La Cinématographie Française (1936)

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13! gxrriTTXxrYxxrrxxrxxxxxj ciNÉimmÿR/ FRg^n>ISI RAPHIE SE rXYYXXXXXXXXXXXXXXXXXXX. A LILLE, ROUBAIX, TOURCOING, les Directeurs ont confiance dans le nouveau Gouvernement (De notre correspondant particulier.) Les grèves n’ont pas été favorables à l’amélioration des recettes. La situation est îles plus mauvaises. Les bons programmes présentés encore actuellement a Lille réussissent à combattre un peu les effets néfastes de la chaleur et de ta grève. La baisse du prix des places n’est pas générale et à Lille elle n’a pas de mauvaises conséquences. Elle n’en aurait nulle part si les prix restaient au-dessus d’un minimum convenable, mais il ne serait pas inutile de créer un barème pour chaque catégorie de salle. Les directeurs ont grande confiance dans le nouveau ministère qui (sait-on jamais?) apportera peut-être la uétaxe, d’autant plus qu il compte trois personnalités nordistes dont M. Salengro, député-maire de Lille, qui fut le premier maire à accorder une détaxe aux cinémas de la ville. Quant aux nouvelles salles, deux autorisations de construire viennent d’être données à Lille. — Jac. LILLE Les films marquants du trimestre CAMEO. — Les Bateliers de la Volga, Les Mutinés de l’Elseneur, Les Petites Alliées, Becky Sharp, Les Hors-la-Loi, Merlusse et Cigalon, Train de Plaisir, Le Mouchard (Grand Prix du Roi des Belges, élément publicitaire pour la région), Une Poule sur un Mur, Bout-de-Chou, Vogue mon Cœur (délicieux d’humour et de fraîcheur). CAPITOLE. — Michel Strogoff, Bichon, Les Gaités de la Finance, Le Chant de l’Amour, Les Dieux s’amusent, puis Nuit de Mai, etc... FAMILIA. — Anna Karénine, La Petite Sauvage, Soupe au Lait, Marinella (après Tino Rossi sur la scène du Rexy), La Fille du Rebelle (Shirley Temple), Les Deux Gamines puis David Copperfield, Capitaine Blood, Le Roman d’un Spahi, L’Enfer, Fraulein Doktor. REXY. — Sur scène : Mistinguett, puis Tino Rossi. Amants et Voleurs, ues Temps modernes (en exclusivité, trois semaines), Le Film en relief, La Patrouille perdue, Mon Mari te Patron. MONDIAL et UNION. — Les Deux Gamines, Mayerling, Anne-Marie, La Fille du Rebelle, Les Pentes Alliées, Marinella. OMNI A. — Pasteur, Mlle General, lIorsla-Loi, etc... FIVES-PALACE. — Les 39 Marches (première vision). CINE ACTUALITES. — Actualités régionales. — Jac. ROUBAIX-TOURCOING Marmaille, Michel Strogoff, Lu Roule impériale, Marinella (Colisée, Casino, Olympia, Fresnoy, Hippodrome); Les Deux Gamines (Sainte-Cécile, Royal, Pont-des-Piats, Universel, Rialto), etc... L'EaPLOITATION calabsienne M. Moncharmont, directeur de deux salles de première vision sur les trois existant à Calais, nous précise la situation actuelle de l’exploitation calaisienne. « Les prix des places étant inférieurs à Calais à ceux de Boulogne, Dunkerque, on n’a rien modifié. « Quant à la détaxe, nous dit M. Moncharmont, il n’en a jamais été question. Les recettes sont inférieures, pour les films importants, à celles de l’an dernier à pareille époque. La saison apparaît dès maintenant comme très calme et très difficile. » Les grèves calaisiennes, où la situation ouvrière est particulièrement grave, ont encore accentue la baisse. LES MEILLEURS RESULTATS Après Samson (Alhambra et Familia), Boucles d’Or, Bichon, Lucrèce Borgia, Les Deux Gamines, Anne-Marie, Les Beaux Jours, La Bandéra, et Les Temps modernes passés simultanément à l’Alhambra et au Familia, avec une publicité particulièrement importante (panneaux de 18 mèt. de long). Jac. ALSACE-LORRAINE (De notre correspondant particulier.) La saison d'hiver qui s’annonçait si bien, et qui aurait pu être excellente, a subi un certain ralentissement par le départ des troupes stationnées dans les régions frontières, à la suite de l’occupation par l’Allemagne de la zone démilitarisée. Les meilleurs résultats ont été obtenus par deux bonnes douzaines de films qui ont fait le tour des principaux grands écrans, savoir : Anna Karénine, L’Auberge du Cheval Blanc, La Bandéra, Le Bonheur, Le Bossu, 2" Bureau, L’Ecole des Cocottes; L’Equipage, Ferdinand le Noceur, le film en relief, Les Hommes oubliés, Justin de Marseille, La Kermesse Héroïque, Kœnigsmark, Lucrèce Borgia, Mascarade, Mayerling, Moïse et Salomon Parfumeurs, Pension Mimosas, La Route Impériale, Samson, Temps Modernes, Les Trois Lanciers du Bengale, La Veuve Joyeuse, Les Yeux Noirs. Une diminution du prix des places a été pratiquée par quelques directeurs d’Alsace seulement, notamment pendant la saison d’été. La résultat ne fut pas très heureux : baisse des recettes, pas d’augmentation du nombre des spectateurs. La baisse du prix des places est une erreur. Quelques directeurs me disent qu’il est assez difficile d’établir en France un barème corporatif déterminant les tarifs minima du prix des places, mais ils ne s’opposeraient pas au principe. Il ne faut pas, m’a-ton écrit, que certaines exploitations saines et productives puissent être gâchées par la folie de certains directeurs d’avilir les prix. Ceux-ci doivent toutefois rester à la portée des bourses des spectateurs en tenant compte du peu d’argent réservé, dans les budgets de famille, au spectacle. Ce qui s’impose avant tout, c’est la limitation du nombre des salles. Le détriment causé par la création inutile de nouvelles exploitations est autant pour le directeur que pour le loueur. On ne devrait permettre que des transformations de salles, car il ne faudrait pas que la limitation devint une prime à la médiocrité des agencements. La seule détaxe possible et raisonnable est celle qui serait appliquée sous forme de réduction tant du droit des pauvres que de la taxe d’Etat et d’autres charges. Celle prévue par le décret de l’ancien Ministre des P. T. T. est inefficace pour la région d’Alsace et de Lorraine qui ne fait pas partie d’une «région radiophonique». La détaxe à Strasbourg est loin de se réaliser. Il y a des promesses de réduire prochainement la taxe municipale dernièrement créée. Nos directeurs devront savoir patienter. — Eli a. A POITIERS les recettes sont stationnaires (De notre correspondant particulier.) Poitiers. -— D’une taçon générale, la saison à roiuers n'a pas été trop mauvaise, les recettes sont stationnaires et meme te Mujesuc-ratace marque une tegere avance sur t annee précédente. Des nuns ayant fait les meilleures recettes sont : au CINEMA DU THEATRE MUNICIPAL : Deuxieme Pureau, La Mandera, Sans humilie, L Aventurier, Tarzan, Arènes joyeuses. Au ivtiAJ DiSY'IC-P ALACE : L Equipage (a fait de beaucoup les meilleures recettes, bon htm lancé a Poitiers par une excellente publicité faite avec l’appui de l’Aero-Club üu Poitou), Nuits moscovites, Le Bonheur, Maison dans la Dune, llto, