La Cinématographie Française (1936)

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CZXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXX3 CI!\E 65 RAPH1E SE exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi Cet appareil a également un mécanisme particulier qui assure une planéité absolue aux vues projetées. Mais il ne suffit pas d’avoir un outillage moderne pour obtenir des résultats impeccables, il faut aussi un personnel éprouvé, habitué au travail de la transparence. Dans ce but il a été créé un service comprenant des ingénieurs et spécialistes qui aident et conseillent le client quand celui-ci en manifeste le désir. Avec leur équipement matériel et leur équipement sonore, les Studios Eclair peuvent rivaliser avec les Studios américains. LES LABORATOIRES ECLAIR-TIRAGE La cour à traverser et nous pénétrons dans le domaine de M. Ternis, directeur des laboratoires. C’est là que les kilomètres de négatifs sont développés, lavés, séchés et répartis dans les nombreux services de montage, tirage, etc., qu’exige le travail industriel du film pour aboutir à la copie positive standard. Ces ateliers de développement et de tirage jouissent, à l’heure actuelle d’une réputation mondiale méritée. Tous les travaux sont exécutés sur des données scientifiques après maintes recherches et expériences des ingénieurs, donnant ainsi aux clients la qualité et la sécurité nécessaires à cette industrie. Nous avons parlé des studios, des laboratoires, n’oublions pas le parc, ce parc immense où le célèbre naturaliste Lacépède, qui fut le possesseur de ces terrains, avait planté de curieuses plantes exotiques, qui servirent d’ailleurs pour les premiers films Une salle d’écoute tournés à l’Eclair à des prises de vues d’extérieurs. C’est dans ce parc qu’ont été installés des blockhaus bien séparés et bien isolés pour l’entrepôt des négatifs. LE DEPARTEMENT D’ETUDES MECANIQUES Il y a quelques années fut créé un nouveau service d’études mécaniques dont la direction a été confiée à M. Maurice Dalotel, un pionnier de la mécanique cinématographique qui fut pendant plus de 30 ans le bras droit de M. André Debrie. Ce bureau d’études permettra la réalisation d’un nouveau matériel technique répondant aux besoins de la technique moderne. Par ailleurs Eclair poursuit toujours la construction de ses « Caméréclair » que M. Mery perfectionne sans cesse. Le Caméréclair-Radio enregistrant à la fois les images et le son connaît dans toute l’Europe une vogue de plus en plus grande tandis que Caméréclair muet continue à voir affluer un nombre croissant de demandes. Nous ne voudrions pas quitter Eclair à Epinay sans mentionner (pie c’csl toujours M. Poulhes, l’un des plus anciens collaborateurs de M. Jourjon qui continue à assumer la Direction si souvent délicate de l’ensemble des Etablissements Eclair d’Epinay. ECLAIR-TIRAGE RUE GAILLON A PARIS Tandis que dans une même organisation sont réunis à Epinay-sur-Seine les Studios, les Usines de Développement et de Tirage, les ateliers de montage, les ateliers de fabrication des appareils et les bureaux d’études, c’est à Paris, 12, rue Caillou, que sont installés les bureaux commerciaux et administratifs et le Service de vente de la pellicule Agfa, dont M. Jourjon avait acquis la concession. Une salle de projection sonore esl à la disposition des Clients et des Acheteurs étrangers. C’est de là que M. Jacques Mathot dirige toute l’organisation Eclair, une organisation telle qu’elle permet de satisfaire aux demandes de sa nombreuse et fidèle clientèle, en lui assurant, avec la qualité, avec la rapidité, la collaboration d’un personnel d’élite, bien entraîné, travaillant pour l’intérêt de tous avec un merveilleux esprit de corps. P. A. LE FILM FRANÇAIS A L'ETRANGER PRODUCTEURS FRANÇAIS PENSEZ A L'EXPORTATION . DE VOS FILMS AVANT LEUR RÉALISATION ET NON APRÈS Nous entendons constamment les producteurs se plaindre que les marchés étrangers ne leur assurent pas de rendements suffisants et que leurs efforts pour produire des bons films ne trouvent pas de contre-partie. C’est que les producteurs de films français, sinon tous, du moins la majorité, ne pensent aux marchés étrangers que lorsque leur film est terminé. Que le producteur s’efforce de choisir un sujet convenant au public français, rien de plus normal, mais ce souci ne peut-il pas se concilier avec certaines exigences des goûts , des autres pays qui, eux aussi, ont besoin de films et se les procurent là où ils trouvent des productions susceptibles de leur plaire? Des films comme Veille d’ Armes, La Bandéra, Kœnigsmark , Michel Strogoff, Tarass Boulba, L’Équipage, Mayerling, Les Yeux noirs, La Kermesse héroïque, Golgotha, pour j ne citer que des films récents, ont été vendus et bien vendus dans beaucoup de pays et leurs producteurs ont trouvé l’amortissement sur lequel ils étaient en droit de compter. Est-ce à dire que les autres films ne valaient rien? Non, certes. Mais ils n’étaient pas faits pour l’étranger, voilà tout. Nous connaissons beaucoup de films, pleins de qualités, interprétés par d’excellents artistes, qui sont invendus et dont les producteurs et les réalisateurs ne veulent pas admettre qu’ils ne peuvent cependant se comparer à d’autres qui ont fait l’objet d’une demande de l’étranger. Certes, les producteurs et les réalisateurs ne peuvent consulter à l’avance tous les acheteurs du monde pour savoir si tel ou tel sujet conviendra à leur public. Les réponses seraient sans aucun doute, ambiguës, imprécises et même il n’y aurait pas de réponse du tout. Mais il y a sur place, des exportateurs qui ont une certaine compétence et une expérience suffisante des marchés étrangers parce qu’ils les connaissent, parce qu’ils ont des rapports constants avec tel ou tel pays, parce que leur intérêt leur commande de choisir des productions devant satisfaire leur clientèle. Ces exportateurs seraient tout indiqués pour conseiller utilement un producteur sur son projet de réaliser tel ou tel film, le mettre en garde sur les inconvénients que présente tel ou tel sujet, et lui éviter des déboires. Puissent ces indications montrer à nos producteurs et aussi à leurs réalisateurs qu’ils devraient se renseigner à l’avance auprès de ceux qui, par métier, sont à même de leur montrer une source de rendement dont ils ne peuvent et ne doivent pas faire fi. P. Hainsselin, Président du Syndicat des Exportateurs de films français. Une scènejdu Coin des Enfants, réalisé d’après le célèbre album de pièces pour piano de Cl. Debussy, par L’Herbier. Supervision artistique et musicale: Em. Vuillermoz. Une nouvelle société de production On nous annonce la création d’une nouvelle société de production : Le Consortium du Film Français International, 21, rue Clément-Marot (Elysées 82-20). Cette société va tourner Naufrage, dont Marca Rosa fera la mise en scène*. TZIGANES sera distribué par la Société FORRESTER-PARANT. I. F. C.