La Cinématographie Française (1936)

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rrxxxxxxxxxxxxxxxxxmnn cine Jt FR^^aSss RAPHIE SE 71 pour le film que nous prenons en exemple et dont la première à New York eut lieu le 15 octobre 1935, sont particulièrement significatifs : 850 représentations dans une salle d’exclusivité de New York, où le film commence maintenant une deuxième sortie dans une salle du circuit R. K. O. (81° Street Théâtre, 1.800 places). Boston, 6 semaines au Fine Arts Theatre. Philadelphie, 6 semaines à l’Europa Theatre. Chicago, 4 semaines au Sonotone Theatre. Baltimore, 4 semaines au Little Theatre. Hollywood, 2 semaines au Filmarte Theatre. Minneapolis, 3 semaines au World Theatre. Washington, Los Angeles, San Francisco, Dayton, Cincinnati, Providence, Berkeley, Detroit, Pittsburg, Cleveland, Poughkeepsie, Grand Rapide, etc... constituant la sortie en exclusivités dans des théâtres réguliers spé Le Vigan dans Les Mutinés de PEIsaneur cialisés, à laquelle viennent s’ajouter des présentations dans toutes les Universités ou Clubs qui viennent de commencer, formant à ce jour un total de 58 locations. Ceci ne représente pas seulement un magnifique résultat d’exploitation plein de promesses pour l’avenir, mais avant tout une grande œuvre de propagande française. A l'heure où tant de pays tout aux Etats-Unis un effort coordonné et subventionné pour leur propagande, il est nécessaire qu’une initiative privée n’ayant jamais eu recours à une aide officielle, à aucune subvention, soit soutenue par ceux-là mêmes qui en seront les premiers bénéficiaires : les producteurs de films français. Pour que cet effort puisse se continuer, pour qu’il porte ses fruits, pour qu’il ne déçoive pas ceux qui, là-bas, lui ont apporté leur coopération, il est indispensable que les théâtres, les clubs, les universités, les patronages puissent compter sur un approvisionnement régulier en films français d’une qualité suffisante. E S PA G N E LA PRODUCTION ESPAGNOLE EN PLEIN ESSOR 1 Peu de constatations à faire si ce n’est le succès toujours très vii du film national. Les craintes que l’on avait eues à un moment donné sur une éventuelle fatigue du public ne semblent pas se confirmer. Quelques films remarquantes comme Nobleza Bituma et La Verbena de la Paluma maintiennent assez bien l’intérêt du public pour la production nationale. ILes productions étrangères ayant eu le plus de succès ont été battues de loin par tes deux films mentionnés ci-dessus. Il apparaît donc que seules les grosses productions étrangères auront des chances d’être bien vendues en Espagne. LE FILM FRANÇAIS EST BIEN REPRESENTE | Le film français a été bien représenté ces dernières semaines : Après La Bandera (Exclusivas Diana), voici La Kermesse héroïque (Hispania Tobis) qui a obtenu un remarquable accueil en exclusivité; la critique a été excellente, non seulement à cause du sujet qui est excesi sivement flatteur pour les Espagnols, mais encore par sa mise en scène. Les Croix de Bois, de Raymond Bernard, est présenté par Fox; ce film est exploité aussi bien à Madrid qu’à Barcelone en deux épisodes. Malgré le retard avec lequel ce film passe en Espagne, il a obtenu un beau succès. L’on a beaucoup j apprécié la tenue réaliste du film. Crime et Châtiment (Gallia), réalisation de Pierre Chenal, a une dure lutte à soutenir contre l’adaptation de la même œuvre faite par Sternberg. Les avis sont assez partagés, ; car si le film de Pierre Chenal est plus près du roman de Dostoiewski, par contre le découpage de Sternberg est peut-être plus serré et plus public; les interprétations sont remarquables, avec un avantage néanmoins en faveur de Pierre Blanchar et Harry Baur. Le film de la Columbia bénéficie, dans l’exploitation en province, d’une version doublée en espagnol. Maria Chapdelaine a été remarquablement lancé par Filmofono. Sans Famille (Filmofono). Ce film a été doublé en Espagne et constitue un gros succès populaire. Variétés (Ufilms) tire encore partie de l’énorme succès du chef-d’œuvre de Dupont. Il réussit à intéresser bien que la comparaison lui soit plutôt défavorable. Les Yeux noirs (Ufilms). Ce film a bien débuté et semble appelé à un long succès dans fa province. Il est indiscutable que ces réalisations servent admirablement la cause du cinéma français en Espagne et qu’elles ne peuvent que iaciliter la reprise ues affaires lutures. LA PRODUCTION NATIONALE 40 Films ont été réalisés en 1935 dans les studios espagnols : Poderoso caballero, Una S émana de Felicidad et Una Aventura oriental (lbérica Film); Vidas Kolas et Ll Malvado Carabel (fnca Film); Rumbo al Catro, Rataplan, Es mi Homme, Nobleza Baturra, La Verbena de la Paloma et La Hija del Penal (Gifesa); El Ninon de las Monjas et Madré Alegria (Exclusivas Diana); Don Quintin el Amargao et La Hija de Juan Simon (Filmofono); El Gato Montes et El Ultimo Contrabandista (M. de Miguel); Que Tio mas Grande; Doce Hombres g una Mujer ( Star Film); 20.000 Duras (Guillemin-Epoc); La Bien Pagada (CeaPortago); Die z Dias Millonaria (José Busch); Patricia Mira a una Estrella (Ballesteros Tona Film); Amor en Maniobras (Lapeyra Film); Hombres contre Hombres (A. Momplet); El Puraiso Recobrado (Films Minerva); Paloma de mis Amores (A. Roldan); Se ha Fugado otro Preso (Leon Artola); Rosurio la Cortijera (Ernesto Gonzalez); El Sécréta de Ana Maria (Selecciones Capitolio); Sesenta Haras enel Cielo (E. Huet); El 113 (E. C. E.); Abajo las Hombres (.1. Castellvi); El Octavo Mandamiento (José Balart); Los Claveles (Falco); No me Males (P. C. E.); Una Mujer en Peligro g la Senorita de Trevelez (Atlantic Film); Currito de la Ceux (Ece-Edici); Incertiumbre (Hispano-OrbisFilms). La grosse tendance des producteurs a été évidemment la recherche du succès facile généralement déjà consacré par le théâtre ou l’opérette; des films plutôt bon marché 200.000 pesetas maximum — d’un amortissement facile. Certaines réalisations ont été franchement mauvaises, mais elles réussis TZIGANES Le triomphe de l’année. I. F. C. saient à faire recettes quand même, en province. Il y a beaucoup de producteurs indépendants généralement épaulés par des maisons de distribution. Certaines distributrices, comme Filmofono, Atlantic Film et Gifesa, qui étaient spécialisées dans l’importation, sont devenues productrices. Gifesa, notamment, est devenue la première firme d’Espagne, non seulement du point de vue quantité et qualité, mais encore comme organisation : elle a engagé sous contrat des metteurs en scène de valeur tels que Benito Perojo et Florian Rey; elle possède des succursales dans toute l’Espagne et a monté un remarquable réseau d’agences en Amérique du Sud. Parmi les tout derniers films présentés se détache franchement La Verbena de la Paloma, de Benito Perojo, pour Gifesa. C’est un film qui affirme les réels progrès du cinéma espagnol. Perojo a fait un film soigné dans ses moindres détails, épaulé par un dialogue étincelant de de Répide. interprétation très ajustée de Roberto Rey, Miguel Ligero, Raque! Rodrigo et Cliarito Leonis. Los Claveles, excellente opérette remplie de lumière, de gaieté et d’entrain. Gros succès commercial en perspective. Réalisation de E. F. Ardavin pour Falco de Valencia. Interprétation de Maria Bosch, Mary Arias, Ramon Cebrian. Currito de la Cruz. La production la plus chère... et la plus volumineuse. 4.200 mètres!!!! Un film un peu bizarre, avec une couleur locale concentrée qui étonnerait les producteurs américains eux-mêmes. Rien n’y manque : de l’amour, des larmes, des courses de taureaux, des coups de corne, etc. Bref, une Espagne d’exportation 100 %■ Dommage que le producteur n’ait pas songé à tourner en Technicolor! Mise en scène de Fernando Delgado pour Ece-Edici. Interprétation d’Antonio Vico, Elisa Ruiz Romero et Antonio Garcia. El Secreto de Ana Maria. — Gros effort de la firme Selecciones Capitolio. Réalisation de J. Albedrich avee le tandem Lina Yegros et Ramon de Sentmenat. Bon film moyen. Una Mujer en Peligro, film de Santugini, pour Atlantic Flim, avec Antonita Colomer. Bon film moyen également. Il y a d’autre part une dizaine de films en cours et au montage et autant de films en projet. — Louis Vicens.