La Cinématographie Française (1936)

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; i l I ) ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 21 !♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'École des Journalistes Comédie gaie Films Vog Origine : Française. Réalisation : Christian-Jaque. Auteur : Charles Lemontier. Décorateur : Gotcho. Opérateurs : Willy et Germain. Musique : Henry Poussigue. Interprétation : Armand Bernard. P. Stéphen, Simone Reliant, Marcel Vidal, Milly Mathis, Colette Darfeuil, Marcelle Praince, Ch. Lemontier, Claire Gérard. Studios : de Billancourt. Enregistrement : S. C. A. S. Durée de projection : 1 h. 22. Date de réalisation : l!)3(i. Production : Sigma. Dr. de production : Frayerais. CARACTERE DU FILM. — On rit presque tout le temps à cette comédie vaudevillesque, sans déshabillés, sans chambre à coucher et sans grossièreté. Basée sur le principe toujours excellent du quiproquo, L’Ecole des Journalistes est une folle farce qui engrène dans une suite d’aventures des personnages absolument étrangers les uns aux autres. Le tout se déroule dans le cadre d’une ville d’eau anonyme, coulisses et commissariat. Le film est d’une certaine habileté. C’est un succès populaire assuré. SCENARIO. — Fernand Dubreuil que pique la tarentule du journalisme, accepte de faire impromptu l’interview de la vedette Clara Sergy de passage dans la ville d’eau d’Abélardles-Bains. Un photographe abruti : Alfred se chargera de photographier Clara. Une méprise et le fait que Dubreuil a fait couper sa barbe fera prendre Alfred pour Fernand, et Clara pour Mme Dubreuil. Un commandant qui veut se battre en duel, une belle-mère irascible, un brigadier de police gaffeur, une bonne coléreuse font embrouiller l’histoire et tout cependant se débrouille au commissariat. BASES D’EXPLOITATION. — Les personnages pittoresques du photographe, du brigadier, de la femme de chambre campés par Armand Bernard, Lemontier et Milly Mathis. TECHNIQUE. — ChristianJaque est un de nos meilleurs faiseurs dans le genre vaudevillesque. Son Ecole des Journalistes est vivante. INTERPRETATION. — Armand Bernard est très en forme en photographe bégayeur et idiot, Milly Mathis a un abattage comique parfait, Stéphen est adroit, Simone Renant gracieuse, Colette Darfeuil piquante à souhait en artiste légère, Lemontier pittoresque en brigadier stupide, et Marcelle Praince est une belle-mère caricaturale juste ce qu’il faut. Bonnes silhouettes de Claire Gérard, Marcel Vidal. — x. — LES lion EAUX FILMS La Madone de l'Atlantique Comédie Location-Film Origine : Française. Réalisation : Pierre Weill. Décorateur : Tournon. Opérateurs : Lucas et Jos. Braun. Musique : Yatove et Charly. Interprétation : Josseline G aël, Pierre Mingand, Alice Tissot, Yvonne Rozille, Rognoni, Jean Lumière, Frank O’Neill, Wanda Warell, Péclet. Studios : Place Clichy. Durée de projection : 1 h. Production : Bianco. CARACTERE DU FILM. — Film de première partie, au scénario suffisamment banal pour permettre des scènes de vaudeville et du mouvement, La Madone de l’Atlantique nous conduit des rues de NewYork, aux rues d’un petit village français, après une longue pause sur « L’Ile-de-France ». C’est agréable sinon très nouveau, et l’on entend des chants agrémentés de danses. SCENARIO. — Roger et Robert, deux cousins, sont victimes de la même jeune femme, déjà divorcée trois fois, et fiancée avec tous les deux. Sur « L'Ilede-France » qui les ramène en Europe, ils tentent de reconquérir la belle Gladys après qui soupire son compatriote Philippe Laurens. Dans un château familial loué à T américaine, ils multiplient les tentatives violentes pour émouvoir celle qui a déclaré ne vouloir épouser qu'un héros. Finalement Roger l’emporte en organisant un enlèvement en auto puis en avion. BASES D’EXPLOITATION. — Le titre, le joli visage de .losseline Gaël, l’adresse de Pierre Mingand bon chanteur. TECHNIQUE Pierre Weill a composé un gentil film sans prétention et son découpage abonde en rapprochements amusants. Mais il abuse des « volets » et des enchaînés techniques. Bonne photographie. Musique gentille sans grande originalité. La décoration est moyenne. INTERPRETATION. — Film jeune, avec de jeunes et charmants acteurs : Josseline Gaël un peu grossie, Pierre Mingand sympathique, Nino Costantini, Georges Péclet, Wanda Warrell jolie fille, Frank O’Neill. Dans le clan des aînés : Rognoni, Alice Tissot, Yvonne Rozille sont corrects. — x. — Emeutes Drame doublé Warner Bros-First National Origine : Américaine. Réalisation : Lloyd Bacon. Interprétation : James Cagney, Margaret Lindsay, Ricardo Cortez, Lili Damiia. Enregistrement : W. E. Durée de projection : 1 h. 15. Production : W. B. -F. N. CARACTERE DU FILM. Emeutes est un épisode vigoureux de la lutte des « Vigiles » contre les ancêtres des « gangters » qui faisaient la loi, à San Francisco, vers le milieu du ! 