La Cinématographie Française (1936)

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20 hM ♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La F’tile Dame du Wagon-Lit Vaudeville Films J. Sefert Origine : Française. Réalisation : M. Cammage. Auteurs : H. de Gorsse et Nicolas Nancey. Adaptation : Daniel Norman. Décorateur s Laurent. Musique : Oberfeld. Interprétation : Pauley, Payer Tréville, Colette Darfeuil, Germaine Payer, Florencie, Milly Mathis, Manette Dinay, Lestelly, Suzanne Dehelly. Studios : Eclair. Enregistrement ; Caméréclair Radio. Durée de projection : 1 h. 40. Date de réalisation : 1936. Production ; Cammaye . CARACTERE DU FILM. — Le vaudeville de MM. de Gorsse et Nancey a dû faire « rigoler » des générations de spectateurs. L’intrigue en est démodée, mais le cinéma la modernise très habilement. Aussi ne doit-on pas douter que le grand public ne s’amuse aux aventures d’un jeune noceur qu’un oncle à héritage prend pour un docteur et force à exercer, tandis que l’action se corse d’intrigues d’amour et de jalousie. Grand succès populaire assuré. SCENARIO. — Royer Pompérac a perdu à la roulette les 100.000 francs que son oncle lui avait envoyés pour l'installation de son cabinet de médecin. Roger n’est pas médecin du tout. Avec son ami Pauley, il mystifie ledit oncle en se faisant passer pour docteur, et en utilisant les visites de scs maîtresses. La jalousie d’un Espagnol complique tout, d’autant que Pompérac s’est marié avec une ravissante Aviynonnai.se. Heureusement tout se dénoue dans une boite de nuit, l’incandescente maîtresse de Pompérac se console avec un autre el le jaloux Espagnol remplace l’infidèle par une provinciale dégourdie. BASÉS D’EXPLOITATION. L’habituelle publicité sur les films de ce genre portera. Insister sur la drôlerie de Pauley, sur les scènes suggestives jouées par Colette Darfeuil. TECHNIQUE. Les scènes souvent légères dans le cabinet du faux médecin sont excellentes et dans la bonne tradition. Quelques lourdeurs dans le texte, quelques déshabillés pourraient disparaitre sans dommage. La comédie est somme toute bien réalisée, bien photogra^ phiée, plaisamment étoffée d’une musique d’Oberfeld. INTERPRETATION. Colette Darfeuil inimitable petite femme furieuse et jolie, Roger Tréville excellent jeune noceur ahuri, Pauley dont le talent comique domine toujours ses rôles, le coléreux Florencie, la ravissante rmaine Roger, et Lestelly, Milîy èiathis au savoureux accent, •nette Dinay piquante soubretnïïn la cocasse Suzanne Deehy composent une bonne trou ttï imivaix mm La Fille «lu Chercheur d'Or Film de cow-boys doublé Sefert Origine : Américaine. Interprétation : John Wayne, Noah Beery el Werna Hillie. Durée de projection : 1 h. Certes, l’intrigue et les détails de ce « Western » parlant laissent à désirer pour ce qui est de la logique et de la vraisemblance. Les chevauchées ne riment guère à grand chose et les traîtrises mal déjouées et qui devraient pourtant éclater comme soleil en juin passent facilement dans cette histoire ingénue. Mais à quoi bon s’irriter de la1 faiblesse voulue du scénario devant la fraîcheur et la splendeur de la réalisation cpii n’oublie aucun poncif de ce genre de réalisation, mais ajoute à ce rythme entraînant des anciens cow-boys du muet une merveilleuse photographie mettant en valeur des paysages de montagnes, de forêts et de rivières et rapides scintillants, fougueux. Les interprètes fidèles aux mimiques expressives de jadis et le montage nerveux du film empêchent toute critique. Et l’on suit avec grand intérêt la lutte entre les bandits et les chercheurs d’or en sachant fort bien que le bien triomphera et que la pure jeune tille épousera le loyal cavalier. Le doublage tout à fait honnête au dialogue aussi simple que les sentiments des personnages permet aux spectateurs français île suivre l’action avec facilité. — x. Fa Caravane Rouge Drame doublé Films Cristal Origine : Anglaise. Réalisation : Paul L. Stein. Doublage î Dugès-Dezléscaux. Studios de Courbevoie. Dialogues : Claude Allai n. Interprétation : Charles Bickford, Raquel Torrès, Greta Nissen. Durée de projection : 1 h. 20. Les histoires de tziganes intéressent toujours le grand public. L’aventure que nous conte ce film est agrémentée par des scènes de la vie des cirques ambulants. Les scènes de dressage des fauves suffiront à elles seules, par leur réalisme, à retenir l’attention des publics Le scénario plutôt incohérent montre l’ascension d’un jeune vagabond à la célébrité d’un grand écuyer puis d’un directeur de grand cirque. Son amour pour une bohémienne cupide et frivole menace de le ruiner. L’affection d’une jeune dompteuse lui redonnera gloire et amour. Greta Nissen, qui fut jadis une ravissante jeune première de films américains, le costaud Charles Bickford et l’onduleuse Mexicaine Raquel Torrès, tous trois transfuges des studios d’Hollywood interprètent cette bande sans grande conviction. Le doublage est fort convenable. x. CHANGEMENT D’ADRESSE Les Films Robert Lefort nous informent que leurs bureaux sont transférés 29, rue du Châteaud’Eau, Paris. Botzaris : 37-66. « Lt MIOCHE > Aux Studios Francœur, L. Moguy, assisté de Jeanne Etiévent tourne des scènes attendrissantes avec Lucien Baroux et un charmant bébé de 1 1 mois. Mais ne croyez pas que le bébé se fatigue. Mme d’Aguiar qui assiste avec tant de dévouement son mari, M. d’Aguiar, ne quitte pas un instant l’enfant qui n’est mis dans le champ que lorsqu’on tourne réellement. Pendant les répétitions et le réglage des lumières bébé est remplacé par une poupée. Une silhouette de Renée Saint-Cyr, dans Les Loups intre eux, réalisation de Léon Mathot. DIRECTEURS, vous trouvez dans nos colonnes l’analyse de tous les films parlant français y compris les films doublés. Désir Comédie d’aventures doublée Paramount Origine : Américaine. Réalisation : Frank Borzaye. Supervision : Ernst Lubitsch. Interprétation : Marlène Diétrich, Gary Cooper, John Halliday, Ellie Tilbury. Studios : Paramount, Hollywood. Doublage : Studios Paramount, Saint-Maurice. Enregistrement ; W.-E. Durée de projection : 1 h. 40. Production : Paramount. CARACTERE DU FILM. — Un nouveau film de Marlène Dietrich est d’un grand attrait pour le public français. La belle Marlène est, en effet, une favorite d’ici. Elle le mérite par sa conscience, sa beauté, sa volonté de renouvellement. Dans Désir elle apparaît transformée, moins vamp, moins sculpturale. La belle statue s’anime, la femme apparaît, sourit, flirte, rit, jongle avec les expressions, et sa grâce n’en a que plus de nuances. De plus cette comédie réalisée par Frank Borzage avec la valeur artistique particulière à ce remarquable metteur en scène porte, çà et là, la griffe du grand Lubitsch qui prépara le découpage et supervisa la production. Le sujet très amusant et mouvementé est souvent rempli de « g.ags » du plus exquis humour, et l’aventure se déroule sur un mouvement allègre, et dans de somptueux décors très clairs figurant avec poésie une France joliment conventionnelle et une Espagne de féerie. SCENARIO. Madeleine de Beaupré, aventurière internationale vole habilement des perles valant 2.500.000 francs et pour passer la frontière se sert d’un jeune Américain subjugué par sa beauté. Mais elle s’éprend du naïf qui parvient à transformer totalement cette belle voleuse. Et Madeleine abandonnera ses complices Maryoli et « Tante » Olga pour revenir restituer au joaillier parisien les perles merveilleuses. Après quoi elle part avec son amoureux pour une Cythère américaine. INTERPRETATION. — Marlène est adorable en Madeleine, elle a trouvé là peut-être son rôle le plus humain, le plus délicieux, et coquette et ardente tour à tour séduira à nouveau le public français. Gary Cooper aristocratique partenaire, aux regards profonds et lumineux, le sarcastique John Halliday et d’amusants comparses dessinés avec un naturel parfait entourent Marlène d’une cour incessante et vivante. Le doublage atténue un peu l’émotion spirituelle du film, mais il faut noter les progrès réalisés dans cet ordre et la justesse des intonations et du dialogue français. — x,