appel à son ancien collaborateur Harry Pebbel (W. Pidgeon) qui convoque Fred, Georgia et Bartlow, et leur demande d’accepter de tourner dans un film que prépare leur ancien ami. Tous trois pardonneront et décideront d’aider Jonathan en collaborant à nouveau avec lui. REALISATION. — Direction artistique, décors, costumes, photographie et dialogues ayant été récompensés par des Oscars, il ne reste donc qu’à signaler que toutes ces qualités forment un ensemble de grande valeur. L’atmosphère dramatique est soutenue de la meilleure manière et le sujet, parfaitement construit, comprenant trois aventures séparées, réussit à les lier avec tant d’habileté qu’elles forment un tout très homogène. INTERPRETATION. — Kirk Douglas, qui a le rôle le plus important, joint à un certain cynisme une fantaisie et une fugue peu communes. Il rend admirablement les qualités de cœur que son égoïsmle dissimule. Son jeu intelligent est très varié. Lana Turner, séduisante, dynamique, faisant preuve de nombreuses qualités dramatiques, exprime la passion ou le désespoir avec intensité. Walter Pidgeon, Dick Powell et Barry Sullivan, tous trois pleins de mesure et d’adresse, se font remarquer par leur sobriété et leur finesse. Gloria Grahame, qui a obtenu pour cette création l’Oscar du meilleur second rôle féminin, enchante par ses réactions impulsives, son esprit et sa verve. — G. T. (A) Pour adultes seulement. (G.) Pour tous publics. (S.) Officiellement interdit aux enfants. — NOUS SOMMES ACHETEURS — FILMS MUSICAUX DE COURT MÉTRAGE SEULEMENT EN 16 mm. ET 35 mm., TÉLÉVISION, POUR L’ANGLETERRE, CANADA ET LES ÉTATS-UNIS AVEC TOUS DROITS. Ecrivez : BRITiSH NEWSREELS LTD., 147 WARDOUR STREET, 10ND09I, W. I. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1523, 20 juin 1953) PAGE 17 : LE PERE DE MADEMOISELLE, 100'. Dist. : CINE SELECTION. LE SILLAGE DE LA MORT. 82'. Dist. : COLUMBIA. L'ENVERS DU PARADIS, 96'. Dist. : COLUMBIA. 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