La Cinématographie Française (1936)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 117 CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 Mais je voudrais vous parler des jeunes acteurs des Grands, du charmant André Fouché {Brassier) , de Gilbert Gil qui est un étonnant Surot, du petit Serge Grave si fidèlement adapté au rôle de Navaille, et des 145 autres élèves parmi lesquels se détachent Jean Hebey, Jean Mercanton, Dauran, Pierre-Louis, Michel Gevel. Vous avez vu tourner Régine Poncet qui joue la divette Lolie, Mme Nicole Rozan, MM. Bonvallet, Jean Dax, Liézer. Et enfin il y a Larquey si vrai dans le rôle du pion Chamboulin. — ... Et la réalisation. Monsieur Gandéra?... A ma question précise, la modest'e de Félix Gandéra se cabre. — Demandez à Bibal, il vous renseignera mieux que moi. Bibal prend la parole : — Ai-je besoin de présenter Félix Gandéra, l’auteur de tant de pièces à succès et qui, conquis par le cinéma commença par donner l’autorisation de porter à l’écran quelques-unes de ses œuvres les plus connues : Atout Cœur, Nicole et sa Vertu, La Folle Nuit. A ce propos, je suis heureux de rappeler que j’eus personnellement la bonne fortutie de réaliser pour Léon Poirier l’adaptation cinémato Giibert Gil est un impressionnant Surot André Fouché et Serge Grave dans les rôles de Brassier et Navaille gaphique de la Folle Nuit. Depuis, Félix Gandéra s’est lancé dans la mêlée cinématographique en réalisant lui-même D'Amour et d'Eau Fraîche, Le Secret d'une Nuit, Les Suites d'un Premier Lit et, tout récemment, l’adaptation qu’il fit luimême du roman d’Eugène Sue, Les Mystères de Paris. Son triple rôle de producteur-auteur-réalisateur ne l’empêche pas de garder toute son indépendance artistique. Et l’on peut être sûrs que son film, actuellement en cours de réalisation, aux studios Pathé Cinéma de Joinville, apportera au cinéma français un grand film d’une qualité humaine, d’une sincérité d’expression inégalables. Pour conclure : Un grand film s’élabore. Les Grands, production Fél:x Gandéra, sera une belle production qui honorera hautement notre Cinéma National. L. D. Hélène. Elle s’ennuie dans sa petite province du Nord où elle vit privée de son soleil natal. Pourtant, elle aime son mari. Mais celuici est prisonnier de sa vie de travail et de l’austérité de ses fonctions. Et elle semble s’éloigner de plus en plus de cet homme en qui elle ne retrouve plus le fiancé d’il y a cinq ans. D’autre part, les enfants petits et grands. Deux êtres : Jean Brassier, un sentimental, élève excellent qui prépare Normale, jeune homme imaginatif et tendre; Surot, le cancre sournois et brutal qui terrorise tout le lycée et particulièrement le petit Pierre Navaille que Brassier protège. Surot déteste Brassier. Et il est le seul à avoir deviné que Brassier est follement amoureux de la femme du Principal. Voilà pourquoi une nuit que Brassier a osé pénétrer dans le logis de Lormier pendant une absence du Principal, Surot pénètre à son tour dans le pavillon et fracture un tiroir renfermant 3.000 francs. Sa cupidité se double du désir de vengeance. Il laisse sur les lieux du vol un couteau appartenant à Brassier. Et le jeune homme traduit devant le conseil de discipline s’accuse pour ne pas déshonorer la jeune femme chez laquelle il se trouvait ce soir-là. Pourtant, cette nuit troublante fut pure. Mais Mme Lormier n’accepte pas le sacrifice du jeune homme. Elle commence une confession... Surot l’interrompra et avouera le vol. Le revirement de conscience du cancre le purifie de sa laideur passée. Et Mme Lormier avouera alors le tendre et respectueux amour de Brassier à un mari compréhensif et repentant qui emmènera sa femme reconquise vers le midi qui vit naître leur amour. L’INTERPRETATION DES « GRANDS » — Je n’ai pas besoin, continue Félix Gandéra auprès de qui Robert Bibal, son fidèle collaborateur, fait l’office du chœur antique, de vous dire quelle magnifique interprète j’ai trouvée en Gaby Morlay, l’humaine et poignante tragédienne du Cinéma français. C’est une Hélène idéale et Charles Vanel a composé un Lormier si juste, si pathétique, si véridique, qu’on se croit devant un vrai Proviseur de Lycée qui vivrait la même aventure passionnelle que M. Lormier. —, Le film LES GRANDS sera distribué par : COMPAGNIE DORFMANN (BORDEAUX) FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE (RÉGION PARISIENNE, LYON et LILLE) — GRANDET et CASTEL (MARSEILLE) . ; 11 . 1