La Cinématographie Française (1936)

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47 nrr^xxxxxxxxxxxxxxxxxxxi ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Situation nouvelle Des journaux étrangers qui font profession de haïr la France (ils ne sont pas très nombreux mais la propagande malfaisante a toujours ses auditeurs amusés) ont publié de lourdes sottises sur le mouvement social qui agite notre pays. Que ceux qui ont pu les croire veuillent bien se souvenir que la raison, chez nous, et la fierté, reprennent toujours leurs droits. Qu’ils n’oublient pas aussi que le Français est travailleur, avec goût et continuité. Qu’enfin il a l’esprit de famille, un attachement séculaire à la terre où il est né, et de l’affection pour les autres Français. * * * Le mouvement de grève du 7 juin a suspendu l’activité de nos studios pendant quinze jours. Dès que la question des salaires a été réglée, la production des quatorze films en cours d’exécution a été reprise. La préparation des vingt-neuf films qui leur succéderont en juillet a été accélérée. Les conditions nouvelles du travail sont un peu plus onéreuses. Mais elles ont l’avantage d’imposer une discipline que les producteurs jusque-là ignoraient. On devra préparer plus soigneusement les plans d’exécution, jour par jour, et occuper les plateaux à l’heure dite. Tous les techniciens sont d’accord pour trouver bonne cette réforme. Nous pensons que l’Art ne perdra rien à la méthode qu’elle imposera à ceux de nos metteurs en scène qui considéraient encore que le désordre est un effet de l’Art, et gaspillaient des millions pour attendre l’inspiration! * * * On peut dénombrer cinquante-cinq films qui seront faits avant fin août; vingt autres sont au montage; trentecinq sont sortis pendant les quatre premiers mois de l’année. Dès à présent le Cinéma Français offre donc à ses acheteurs étrangers autant de films que pendant toute Vannée 1935. Si nos lecteurs entendent des gens déclarer que la France ne fait plus de films, qu’ils ne s’en inquiètent donc pas. Ce seront des propos de marchands tremblants devant notre con currence. La marche en avant du film français, par la qualité comme par le nombre, a pu être observée depuis quatre années. La saison 36-37 du film français sera aussi brillante que les saisons précédentes. On a constamment trouvé dans nos articles l’opinion que les travailleurs du Cinéma Français devaient s’organiser en une Corporation bien unie. Le procédé brutal de l’accroissement des salaires par la pression des grèves vient de donner aux chefs d’industrie un avertissement sérieux. Il a déterminé chez les « artisans » du film, metteurs en scène, opérateurs, ingénieurs, le sentiment que les intérêts de travail des hommes du métier sont étroitement solidaires. L’hostilité commerciale des exploitants entre eux, l’antagonisme naturel des acheteurs et des vendeurs de films se sont atténués devant la nécessité plus pressante : Il faut rétablir l’équilibre des échanges et assurer du travail pour chacun. C’est un heureux état d’esprit. Aussi pouvons-nous espérer qu’au lieu de laisser les relations avec l’Etat aux soins de quelques représentants syndicaux, dévoués, mais en butte alternativement, à l’inertie et aux critiques, les travailleurs véritables de I’InduisÆrie cinématographique française vont s’unir et établir un plan sérieux de développement corporatif. Cette union de tous nos éléments de travail, depuis les patrons jusqu’aux employés et ouvriers est un événement important, qui ne manquera pas de fixer l’attention de ceux qui s’intéressent au cinéma de notre pays, et qui peut donner un élan considérable à toutes ses branches d’activité. Les examens actuels du Conseil National Economique, soutenu par un gouvernement attentif aux problèmes commerciaux autant que sociaux, auront des conséquences excellentes dont nous rendrons compte, naturellement. P.-A. HARLÉ. Gaby Morlay et Charles Vanel dans le film de Félix Gandéra Les Grands. D eux Assemblées Générales de la Chambre Syndicale Française des Distributeurs de Films La Chambre Syndicale Française des Distributeurs de Films a tenu, le 20 juin 1930, dans la salle ordinaire de ses séances, 23, avenue de Messine, sous la présidence de M. Georges Lourau, deux Assemblées générales. Au cours d’une première Assemblée extraordinaire, les membres de la Chambre Syndicale ont adopté à l’unanimité les procès-verbaux des Assemblées des 11 et 12 juin derniers, convoquées d’extrême urgence en raison des événements et tenues, par force majeure, avec une procédure sommaire. Ils ont déclaré entériner à l’unanimité les décisions prises par ces Assemblées. Ils ont renouvelé à l’unanimité l’expression de leur complet accord avec le Comité Directeur de la Chambre Syndicale auquel ils ont adressé leurs félicitations. La même Assemblée a confirmé à l’unanimité l’admission comme membre de la Chambre Syndicale des Sociétés Pellegrin Cinéma, Haussmann Films, Sedif, FranceEurope Film, Pathé Consortium Cinéma, Superfilm. Au cours de l’Assemblée générale ordinaire tenue peu après, les Membres de la Chambre Syndicale ont élu à l’unanimité M. Métayer, administrateur-délégué de la Société Pathé Consortium Cinéma comme membre du Comité Directeur . L’ Assemblée a exprimé à l'unanimité sa confiance en la Délégation patronale chargée des négociations en cours concernant le Contrat collectif de Travail de la Distribution des Films. Elle a ensuite examiné diverses questions en cours et la séance a été levée pour permettre au Comité Directeur de se réunir. . , Au cours d’une brève séance le Comité