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La Cinématographie Française (1936)

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Le pion Chamboulin, un pauvre homme, vaniteux et trembleur, que terrorisaient tous ces enfants, graines d’hommes, et qui croyait s’en tirer avec des tracasseries de tous genres. Humble rouage du lycée, il subissait surtout la hargne sournoise et les brimades d’un odieux enfant du nom de Suret. Pierre Larquey a fait du pion Chamboulin une saisissante création. ly \ e voici en visite dans un lycée de garçons *■ l’heure de la récréation. La cour est large, dorée de soleil. Les préaux de récréation s’animent sous l’irruption de deux cents enfants de tous âges. La récréation est finie. Les enfants rentrent sagement. Ils sont surveillés par un pion à la moustache irascible, à l’œil craintif et révolté, et qui se tient droit comme un coq en colère. Mais c’est Pierre Larquey, qui fut jadis le Tamise du premier T opaze filmé. Pierre Larquey me dit s’appeler Chamboulin, exercer dans ce lycée qui prépare les « grands » aux grandes écoles la fonction épuisante et sans gloire de répétiteur, et subir les brimades de tous ces garçons tyranniques... d’un surtout, un odieux enfant du nom de Surot, 1 8 ans, qui unit la méchanceté à l’hypocrisie et l’envie à l’insolence. D’ailleurs je vais avoir l’occasion d’assister à l’une des batailles qui opposent deux camps, l’un commandé par un jeune homme loyal et studieux : Jean Brassier, l’autre que mène le terrible Surot. La raison de cet antagonisme : un petit, Pierre Navaille, 14 ans, que Brassier protège contre les brutalités de Surot. Justement, le cancre Surot vient de bousculer son souffre-douleur. Brassier s’interpose. Les élèves se dressent. On sent un air de bataille et Surot lance un regard sournois sur Brassier. Mais le tambour résonne. Chamboulin arrive. Les cris ont cessé, la file morne se reforme. Il n’y aura pas de mêlée aujourd’hui. Et soudain, pour rompre l’impression étonnante de vie, de réalité que me causait cet as Le cancre Surot et Jean Brassier s’affrontent (Gilbert Gil et André Fouché).