La Cinématographie Française (1936)

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:3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ par Lucie DERAIN semblement de garçons de tous âges dans le décor hallucinant de tout un lycée, j’entends le mot : « Coupez! ». Je vois alors les câbles, serpents noirs, glisser sur le faux pavé du décor. Les appareils filent au long des rails luisants. Le « travelling » enregistre la rentrée des élèves conduits fièrement par le pion Larquey Je reconnais alors les trois jeunes acteurs : André Fouché (Brassier) , Serge Grave (Navaille) et Gilbert Gil (Surot) . Autour de moi la solitude. A droite la cour de récréation plantée de maigres arbres, encore empoussiérée des jeux des garçons. A gauche, c’est la façade de la demeure du Principal Lormier (Charles Vanel) et de sa femme Hélène (Gaby Morlay) . — Voulez-vous assister maintenant à une scène d un tout autre ton, me dit Félix Gandéra qu’accompagne son collaborateur Robert Bibal. Je suis les deux réalisateurs à l’intérieur de la maison du Principal, aussi aisément que si j’étais vraimeni en visite dans un Lycée d’une ville de Province. L’énorme décor composé par Robert Gys et Martin et bâti sous leurs directives par Carré, comprend miraculeusement tout l’ensemble du Lycée avec ses quatre classes, sa cour, son passage, l’escalier menant aux dortoirs, et, lui attenant, le pavillon du principal, entièrement construit lui aussi d’un seul bloc et comprenant bureau, salon, salle à manger, chambre à coucher, grand vestibule... C’est dans le bureau du Principal Lormier Gaby Morlay et Charles Vanel les magnifiques interprètes des rôles de Mme et M. Lormier La récréation des “grands” e. des ‘‘petits”