La Cinématographie Française (1953)

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LA dNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE MA COUSINE RACHEL (G.) (My Cousin Rachel) Drame (97 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Nunnally Johnson, 1952. Réal. : Henry Koster. Aut. : Scén. de N. Joannon, d'après le roman de Daphné du Maurier. Chef-Opérateur : Joseph La Shelle. Musique : Franz Waxman. Dir. artistiques : L. Wheeler, J. de Cuir. Décors : Walter M. Scott. Montage : Louis Loeffler. Interprètes : Olivia de Havilland, Richard Burton, Audrey Dalton, R. Squire, G. Dolenz, J. Sutton, T. Owen, J. M. Kerrigan, M. Brewster. Première représentation (Paris) : 22 juillet 1953. CARACTERE. — Tragique aventure, dans le style dramatique, se déroulant dans un manoir anglais, sur les côtes de Cornouailles, à l'époque romantique. Le sujet de Daphné du Maurier pose une question qui restera sans réponse, ce qui crée une originalité dans la présentation et le dénouement. L'histoire attache dès le début et on la suit avec avidité. SCENARIO. — Philippe Ashley (R. Burton), orphelin très jeune, a été élevé par son cousin Ambrose. Ce dernier, malade, part en Italie et épouse Rachel Sangaletti (O. de Havilland). Ambrose, ayant écrit des lettres troublantes à Philippe, disant que sa femme complote contre lui, le jeune homme part pour Florence, où il apprend la mort de son cousin. Philippe revient en Angleterre dans la propriété familiale, où Rachel arrive bientôt, il est conquis par celle à laquelle il vouait une haine féroce. Très amoureux, Philippe veut épouser Rachel qui s'y refuse. Il tombe malade et soupçonne l’aimée de chercher à l’empoisonner. Au moment ou Philippe découvre une lettre susceptible d’innocenter Rachel, celle-ci meurt accidentellement. Nul ne saura jamais si elle était coupable ou innocente. REALISATION. — L'ambiance dramatique, suggérée dès les premières images, est soutenue avec une parfaite régularité. La photographie, aux sombres tonalités, y contribue aussi bien que les personnages, la musique et le dialogue. Un vieux manoir anglais, dominant les falaises galloises, est le joli cadre dans lequel se jouent une succession de scènes très prenantes, d’une croissante intensité tragique. Excellent film, soigné dans ses moindres détails. INTERPRETATION. — L’excellente interprète Olivia de Havilland, dans le rôle de Rachel, a le mérite de laisser planer l’énigme attachée à sa personne. Sa physionomie expressive a des réactions imprévues, dans lesquelles chacun cherche la clé d'un mystère. Sobre, pleine d'aisance, très grande dame, son charme illumine cette sombre aventure. Richard Burton, au jeu passionnée, parfaitement en accord avec le romantisme de l’aventure, exprime avec ardeur les sentiments excessifs de la jeunesse, allant de l’enthousiasme au désespoir. — -CLT. Georges Jaffé vient de commencer "GAMINS DE PARIS" •i» Georges Jaffé vient de commencer, pour les Films André Roy, la réalisation de Gamins de Paris, sur un scénario de Lucien Montchovet et Gaston Montho. Adapté et dialogué par Jacques Chabannes. Outre les trois jeunes protagonistes : Jacky Gencel, Marie-France et Christian Fourcade, la distribution comprend Daniel Lecourtois, Célia Cortez, Daniel Clérice, Nicole Besnard, Fernand Gilbert, Charles Lemontier, Jacques Torrens, Charles Roy, Paul Azaïs et les gosses de la Butte. Directeur de la photographie : Pierre Dolley, Directeur de production : André Roy. Décorateur : Le Barbenchon. Premier assistant : Dany Fog. Régisseur général : Georges Mahaut. CRITIQUES DES /er Août 1953 FILMS i Vichy... Locarno... Knokke-le-Zoute... et aussi succès populaire aux « Marignan »-« Marivaux », où le public s'amuse follement et applaudit le film de Marcel L'Herbier, LE PERE DE MADEMOISELLE. (Cliché F. A. O. -Ciné Sélection.) LA PRISONNIERE DE LA TOUR DE FEU (G.) (Prigioniera délia Torre di Fuoco) Aventures historiques (78 min.