La Cinématographie Française (1936)

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♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦ 31 tXXXXXTTXTTTTTTTTTTTTTJr: une boucle que le tambour inférieur résorbait. Il acheta la pellicule à son fournisseur habituel : la Maison Kodak; le film était au format et à la longueur usuels; il devait donc la découper en bandes de 35 mm. (qui était déjà le format choisi et fixé par Edison) en perforer les bords et, au moyen de collures y composer des films de la longueur requise : soit 10 mètres. L’appareil était enfermé dans une boîte étanche à la lumière; et ses premières prises de vues montrèrent l’éclosion du printemps de 1895. Dès ce moment le système était réversible : pour vérifier ses films avant de les livrer à M. Ch. Pathé, M. Joly les visionnait sur un petit écran au moyen d’une petite lampe à incandescence : moyen plus économique que l’achat d’un Kinétoscope, dont le prix était alors de 2.500 francs. M. Joly ne tire pas vanité de ce premier appareil cinématographique sorti de ses mains, et cite pour l’exemple que d’autres travaillaient à cette question tel le FrancoCanadien Jean A. Le Roy et Eugène Lauste. L’un d’eux (Lauste constructeur; Alf. Harnst exploitant) fonctionnait au fameux parc d’attractions de Coney Island. Mais, chose bien curieuse, Edison, alors, s’était tout de suite montré peu séduit par l’idée de projeter les films de son Kinétoscope et il s’était désintéressé de ces essais. Sinon, assurément, il n’eut besoin de personne pour établir un dispositif pleinement satisfaisant : on connaît en effet sa prodigieuse fécondité d’inventeur... Il semblait estimer son invention toute futile et passagère, et il ne croyait pas qu’elle valut la peine de construire des salles spéciales obscures. 11 préférait, comme plus pratique, le système de la vision directe par oculaire individuel. Ce fut justement la part des frères Lumière que de mieux comprendre les possibilités de l’invention nouvelle : ils ont réellement créé l’industrie cinématographique universelle. M. Joly fut, durant plusieurs mois, associé à M. Ch. Pathé, qui entreprit avec lui de développer la production des films. La grande vogue qui suivit les séances du cinéma Lumière du Grand Café développa considérablement le « marché du film ». Leur association toutefois fut brève et elle apporta à M. Joly une sensible déception. Il poursuivit pourtant son chemin de précurseur en montant, en 1895, un laboratoire de prises de vues pour M. de Beydts, photographe émérite et ancien directeur de Kodak; en 1896, pour M. Normandin, brillant ingénieur, homme à l’activité multiple, avec qui il s’associa; en 1897, pour le photographe Pirou, chez qui vint s’initier une cohorte de praticiens. * * * Plus étonnante encore si possible est la part de M. Henri Joly dans l’invention du film sonore tel que nous le connaissons à Au Château de Clères (Normandie), entre deux prises de vues de La Flamme, M. Léon Beytout, le sympathique Administrateur de la S N.C. et Bernard Lancret ont trouvé deux petits amis affectueux. présent : ici on discerne mieux encore la démarche, à la fois hésitante et inspirée du génie, sur la route de l’invention. Le phonographe était alors l’une des nouvelles grandes merveilles de l’époque; bien entendu M. Joly y avait regardé de très près; en outre, chez Ch. Pathé, puis chez Normandin, le phonographe était à l’ordre du jour, tout autant que le cinéma. C’était surtout l’idée d’associer le phono et le cinéma qui tourmentait les chercheurs : on tâtonnait. Alors, M. Joly inventa (brevet du 11 avril 1900) un dispositif assurant « le mouvement synchronique de deux mobiles applicable aux appareils cinématographiques et phonographiques combinés». Le contrôle du second mobile était assuré par un échappement commandé par le courant continu. L’invention était fort importante et elle reçut, avec un entier succès, une foule d’applications; bien entendu elle est à présent dépassée par les moteurs électriques synchrones. Ce fut une première solution, primitive mais sûre. C’est alors que, loin de s’arrêter, M. Joly imagina de recourir à l’enregistrement photo-électrique du son. Cette fois encore, l’idée était dans l’air. Depuis 1900 un Allemand, Ernst Rühmer, poursuivait des expériences de transmission téléphonique sans fil, par la lumière, au moyen de relais formés de cellules au sélénium, distants de cinquante kilomètres. Ces essais excitaient une grande curiosité et l’Empereur Guillaume II les suivait de près et les subventionnait. Remontons un peu plus haut. Plus de quinze ans auparavant les physiciens avaient remarqué que l’arc électrique reproduisait souvent les sons émis dans ses environs immédiats : c’est l’expérience de l’arc chantant; on attribuait ce phénomène à un effet microphonique de l’arc électrique. On découvrit ensuite que cet effet était réversible, c’est-à-dire que si l’on intercale un microphone dans le circuit d’alimentation de l’arc, on constate que l’arc reproduit très bien la musique ou les paroles agissant sur le micro qui, lui, peut être placé dans une autre pièce. C’est alors que se produisit l’événement décisif qui détermina dans l’esprit de M. Joly le travail à demi-conscient, à demi-inconscient de l'invention : les rapprochements, les comparaisons, les associations d’idées d’où jaillirent, un jour, l’idée, la découverte. Pour étudier plus avant ce phénomène de l’arc chantant, on voulut examiner si la reproduction des sons ne venait pas d’une modification de l’arc; un chercheur imagina de photographier cet arc sur une pellicule animée d’un mouvement continu, à la manière des enregistrements du vol des oiseaux et des insectes que pratiquait alors l’illustre Marey. On vit que la bande enregistrée offrait des stries plus ou moins foncées. Revenons maintenant à Rühmer; il eut l’idée d’utiliser ces bandes pour faire de la transmission du son à distance; au poste émetteur il recevait ce rayon lumineux sur une cellule au sélénium. Les variations lumineuses reçues sur cette cellule faisait naître un courant « modulé » qui actionnait un récepteur téléphonique ordinaire reproduisant parfaitement la musique et les paroles émises. Le système consistant à faire varier l’arc était peu sensible : il faut crier fort auprès du micro pour que l’arc fonctionne comme reproducteur de son, c’est-à-dire subisse des variations d’intensité lumineuses propres à être photographiées. C’est alors que M. Joly imagina de faire réfléchir la lumière de l’arc par un miroir oscillant qui amplifiait le mouvement du rayon lumineux. L’enregistrement photographique des variations d’intensité devenait assez sensible pour qu’on puisse enregistrer des sons à distance, et il devenait possible de pratiquer des enregistrements simultanés de la photographie et des paroles, avec un micro placé à quelque distance. Mon système, déclare M. Joly, est le premier an monde qui permit celte amplification indispensable en vue du but à atteindre, qui était l'enregistrement simultané de l'image et du son. Je mets au défi quiconque de trouver une antériorité à cette amplifica FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone! 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