9' siècle. Réalisé avec des moyens importants, ce film de Lloyd Bacon est une vaste fresque cinématographique, pleine d’ampleur et de mouvement. SCENARIO. L’histoire est celle d’un mauvais garçon sympathique, qui devient le chef de la « Cote de Barbarie », mais qui ne peut empêcher ses associés de commettre des crimes qu’il réprouve. Condamné à la pendaison par les « Vigiles », il sera sauvé par celle qu’il aime. TECHNIQUE. — L’allure du film est très rapide et les épisodes mouvementés se succèdent sans interruption. La photographie, avec ses nombreux « clairsobscurs » est remarquable. INTERPRETATION. James Cagney tient brillamment le rôle du mauvais garçon sympathique, il est excellemment entouré par Margaret Lindsay, Ricardo Cortez et Lili Damiia qui ne fait que paraître. Un bon point pour le doublage qui est au-dessus de toute critique. — v. Broadway Mélody 1936 Fantaisie musicale Met ro-GoldwynMayer Origine : Américaine. Réalisation : Roy del Rutli. Interprétation : Eleanor Powell, Jack Benny, Robert Taylor. Broadway Melody marqua, en 1929, à l’avènement du parlant, une nouveauté. Broadway Melody 193(5 n’en apporte aucune. Nous sommes habitués, maintenant, à ces films de music-hall à grand spectacle dans lesquels les Américains excellent. Nous en retrouvons toutes les caractéristiques : mise en scène fastueuse, chants et danses agréa^ blés sur des rythmes nouveaux. Dominant le film, la révélation d’Eleanor Powell, danseuse à claquettes extraordinaire aux dons multiples, qui a du charme, de l’originalité et de la verve. — d. Une Poule sur un Mur Comédie Pellegrin Origine : Française. Réalisation : Maurice Gleize. Auteur : Léopold Marchand. Opérateurs : Willy et Gricha. Musique : Poussigue. Interprétation : Jules Berry, Larquey, Christiane Delyne, Monique Rolland, SaturninFabre, Sinoël, René Allier, Serjius, André Champeaux, Fusier-Gir, Bever, Carlos Machado. Studios : G. F. F. .4. Enregistrement : S. I. S. Durée de projection : 1 h. 30. Date de réalisation : 1930. Production : Dora. CARACTERE DU FILM. — Cette gentille comédie qui fut représentée sur une scène parisienne et qui est éloig.née de la forme vaudevillesque par un ton sans grivoiserie et une tenue inaccoutumée fournit un film gai et frais qui sera goûté de beaucoup de spectateurs. Le public aime les films comiques. Celui-ci n’appelle pas le rire par des moyens gras et des déshabillages. Une équipe talentueuse et sympathique comprenant Larquey, Jules Berry, Monique Rolland, Christiane Delyne, Saturnin-Fabre et Sinoël mènent l’intrigue prestement, et des trouvailles, des mots drôles font du film un divertissement fort agréable. SCENARIO. Les Sornin et les Pouvrier passent leurs vacances dans le château de l’oncle Pouvrier, maire de son pays. Une accorte villageoise se plaint d’avoir été, à la tombée de la nuit, violentée par un inconnu. Enquête. Seuls les invites du château sont suspectés car leurs alibis sont faux. On apprendra que Sornin a réellement flirté avec la paysanne , que Pouvrier avait une petite amie à l’ auberge voisine, que le jeune François jouait aux courses. Et, en définitive, on saura que Claudine, la « poule agressée sur un mur » ne s’était plainte que pour voir sa photo dans les journaux. BASES D’EXPLOITATION. L’excellente interprétation, la campagne, le dialogue parfois très drôle. TECHNIQUE. M. Gleize a réalisé son film avec aisance, sans verser dans la vulgarité. Bien éclairé, avec des extérieurs plaisants, des scènes bien menées, ce film ne pèche que par un montage qui manque de nerfs. Le sujet étant assez peu mouvementé se fut très bien logé dans un métrage plus court. INTERPRETATION. — Larquey, inimitable en bon mari hypocritement coureur, Jules Berry toujours charmant et désinvolte, Monique Rolland qui est très jolie, Christiane Delyne très capiteuse, l’amusant Sinoël et l 'impressionnant SaturninFabre donnent du piquant à cette farce villageoise. — x CÎNÉrf sut fra&R/vi rr gE&isE RAPHIE