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Lia Films. Réal. : G. W. Chili. Auteurs : Scén. de A. Niblo et G. W. Chili. Chef-Opérateur : O. Trojani. Musique : Carlo Rustichelli. Dir. de Prod. : R. Capitani. Interprètes : Rossano Brazzi, Milly Vitale, Elisa Cegani, C. Giustini, U. Sasso, N. Manfredi. Première représ. (Paris): 24 juill. 1953. CARACTERE. — Ce récit, à la fois romanesque et mouvementé, fait intervenir certains personnages historiques comme César Borgia. Il possède avant tout des décors imposants, de bons duels et des assauts spectaculaires. Il est interprété par trois vedettes italiennes connues, mais qui n’ont pas à tenir les rôles les plus importants. SCENARIO. — Au XVP siècle, à Bologne, Borgia (R. Brazzi), convainct les Pepli d’attaquer leurs ennemis de toujours, les Maltivolio. Mais Mario Pepli se désolidarise de sa famille et va combattre aux côtés de son ami Cesco Maltivolio (U. Sasso). Bianca (E. Cegani), sœur de Cesco, retient prisonnière une Française, Germaine (M. Vitale), dont Mario tombe amoureux. Un instant, le désaccord régnera entre Mario et Cesco, car ce dernier aime aussi la prisonnière. Mais l'amitié sera la plus forte et Mario épouse Germaine. Les hommes de Maltivolio écrasent ceux de Pepli. REALISATION. — Ce scénario se déroule dans des cadres authentiques, qui restituent très bien l’époque choisie. Les batailles à nombreuse figuration sont importantes et colorées, notamment l’attaque du château avec échelles, catapultes, bombardes, etc. INTERPRETATION. — Les rôles principaux sont tenus avec autorité par Ugo Sasso et Carlo Giustini. Milly Vitale est charmante et Elisa Cegani revêche, comme leurs rôles respectifs l’exigeaient. Cynique Borgia, Rossano Brazzi a un rôle fort court. C. B. LE PARI FATAL (G.) (Tuna Clipper) Comédie dramatique d'aventures (77 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Lindsley Parsons, 1949. Réal. : William Beaudine. Auteur : W. Scott Darling. Chef-Opérateur : William Sickner. Musique : Edward Kay. Montage : Leonard Herman. Interprètes : Roddy McDowall, Elena Verdugo, Roland Winters, R. Vallin, D. Moore, R. Simpson, D. Kemr per, P. Mamakos. Première représentation (Paris) : 22 juillet 1953. CARACTERE. — Bon film d essence dramatique, attachant, se déroulant dans un milieu de pêcheurs américains et traitant du problème de l'amitié entre deux jeunes gens. Sujet, interprétation, mise en scène, s'unissent étroitement et composent une œuvre très agréable pour tous. SCENARIO. — Un petit port de pêche en Amérique. Fils de pêcheurs, Alec (R. MacDowall), et Frankie (D. Moore) sont très amis. Mais si Alec étudie sérieusement en vue de devenir avocat, Frankie préfère prendre des paris pour les courses. Il a empoché, en présence d'Alec, un gros pari d’un courtier d'assurance, Ransome (R. Winters), mais n’a pas misé sur le cheval qu’il estimait être un « toquart ». Or celui-ci rapporte une grosse somme. Sans argent, Frankie s'enfuit en promettant à Ransome de lui régler sa dette. Mais le courtier menace Alec de tout dévoiler et par amitié pour Frankie, Alec promet lui aussi de payer. Aidé par Ransome et contre le gré de ses parents qui le chassent, Alec est engagé sur le bateau du père de Frankie (P. Mamakos), travaille dur et verse entièrement son salaire