La Cinématographie Française (1936)

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67 cxxxxxxxx: CINE FR R/IPHIE SC gxxxn ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ en 1936 néaste, vivement attaqué par la presse et qui s’est attiré la disgrâce des dirigeants par la lenteur de son travail, conséquence d’une extrême conscience et d’une grande sévérité envers lui-même. ProtozanofF, à qui nous devons entre autres Le Procès des Trois Millions et qui tourne Sans Dot, d’après la mèce de Ostrowsky pour la Mejrabpom, a été, lui aussi, vivement critiqué pour son dernier film : Sur les Bizarreries de l’Amour, film que nous désirerions voir. A remarquer également que de Kuleshoff et Tchardinine auxquels nous devons des oeuvres de qualité, il ne semble plus être question dans le programme de 1937. Boom, par contre, qui vient de terminer pour l’Oukrainfilm : Un Jeune Homme sévère annonce pour la Mejrabpom ; Les Trois Soldats. Toujours pour la Mejrabpom, Barnett, metteur en scène d ’Okraïna, tourne Au Bord même de la Mer toute Bleue; Nicolas Eck, dont on se rappelle Le Chemin de la Vie achève un film en couleurs naturelles, Rossignol. Petit Rossignol qu’il tourne depuis trois ans. Enfin, Eisenstein continue les prises de vues de La Prairie de Bejin qui est interprété par des enfants et dont le cadre est celui de la vie du Kolkhoze. D’autre part, Ivozintzeff et Trauberg ainsi que Dovjenko travaillent au découpage de leurs prochains films. Mais on ignore encore leur sujet, et Alexis Tolstoï vient de composer un scénario Kotowski dont on n’a pas encore choisi le metteur en scène. A côté de ces metteurs en scène déjà connus chez nous, d’autres films sont annoncés qui sont l’œuvre d’inconnus et pour la plupart, sans doute, nouveaux venus dans la production russe. Citons entre autre : L’Etoile bleue, film fantastique, Le Coin Boij du Kolkhoze, La Patrie t'appelle, Tank, Les Marins, La Citoyenne rouge... et Le Serment mis en scène par Agapoff et qui doit nous montrer les résultats obtenus par différents plans quinquennaux, ce qui nous permet de croire que nous verrons là, La Fin de Saint On se dispose à fêter à Moscou le 20'' anniversaire de la révolution, et le cinéma, bien entendu, prépare des productions de circonstance. L’année 1927, 10e anniversaire, avait vu naître Les Dix Jours qui ébranlèrent le Monde de S. M. Eisenstein et La Fin de SaintPétersbourg de Pudovkine. 1937 sera-t-il aussi heureux? On peut en douter car la production a bien évolué. La Mejrabpom, société à laquelle nous devons La Mère, Le Chemin de la Vie, Okrdina et plus récemment : Les Souliers percés, un vrai chef-d’œuvre, a perdu sa belle indépendance pour devenir une firme comme une autre. Aussi les films de cette société, ont-ils perdu leurs plus brillantes qualités. La toute puissante Sovkino est remplacée par des firmes nombreuses entre autres la Moss Film qui a réalisé Ceux du Kronstadt, Le Nouveau Gulliver et La Len Film réalisatrice de Tchapdïeff et de Ceux du Kolkhoze. Les dirigeants de la production ont voulu pendant ces deux dernières années, s’ouvrir les marchés étrangers. Ils veulent, grâce à des films plus souples, plus agréables, aux sujets variés, pouvoir s’introduire plus facilement dans certains pays. Il suffit de penser au film Les Joyeux Garçons. Les mauvaises langues, qui parlent d’« embourgeoisement » de la production soviétique et expliquent ainsi la régression évidente par rapport à la période héroïque, ont certainement tort. En effet, depuis toujours, nous avons relevé dans la production soviétiques certains films essentiellement spectaculaires tels : Les Aventures de Milder West au Pays des Soviets, Le Rayon de la Mort, Dura Le. r. Mais il est certain que les œuvres de Kuleshoff étaient d’une autre classe!... La raison, il faut sans doute la chercher dans cet état d’esprit qui a valu au Déserteur de Pudovkine, une des œuvres les plus magistrales du parlant, des critiques véhémentes. Cinématographiquement, le grand fait de ces dernières années est le discrédit qui pèse sur ce grand ci Voici une scène du film soviétique Les Amies où l’ambiance ne fait pas défaut. (Supervisé par Youtkewitch) par HENRI LANGLOIS Un tableau d’une sauvage poésie du film soviétique Les Paysans d’Ermler. Un des petits interprètes des Souliers Percés de Barskaïi, le meilleur film parlant soviétique.