La Cinématographie Française (1936)

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vait transformer les méthodes de production actuelles en conditions idéales, tout serait pour le mieux, mais il est impossible d’imaginer qu’une fée, même gouvernementale, y peut porter remède. La production, donc, va être placée en face d’une situation toute nouvelle, à laquelle elle n’a pas encore été habituée; on va l’obliger à faire le rétablissement que lui demandent les puristes, ce qui est impossible dans les courts délais que ceux-ci exigent d’eite. Ils n’ont pas pensé, par exemple, que la production indépendante est handicapée, si on la compare à la production américaine, qui dispose dans les studios d’énormes quantités d’accessoires et de matériel qui peuvent être amenées immédiatement sur le plateau; tous les leviers de commande étant également placés à proximité de la réalisation. L’élévation du prix de la main-d’œuvre va amener une augmentation proportionnelle de la fabrication, matière première y comprise. Il faudra donc que les producteurs s’adaptent dans le minimum de temps à l’aide d’une organisation impeccable qui devra prévoir les moindres détails de la mise en scène et de ses mille à côtés. Gaby Morlay et André Luguet dans Les Amants Terribles. Un organisme solide, muni des capitaux indispensables, qui pourrait avoir à sa disposition toute la technique, studios et usines, et sa distribution serait mieu;t placé que tout autre pour fabriquer à bon marché le film indispensable à sa location, mais comme cet état de choses est et risque de rester l’exception, le producteur indépendant, seul face aux charges que lui imposent [a journée du 7 juin, devra être plus organisé que jamais. Il va se trouver, dans quelque temps, en présence de demandes d’augmentation du personnel de la production et des catégories indépendantes de travailleurs syndiqués, qui auront établi leurs barêmes minima. Ces obligations il ne pourra y faire face que s’il est lui aussi organisé dans le nouveau cadre légal. ta Fédération Française, fondée ces jours-ci, a donc devant elle un travail considérable à accomplir, en liaison avec les organismes salariés, pour que le passage au nouvel état de choses puisse se faire rapidement et sans heurts. A.-P. RICHARD. Les Actualités Françaises handicapées Les nouveaux Décrets retarderont de 24 heures la sortie des Actualités Le Commandant Michel a bien voulu nous exposer, à la suite des jours troublés que nous venons de vivre, la répercussion des grèves et de la nouvelle réglementation du travail sur un journal filmé. <' Notre but, nous dit-il, est toujours de représenter le mieux possible, de la manière à la fois la plus vraie et la plus symbolique, les événements les plus importants de chaque semaine. Il nous faut, et cela est souvent bien délicat, ne jamais prendre parti et montrer les faits avec la plus grande impartialité. La toute puissante censure gène bien souvent notre travail. Cette administration possède aujourd’hui de nouvelles armes contre les journaux filmés et demande qu’avant le tirage nous lui communiquions un sommaire, le plus détaillé possible; elle se réserve ensuite de visionner une copie. Or, tout ceci constituant une perte de temps que nous ne pouvons envisager, il nous reste la seule ressource de nous incliner totalement devant les désirs de cette administration et de couper sans discussion possible ce que ces messieurs estiment ne pas leur convenir. Voici, dans un pays qui se targue d’indépendance, sur quoi repose la liberté de la presse. <i Les lois récemment votées, à la suite des grèves, auront pour effet de retarder de 24 heures la sortie des 140 copies hebdomadaires d’Eclair Journal. En effet, la suppression des heures supplémentaires dans les usines de tirage interdisant le travail de nuit constitueront une irremplaçable perte de temps. Cet inconvénient, s’il ne marque seulement en France qu’un pas en arrière du progrès, constitue une grande entrave à la diffusion de nos actualités filmées à l’étranger, l’Angleterre, l’Amérique, l’Allemagne et l’Italie pouvant livrer leurs copies un jour avant nous. <• G. T. — — 4 Le Bureau de la Fédération des Chambres Syndicales Le Conseil d’administration de la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Française a tenu sa première séance jeudi dernier. Il a ratifié les statuts et prévu leur élargissement de manière à permettre l’adhésion à la Fédération de tous les membres de la Corporation susceptibles de praticiper à la défense du film national et à la protection des artisans et techniciens français de la Cinématographie. Le Conseil a procédé à l’élection de son Bureau qui se trouve ainsi constitué : Président, Marcel Vandal; Vice-Présidents, P. Ambiehl et Roger Weill; Secrétaire général, Marcel Rocher; Trésorier, J.-C. Bernard. Deux postes, l’un de trésorier adjoint, l’autre de secrétaire général adjoint, ont été réservés. Les titulaires en seront désignés au cours d’une prochaine séance. M. Marcel Vandal a mis le Conseil au courant du rapport de M. de Carmoy, inspecteur des Finances, déposé au Conseil National Economique et qui prévoit des mesures importantes d’ordre gouvernemental en vue de la réorganisation de l’industrie nationale du film et du crédit à la production. Un échange de vues a été institué ensuite au sujet des grèves et des pourparlers qui se poursuivent. — (.4. /. C.). Au Syndicat des Ingénieurs de son Cinématographistes Français Le Syndicat des Ingénieurs de son cinématographistes Français, affilié à la Fédération Nationale des Syndicats d’Artisans Français du Film, nous prie d’insérer la lettre que voici : Cher Monsieur, Lors d’une Assemblée Générale extraordinaire des Ingénieurs du Son, la majorité s’est prononcée pour l’adhésion à la C. G. T. Le 19 juin, le Syndicat fut convoqué d’urgence en Assemblée générale extraordinaire. MM. de Bretagne, Sibel, Brugnon, Le Cocq et Gérardot donnèrent leur démission ainsi motivée : 1° Estimant tout d’abord qu’il importait d’organiser un Syndicat réunissant tous les services intéressés par le Son afin d’éviter que ces services se dispersent dans différents groupements. 2 Que d’autre part les questions de revendications ont été posées sous des formes non prévues par les Statuts du Syndicat. 3° Que la politique s’infiltre dans le mouvement, alors aue seules les revendications purement corporatives sont acceptables. L’Assemblée Générale extraordinaire se rendant compte qu’une scission dans notre groupement serait particulièrement grave dans les circonstances actuelles, deux motions furent présentées et votées. a) Le Syndicat s’engage à se solidariser à toutes revendications purement professionnelles, après décisions prises par son Comité directeur (majorité absolue ) . b) Etant donnée l’évolution du mouvement et devant une scission possible au sein du Syndicat, l’Assemblée Générale extraordinaire du 19 juin 1936 annule par son vote la décision prise d’adhérer à la C. G. T. Gérardot Georges, Vice-Président.