La Cinématographie Française (1936)

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48 CI1MEP FRÆ .RAPHIE ISE, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ D’HEUREUSES RÉFORMES AU CINÉMA L’Énergie Thermique des Mers, documentaire sur les travaux au professeur Georges Claude concernant l’utilisation de l’énergie thermique des mers Les précédents gouvernements ne se sont pas occupés sérieusement de notre industrie. Il ne se sont pas souciés de ses aspirations, de ses besoins économiques, de la grande valeur de cet instrument de propagande nationale. L’arrivée au pouvoir d’un gouvernement réformiste, qui veut modifier l’ordre établi en ne séparant pas, dans sa sollicitude, l’évolution économique du mouvement social, peut apporter au Cinéma Français des avantages très importants. Les effets matériels de cette bienveillance probable, tant espérée, ne sont pas encore apparents. L’ « expérience » socialiste a ble corporatif. Il contraint les industriels à se grouper en un comité du film, il règle les rapports entre les importateurs, { les producteurs nationaux, les exploitants, | les exportateurs et aménage ainsi le marché H corporatif; il allège les taxes, organise un crédit bancaire spécial au Cinéma. Le récent décret instituant le visa d’exportation est actuellement en sommeil. Un règlement établi par l’administration des douanes est en préparation et l’application du décret est suspendue jusqu’à sa parution. Directeur a confirmé sa confiance en son Bureau auquel il a adjoint ci l’unanimité en qualité de vice-président M. Métayer nouvellement élu membre du Comité Directeur. ♦ L'Adhésion de la Fédération Nationa’e des Syndicats d’Artisans Français du Film à la C. G. T. La Fédération Nationale des Syndicats | d’Artisans Français du Film (Fédération Berthomieu) nous communique : La F. N. S. A. F. F. a voté dans sa séance du 12 juin le principe d’une adhésion à la C. G. T. En conséquence, un entretien a eu lieu le jeudi 25 juin entre M. Belin, secrétaire général adjoint de la C. G. T., et une délégation de la F. N. S. A. F. F. Les délégués étaient : MM. Jean Benoit-Lévy, H. Chomette, chefs cinéastes; J. Mundviüer, Pasquié, chefs opérateurs; Bourdet, assistant-metteur en scène; Bac, Godefroy, Fradetal, Assistants-opérateurs; R. Montis, assistant-metteur en scène, secrétaire général de ia Fédération. L’entretien a porté principalement sur les modalités d’affiliation de la Fédération à la C. G. T. et sur la protection des Artisans français. En outre, il a été décidé d’un commun accord qu’après entrevue entre M. Belin et M. Cébron, secrétaire général de la Fédération Nationale du Spectacle, un nouvel entretien aura lieu entre M. Cébron et la Fédération Nationale des Artisans Français du Film qui convoquera ensuite, sans délai, ses différents Syndicats en Assemblée générale. Le Secrétaire Général : R. Montis. M. Jean Zay Ministre de [l’Éducation Nationale commencé par une grève, une hausse des salaires du personnel, une agitation des esprits enclins à la lutte de classe. Pour l’industrie nous observons donc d’abord un bouleversement des bases de travail et un accroissement du déséquilibre commercial entre les prix de production et le rendement des locations et des ventes. Verrons-nous rapidement la contre-partie? Nous voulons dire l’encouragement, la prospérité des affaires hors de la crise, qui doit résulter d’une réduction des taxes (projet V. Auriol) d’une abondance de monnaie dans la poche des clients du spectacle, d’un développement des exportations résultant non pas seulement de l’amélioration du marché intérieur (proclamation Jouhaux) mais d’un appui de l’Etat pour la diffusion de nos films sur les marchés étrangers. L’Etat veillera-t-il à la rentrée de nos créances sur nos ventes de films hors du pays? Ouvrira-t-il à l’industrie les crédits qu’elle réclame depuis si longtemps? Serace sous forme d’ouverture d’escompte aux sociétés indépendantes, ou bien par une nationalisation de Pathé Cinéma et de G. F. F. A., en crédit-pellicule, en crédit-studios, en crédit-distribution? Nous ne le savons pas encore. En tout cas nous voyons le Conseil National Economique, soudainement réveillé, discuter et adopter dans ses grandes lignes le projet de Carmoy élaboré depuis plusieurs mois. Ce projet apporte un réel plan d’ensem M. Lagrange Ministre des Loisirs et des Sports Nous savons qu’en tout cas le contrôle prévu sera appliqué sans douleur et sans gène, notamment pour les copies de films étrangers tirées en France et réexportées. * * * Il n’y a pas à proprement parler, quoiqu’on en ait écrit, de ministère du Cinéma. La Présidence du Conseil concentre et harmonise seulement les décisions des département respectifs de MM. Jean Zay, Spinasse et Lagrange, ainsi que celles de tous les autres ministères. C’est un progrès. La levée des sanctions vient d’éclaircir la situation du cinéma français dans ses rapports avec l’Italie. On examine la possibilité d’étendre au film ce qui a été fait pour le livre en matière d’exportation. L’ne tranche spéciale lui serait réservée dans les rentrées de créances par le jeu des clearings et le chèque-compensation international. i * * * Des faveurs spéciales seraient accordées au film d’enseignement et aux œuvres de propagande sociale et post-scolaires. La participation de l’industrie privée sera-t-elle réservée dans l’établissement du vaste projet habituel de « film à l’école » et de « cinémas municipaux»? Les gens expérimentés savent qu’on ne peut se passer d’elle, ce qui nous laisse un espoir! — P. -A. H. M. Spinasse Ministre de l’Économie Nationale