La Cinématographie Française (1936)

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EXPLOITATION ma □CD CBFME RAPHIE ZJJD SE Les Auteurs et le €inéma La Société de la rue Ballu n’a pas renoncé à faire revivre le décret-loi qui devait tuer le cinéma français Notre confrère Le Petit Bleu vient de publier un article qui intéressera vivement nos lecteurs. C’est pourquoi nous en publions ci-dessous les principaux extraits. Tout récemment M. Charles Méré, président de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, réélu à la dernière Assemblée générale, a donné à un de nos confrères un interview plein d’optimisme. Evidemment il y a une crise du spectacle. Beaucoup d’auteurs sont dans une situation très d’ffîcile, mais, somme toute, la caisse de la Société, qu’il ne faut pas confondre avec la caisse des sociétaires, n’est pas trop atteinte et n’est-ce pas le principal? Il est vrai qu’il y a pour la remplir le Domaine public, ce fameux Domaine public, les droits sur les oeuvres qui n’appartiennent plus à personne et que la Société s’est tout uniquement appropriées. C’est une mine d’or, un Pactole. Ces droits, on ne les exige pas seulement des théâtres, on les soustrait aux sociétaires et aux adhérents s’ils ont eu l’audace d’emprunter la moindre chose à ce domaine qui leur appartient comme à tout le monde. La Société qui est le mandataire de ses adhérents leur retranche de ce fait ce qu’elle veut. Elle n’a même pas à justifier le montant de son prélèvement puisqu’il est purement arbitraire. Une petite anecdote le démontre de façon pittoresque. Deux auteurs avaient adapté au théâtre Vautrin, de Balzac. Les oeuvres de Balzac sont du Domaine public. L’un de ces auteurs était M. Guiraud, l’autre M. Tra Les Affiches (( Les Deux Gosses » Dans notre N“ 917 du 30 mai, tous nos lecteurs ont remarqué l’ encartage que nous avons tiré pour le film Les Deux Gosses, maquette de notre grand maître Poulbot — spécialiste des vrais gosses de Paris. Nous félicitons la D. U. C. — distributrice des Productions Fernand Eivers qui attache une importance particulière à la préparation et à V exécution de la publicité de tous ses films. Ce sujet sera reproduit an format de notre journal pour être affiché partout ainsi qu’en 120 X 160. Nous ne saurions trop recommander aux Directeurs de Cinémas d’utiliser ces deux formats d’affiche pour le lancement du film, car c’est un élément publicitaire qui attirera l’ attention de tous les publics. Ces affiches devant être exécutées sur nos presses, inutile de dire que nous y apporterons tous nos soins. — R. versi. M. Guiraud étant bien en cour et appartenant même à la commission des Auteurs n’a rien vu prélever sur ses droits. A M. Traversi on a pris les deux tiers. Tl est certain que les frais de la Société sont considérables, on peut même dire considérablement exagérés; dans l’exercice écoulé il y eut 2.670.000 fr. de frais sur lesquels 1.000.000 pour le personnel et près de 81.000 francs pour les frais d’impression. Une paille! Les agents généraux ne comptent pas dans le personnel. Dans ces conditions, il est fort compréhensible que la Société cherche de nouvelles ressources. Elle croit devoir les trouver dans le cinéma qui semble être encore relativement prospère. Evidemment cela peut paraître normal à première vue puisque le cinéma, tout comme le théâtre, ne peut pas se passer d’auteur et que dans notre temps, si dur aux isolés, il est bon que ceux-ci se groupent afin que leurs intérêts soient défendus. Le seront-ils le jour où par des contrats léonins et auxquels les exploitants de salles de projection ne pourront pas se soustraire, la Société de la rue Ballu, surenchérissant sur les exigences de l’Etat, aura tout bonnement mis l’industrie du film en péril et amené une partie des exploitants à fermer leurs portes? Comme on le voit, notre industrie cinématographique, qui s’était à juste titre réjouie de l’échec du décret-loi, ne doit pas s’endormir sur son succès. Elle est guettée par forte partie et il lui faudra encore énergiquement se défendre. — A. de Montgon. Les meilleurs rendements à Lille CAMEO. — D’intéressants spectacles : Les Mutinés de l’Elseneur, Les Petites Alliées, Miss Becky Sharp, Les Hors-la-Loi, Merlasse et Cigalon. CAPITOLE. — Gros succès de Michel Strogoff (2 sem.), puis Bichon, Le Coup de Trois, Les Gaités de la Finance. FAMILIA. — Soupe au Lait, Marinella, La Fille du Rebelle, Les Deux Gamines, tous rendements dès plus intéressants. REXY. — Tin o Rossi sur scène (c’est tout dire), Amants et Voleurs (bon accueil), enfin Temps Modernes, en exclusivité (2 sem. de succès). De copieux spectacles dans les salies de deuxième vision à des prix modiques (Orphéon-Fives baisse ses places en matinée 2 à 4 francs, deux grands films). ■ A Calais : rendement intéressant de Sctmson simultanément au Familia et à l’Alhambra (directeur M. Moncharmont). ■ A Amiens : 1 ’Excelsior-Mar ivaux (exPathé) après transformations donne Michel Strogoff. H A Cambrai : on peut voir la meme semaine Bateliers de la Volga et Amants et Voleurs avec Pierre Blanchar, lauréat de la Biennale de Venise. ■ A Valenciennes : Samson, Anne-Marie, Gaspard de Besse, La Marmaille, Fille du Rebelle, Michel Strogoff. — Jac. De Rouen, Tino Rossi envoie ses amitiés aux Lecteurs de notre Revue A ROUEN Une réunion très importante de commerçants rouennais s’est tenue à l’Eden cinéma pour examiner la possibilité d’obtenir, après étude approfondie de la question, l’autorisation de produire du courant électrique en formant elle-même une société de distribution d’énergie électrique. Des spécialistes de la question, techniciens et autres prirent la parole au cours de cette réunion et firent connaître les résultats déjà obtenus dans d’autres villes de Province. Il va sans dire que l’exploitation cinématographique locale, au plus haut point intéressée par la question, était représentée à cette réunion. Les études el les projets feront l’objet d’articles détaillés qui paraîtront dans la presse locale, et en cas de résultats probants, nous ne manquerons pas d’en reproduire les grandes lignes. — L. Cary. IA BOITE AuxLETTREf LE SAC POSTAL (hMÜXwù cU E CONFISEUR DU CINEMA 18 r. Pierre Levée 74 b ? Ch a ve P A R ! S X I « MA R S E I L L E OBERK: 16-6 4 COLBERT: 21-00