au courtier. Or Frankie revient, annonce qu’il est devenu jockey et qu’il envoyait de l’argent à Ransome. Les frères de Frankie, en bons marins, se chargent de donner une leçon à l’assureur. SCANDALE A LAS VEGAS (A.) (The Las Vegas Story) Drame policier (88 min.) (V-tL) J | Origine : Américaine. Prod. : Robert Sparks, 1952. Réal. : Robert Stevenson. Auteurs : Scén. de E. Felton et H ' Essex . Chef-Opérateur : Harry J. Wild. Musique : C. Bakaleinikoff. Décors : A. S. d'Agostino, F. Gray. Montage : George Shrader. Interprètes : Jane Russell, Victor Ma 1 ture, Vincent Price, H. Carmichael B. Dexter. G. Olivier, J. C. Flippen W. Wright. Première représentation (Paris) : 11 juillet 1953. CARACTERE. — Bon film policier de style dramatique, illustré de scènes d’action très captivantes, — dont une poursuite en hélicoptère contre auto |l — et interprété par Victor Mature et Jane Russell. Nombreux extérieurs technique très animée. SCENARIO. — Pianiste dans un cabaret de Las Vegas, Happy (Hoa-i gy Carmichael), raconte une histoire. Il y a quelques années, une ravissante chanteuse passait là en attraction et un roman d’amour naquit entre elle, Linda (J. Russel) et un jeune officier, Deve (V. Ma-! ture). Aujourd’hui, Linda est revenue à Las Vegas après avoir laissé Deve pendant longtemps sans nou velle. Elle est mariée maintenant' et son mari, Rollins (V. Price), est venu là pour essayer de se ren-f flouer au jeu. Perdant tout, il hypothèque un précieux collier de diamants et le prêteur, nouveau t propriétaire du cabaret où travaille Happy, est assassiné. Deve, devenu officier de police, arrête Rollins et soupçonne même Linda qui est redevenue sa maîtresse. Mais il finit ! par découvrir l'assassin, Hubler . (B. Dexter), inspecteur d’assurance, qui était chargé de surveiller le collier. Rollins étant quand même arrêté pour faux, Deve et Linda' reprendront la vie commune. Las , Vegas est aussi une ville où l’on I divorce beaucoup... REALISATION. — La mise en scène excellente supplée largement aux : quelques faiblesses de l’histoire. L’atmosphère dramatique de l’action et celle enfiévrée des salles de jeu est convaincante. Enfin, les séquences mouvementées et les poursuites sont très captivantes. INTERPRETATION. — Laissés maîtres de leurs destinées, les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes suivant leurs possibilités. Vincent Price fait là, comme toujours, une remarquable 1 création. Jane Russell possède un charme indéniable et Victor Mature i est mâle et sympathique. — P. R. REALISATION. — La sobriété et la précision du sujet et de la réalisation sont les plus grands attraits de ce film, où même les scènes spectaculaires comme une bagarre, une « baignade vengeresse », un sauvetage audacieux parmi des requins, une pêche au thon mouvementée, s'incorporent sans heurt à l’action psychologique, traitée avec goût. INTERPRETATION. — Très juste et très sobre. Le jeune Roddy Mac Dowall, que l’on voit trop peu maintenant. confère beaucoup d'émotion à son personnage, Roland Winters silhouette avec esprit un « méchant » qu’il ne parvient pas à rendre foncièrement antipathique. Les autres acteurs, peu connus, s’incorporent parfaitement à leurs rôles. — P. R. "NOVEMBRE" •S» M. Emile Grêt, l’un des meilleurs et des plus actifs critiques suisses, achève le découpage de Novembre, qui sera un drame d'amour. En outre, avec son confrère, Carlo Fédier, il prépare un scénario qui sera intitulé Les Chiens meurent dans la Rue. CINELUNE 3 RUE DU COLISEE PARIS ôE LY. 44 00-34 Ô2 APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONCRtS CINEMECCANICA-MILAN