La Cinématographie Française (1936)

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♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦ FRjlPis 25 RAPHiE SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXm La grève de Strasbourg n’aura pas lieu DERNIÈRE MINUTE Strasbourg. — Avril est venu, la saison bat son plein, bientôt l’affluence du public ralentira et, le tourisme aidant, les salles se videront : mais la grève des cinémas de Strasbourg n’aura pas lieu. C’est fort dommage, et nos directeurs auront manqué une belle occasion de se montrer forts. Ils préfèrent payer l’inique laxe municipale! On sait que les taux de cette taxe sont fixés à 50 % de ceux de la taxe d’Etat. Exceptionnellement, pendant la période du lor avril au 30 septembre, ces taux sont réduits de moitié (article 2 de l’arrêté du Conseil municipal de Strasbourg, mis en vigueur avec effet rétroactif du l01' mars 1930). Malgré cette réduction provisoire, les sommes perçues sont encore suffisamment élevées pour grever durement le budget des directeurs strasbourgeois. Et quand la saison d’hiver sera venue, la taxe entière — 50 % de la taxe d’Etat — entrera en vigueur, et cela va coûter cher aux bourses directoriales. Peut-être qu’alors, seulement, les directeurs se raviseront et décréteront la fermeture, seul moyen efficace pour défendre leurs intérêts vitaux. Nos lecteurs se rappellent que, dans notre dernier article, nous avions relaté que le Maire de Strasbourg, M. Charles Frey, avait parlé de manœuvres de chantage de la part des directeurs. Savez-vous en quoi consistaient ces manœuvres? Les exploitants de Strasbourg s’étaient mis d’accord — avant la mise en vigueur de la taxe, mais en prévoyant celle-ci — pour supprimer leur publicité dans la presse locale, hormis dans Les Dernières Nouvelles de Strasbourg, qui est le plus grand régional, et Le Journal d’ Alsace-Lorraine, seul quoti dien ayant pris la défense de l’exploitation. En plus de cela, ils décidèrent de ne plus faire d’affichage en ville. Or, parmi les journaux privés de publicité, se trouve le Nouveau Journal de Strasbourg, organe de M. Frey et dont il est le directeur politique; de plus, les affiches étaient imprimées par les soins de l’imprimerie du Nouveau Journal, et l’affichage est une entreprise municipale. Ainsi donc, M. le Maire ose parler de chantage parce que son propre journal n’a plus de publicité cinématographique, parce que son imprimerie ne gagne plus sur les affiches, et aussi parce que la Ville perd les bénéfices de l’affichage. C’est proprement confondre les intérêts privés avec ceux de la communauté! Et voilà comment s’explique la façon de procéder de M. le Maire qui, par rancune personnelle, impose à la ville une punition exemplaire d’un groupe de travailleurs qui jusqu’ici ont contribué à l'éclat de la ville de Strasbourg! Malheureusement, l’union n’a pu se faire au sein des directeurs. Les loueurs de films étaient d’accord pour ne pas fournir de programmes à ceux des exploitants qui, malgré l’ordre de grève, auraient continué à laisser leur établissement ouvert. Mais l’ordre de grève n’a pas été voté. Les directeurs préfèrent payer — et ils paieront doublement à partir du 1 "r septembre, car it y a bien peu de chance que la taxe soit diminuée ou même rapportée d’ici-là. Que n’ont-ils imité le bel exemple des cinémas messins qui, en 1927, n’avaient pas hésité à fermer cinq semaines durant, pour protester contre la taxe municipale qui, à la suite de ce geste énergique, fut ramenée à 1,5 % au cinquième palier de recettes mensuelles. — Elia. LES LOUPS ENTRE EUX d’après le roman de Charles RobertDumas, auteur de Deuxième Bureau, est un grand film d’espionnage qui retrace la lutte sans merci des agents secrets entre eux. Par la qualité de ses dialogues, dus à Ch. Spaak, le soin apporte à sa mise en scène par Léon Mathot, et le choix heureux de ses artistes, Les Loups entre eux constituera, non seulement une des meilleures productions, mais encore une de celles qui feront honneur au cinéma français. UNE GUEULE EN OR De la gaieté, du charme, de l’émotion, des artistes de talent et uar la-dessus le grand comique qu’est Lucien Baroux, font de ce film écrit par Yves Mirande et réalisé par P. Colombier, l’un des plus drôles et des plus spirituels de l’année. Une Gueule en Or sera présenté à Paris le 12 mai prochain. Compasnle française 40, Rue François-I PARIS ■ La direction du Trianon Palace de Toulouse, afin de donner un éclat plus particulier à ses programmes, a présenté pendant une semaine sur scène : Marie Dubas, reine de la chanson, très appréciée dans notre ville et gui nous est revenue avec un répertoire entièrement nouveau. ♦ Zeiss Ikon en Province Parmi les salles en province qui ont été équipées ou modernisées dernièrement par l’Agence Exclusive Cinématographique de Zeiss Ikon, la Société Ernemann France, se trouvent deux nouveaux établissements dont nous avons déjà signalé l’ouverture. Il s’agit du « Coucou » à Lyon, dont M. Lextrat est le propriétaire et du « Jean-Jaurès » à Bordeaux-Bègles construit par M. P. Couzinet. L’ouverture de ces deux salles confortablement aménagées a été un plein succès pour leurs exploitants. L’équipement de ces salles, comprenant : postes Ernemann IV T, projecteurs modernes avec lecteurs de son incorporés, lampes à arc Kinesol et amplificateur Zeiss Ikon, a permis d’obtenir une projection et une reproduction sonore parfaites. AU LUXEMBOURG Luxembourg v — L’Ecran, le bel établissement cinématographique du quartier de la Gare qui ne passe que du film français, avait attiré pendant ces dernières semaines une affluence considérable d’amateurs, car il figurait à ses programmes plusieurs numéros exceptionnels dont surtout Veille d’Armes et JLa Kermesse héroïque. Malgré les attaques de la presse catholique dirigées surtout contre la belle œuvre de Jacques Fevder, les spectateurs ne se sont pas laissé faire et ont applaudi le film comme il le méritait. Bien plus, le directeur, M. Leclerc, qui possède aussi le «Cinéma de la Ville», y a fait passer la version allemande et elle n’a pas obtenu moins de succès. Dans tous les cas les attaques de la presse catholique s’adressent particulièrement aux films français dans lesquels elle découvre toujours une paille. — N. L. A £e £y\iéeAjOL&M& ci eA> ifLidLeoujjoc -T^c^cx/rrte Rid£üivx WAmne &. Ruieau/x de Scène Fonjxùmnani FleetrijCfuomerU ou non BUREAUX ET ATEÜERS : I7&I9 RUE PAUL 50UDAY LE. HAVRE TEL"' 2 LiGNEs{ 60-ÔÔ 60-Ô9