La Cinématographie Française (1936)

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IV rrm cin RJPHIE EXrXXXXXXXXXXXXIIXXXXTr] I SC La Télévision DIZXXXXXXXXXXXXXXXXX en différents endroits peuvent se succéder au montage, sans choquer l’œil du spectateur. La question du montage du film est étroitement liée à celle de la projection. La base physique de la perception visuelle cinématographique étant le mouvement des images. Le -mouvement sur l’écran est une illusion, ou plus exactement, un effet d’optique, car les images séparées (photos de dimensions normales de 11 X 25) sont sans mouvement intérieur. C’est la succession rapide des images qui crée l’idée d’un mouvement ininterrompu. Grâce au cinéma, on est arrivé à évaluer la rapidité psychologique de la perception visuelle à une petite image-cadre d’une durée de 1/24 de seconde. D’après les expériences de J. Sokoloff, le minimum absolu de perception psychologique serait de deux images, contenant des gros plans de 1/12 de seconde. On peut donc conclure qu’un seul cadre (une image) passé sur l’écran à la vitesse normale, ne suffit pas à provoquer l’excitation de la rétine. Pour rendre saisissables deux images d’un film, il faut, par conséquent, se livrer à un travail de montage assez difficile. L’UNITE PSYCHOLOGIQUE DE LA PERCEPTION VISUELLE L’unité psychologique de perception est un montage de 13 images, soit un quart de mètre, qui passe sur un écran en 1/12 de seconde. Ces 13 images se voient sans aucun effort de la part du spectateur, mais les morceaux composés de 6 à 10 images ne sont perçus visuellement que dans les moments de grande tension dramatique. On se sert rarement de cette dimension dans le montage: excepté pour des détails de gros plans ou de premiers plans. Je crois intéressant de présenter aux lecteurs quelques données sur la vitesse de la projection normale des films basées sur 53 images au mètre. Une image passe sur l’écran en 1/24 de seconde. 24 images sur l’écran en 1 seconde. 1 m. . . . 53 images. . . . 2” 1/2 10 m. . . 530 images. . .. 21” 3/4 27 m. . . 1.431 images. ... 1 min. 50 m. . . 2.650 images 1 48” 100 m. . . 5.300 images. ... 3’ 36” 500 m. . . 26.600 images. . .. 17’ 27” 2.000 m. . . 106.000 images. . . . 70’ 10” Si l’on considère qu’un film de longueur normale a 2.200 à 2.500 mètres est composé de plusiers centaines de morceaux de quelques images à plusieurs mètres chacun, selon le temps et le rythme du film, on comprend quel travail considérable constitue le montage d’un film, une fois les prises de vues terminées. Comme on peut le voir ici, dans cet article, où j’ai essayé de montrer les grandes lignes du montage, cette opération représente un travail extrêmement délicat qui doit susciter l’attention du spectateur et s’en emparer, sans toutefois lui faire sentir la longue besogne qu’est le montage. Un bon montage peut sauver un film manqué — un mauvais montage peut détruire un film parfaitement exécuté. Léonide Moguy. Notre confrère «Radio», un des meilleurs journaux spécialisés, publie dans son numéro de février une étude très poussée et très intéressante sur la construction d’un poste de télévision pour longueur d’onde de 8 mètres. Le prix de revient d’un poste de ce genre revient, pour la matière première, à environ 3.000 francs chez des spécialistes tels Radio M.J., Radio Sélect, etc..., la main-d’œuvre n’est pas comprise dans ce devis puisqu’il est destiné à la construction d’amateur. L’article est de deux techniciens R. Aschen et L. Archaud qui se sont appliqués à expliquer de façon très détaillée ce qu’est le problème de la télévision et comment on peut le résoudre pour obtenir un poste à haute définition de 180 lignes. Le récepteur d’images comprend : Un changement de fréquence par octaode; Un amplificateur M. F. à 3 étages; Une détection push-pull; Une lampe de synchronisation; Une lampe de synchronisation; Soit huit lampes pour le tout, six bobinages Ferisol trente et une résistances, trentedeux condensateurs; Plus le bloc d’alimentation. L’étage de changement de fréquence est constitué par une octaode AK2 pour ondes de huit mètres. Son rendement est excellent. L’antenne est couplée sur la moitié inférieure de la self. La sensibilité se règle avec un seul bouton qui commande en même temps la profondeur de modulation et la synchronisation. Chaque étage de l’amplificateur est découplé par une résistance de 30.000 ohms et par un condensateur de 0,1 microfarad. La détection s’effectue avec une double diode, deux enroulements sont reliés aux deux diodes, ce qui donne le montage connu de la détection diphasée. L’amplificateur basse fréquence détermine la définition de l’image ce qui implique une construction très soignée, il faut surtout éviter les capacités parasites. Les deux étages de l’ampli sont constitués pour chacun d’eux d’une triode AC2 puis d’une lampe AL3 à forte pente pouvant être employée avec des résistances de charge de I faible valeur. Pour la synchronisation des lignes, il faut savoir qu’à la fin de chaque ligne un top très puissant est envové par le poste émetteur, ce top dure 1/200.000 de seconde, la profondeur de modulation étant alors de 100 %. Une lampe amplificatrice est connectée entre la résistance de détection et le j thyatron; si une impulsion positive énergique agit sur la grille du thyatron, celui-ci se décharge ce qui provoque la synchronisation de l’image. La tension de sortie du thyatron est appliquée à l’entrée de l’amplificateur symétrique. L’image se forme sur l’écran d’une lampe Philips 3951 dont la tension d’anode est pour le but proposé de 400 volts. Cette image est du format 140 x 120 millimètres la coloration de l’image est vert jaunâtre. L'appareil de télévision comporte : Un récepteur complet pour 8 mètres; Deux bases de temps avec leur alimentation. L’alimentation du tube à rayons cathodiques et le tube Philips. Les auteurs précisent que la stabilité de l’image est telle, qu’ils ont pu obtenir des projections d’images de trente minutes sans aucune modification de réglage. Ce résumé extrêmement simplifié donne un très vague aperçu de la valeur de l’article paru dans Radio, journal auquel nous renvoyons nos lecteurs pour plus amples détails. C’est à notre connaissance une des premières tentatives, vraiment sérieuse et digne d’attention qui ait été faite pour la vulgarisation de la télévision. Les deux blocs récepteurs d’images et celui des circuits de balayage et d’alimenta I tion cathodique, sont de faible volume. Us peuvent être montés dans un petit meuble au-dessus duquel est installé le tube écran. A-P. Richard.