La Cinématographie Française (1936)

126 n XXXXXXXXXXXXXXXXTXXXX3 CINE FR RAPHIE SE AO HAVRE La question des taxes, du prix des places et aussi celle de l’électricité sont à l’ordre du jour (De notre correspondant particulier.) qué par les patronages et autres organisa it’ Havre. — Les derniers mois de la saison 1935-36 ont été marqués au Havre par quelques présentations d’un intérêt indiscutable. Avant d’entrer dans la période de reprises et de restrictions qui sont inhérentes à la période d’été, les directeurs nous ont procuré le plaisir d’aoplaudir des films de haute qualité. « LES TEMPS MODERNES » « L’APPEL DU SILENCE » Au Nouvel Empire (circuit Siritzkv), les deux gros succès de cette tin de saison ont été la présentation des Temps Modernes de Charlie Chaplin, et de L’Appel du Silence. la belle réalisation de Léon Poirier. Les Temps Modernes et L’Appel du Silence ont également réalisé de fortes recettes à l’Alhambra, la deuxième salle du circuit Siritzky. TINO ROSSI AU SELECT Le populaire chanteur corse est passé pendant cinq représentations, en attraction, sur la scène du Sélect. Des salles combles et enthousiastes ont confirmé la vogue de Tino Rossi, dont le numéro est très habilement présenté. LES MEILLEURS RENDEMENTS Par ailleurs, voici quels ont été les films dont le rendement fut le meilleur au cours de ces trois mois : NOUVEL EMPIRE. En dehors des films cités plus haut, signalons : David Copperfield. Les Petites Alliées, Bichon et Fantôme à vendre. LE SELECT. Le Nouveau Testament. Michel Strogoff, Les Beaux Jours, Maijerlinq. LL GRILLON. — Moïse et Salomon parfumeurs. Samson. Arènes joyeuses. LE NORMANDY. Boucles d’Or. La Mascotte, Les Hommes oubliés, Deuxième Bureau. La Veuve joyeuse. F.DEN. — Moïse et Salomon parfumeurs Arènes loueuses. Txi Mascotte. KURSAAL. Boucles d’Or, Folies-Bergère. LE CART1.T ON, — Veille d’ Armes. La Mascotte, Vu Homme de trop à Bord. Baccara. ALHAAIBRA. Morinella. Le Capitaine Wood. La Garçonne, T. a Marraine de Charleu LE PALACE. Baccara, Au Pans du Soleil. Caravane. ROYAL. — Adémaï Aviateur, Pension Mimosas, Lac aux Dames. LA DIMINUTION DU PRIX DES PLACES Il faut noter un gros effort des directeurs en ce oui concerne la diminution du nrix des places. Les résultats de cette diminution suscitent des avis différents En général on s’accorde à constater qu’elle a amené une certaine reprise de clientèle. AIa;s cette rersrise ne paraît pas rester au^si stable au’il conviendrait pour assurer la bonne exnloitation des salles. Ouant au barême déterminant les tarifs minima. il armerait difficile à établir nour la satisfaction de tous les exploitants. Tt p«t certain que les circuits ont oins de latitude pour abaisser leurs tarifs, étant donné leur pouvoir de location leur permettant un prix de revient moins élevé des programmes. De plus, ce tarif minimum apparaîtra;t sans doute supérieur à celui qui est appli lions non professionnelles, lesquels font à certaines salles une concurrence facile grâce à la modicité de leurs frais. LA LIMITATION DU NOMBRE DE SALLES Elle est évidemment nécessaire. Au Havre, il apparaît nettement qu’à ce point de vue, le maximum est atteint. Onze salles sonl plus que suffisantes pour une cité de 200.000 habitants. LA DETAXE La détaxe, si elle était obtenue dans les conditions les plus souhaitables compenserait un peu les augmentations de salaires qui vont alourdir les frais d'exploitation. Au Havre les directeurs ont obtenu la suppression des taxes municipales pendant D période d’été mais cette détaxe est en fait minime. Ce dont les directeurs se plaignent, à juste titre, c’est des charges que constitue la rétribution trop élevée des services de police et de sécurité. Il y a aussi la question très importante du tarif de l’énergie électrique. Très gros consommateurs de courant, les cinémas n’ont jamais pu obtenir d’être bénéficiaires des tarifs industriels de fourniture d’électricité. On sait qu’à Rouen, un groupe important de commerçants a envisagé la possibilité de produire le courant nécessaire à l’exploitation de leurs entreprises. Mais le plus difficile est d’obtenir les autorisations nécessaires. Comme leurs collègues de Rouen, les directeurs havrais sont particulièrement intéressés par cette question. Et maintenant nous allons gagner la prochaine saison avec, au cours des deux mois à venir, quelques temporaires fermetures. Marcel Lagneaux. Vue plongeante sur la scène du “ Normandy ” prise du balcon. On remarquera la grandeur du plateau et l’imposant rideau de scène. La façade du “Normandy” au Havre, salle de toute beauté (Directeur M. Leroy). LES OPÉRATEURS DE NANCY FORMENT UNE ASSOCIATION Nancy. — Sous le nom : L’Association Professionnelle des Opérateurs Cinématographiques de Nancy et de la Région (A. P. O. C. N. R.) tous les opérateurs de notre ville ont formé une association. Votre serviteur avait été pressenti en qualité d’arbitre et de conseiller. Quant à l’Ordre du jour mis à la connaissance des membres présents, il fut constitué un comité par vote dont le résultats fit élire comme : Président : M. Paupierre, chef-opérateur cabine des cinémas Gaumont-Aubert. Vice-Président : AL Hardin (René) opérateur de l’Ambigu. Secrétaire : AI. Deutch, opérateur de l’Eden. Trésorier : AL Tennesec, opérateur de l’Olympia. Plus trois membres conseillers, dans lesquels nous relevons le nom de AL Joly, opérateur du Pathé. Après une seconde séance, où l’Ordre du Jour sera réservé à la question des salaires, l’Association Professionnelle des Opérateurs de Nancy et de la Région enverra ses doléances aux Directeurs. Nous reviendrons (le résultat obtenu) sur ce chapitre, qui, j’en suis presque certain, n’apportera aucune perturbation dans la marche de l’exploitation de Nancy. M. J. Relier. ♦ Une Nouvelle Société à Nancy On m’annonce la formation d’une nouvelle Société (La Cinest ) concernant l’exploitation et tout ce qui se rattache au cinéma, dans notre région. MM. Cousin (exploitant) et Oberling (Directeur de l’agence Gaumont-Aubert de Nancy) en sont les Directeurs. Cette jeune Société comprend déjà deux salles, l’une à Toul, l’autre à Lunéville.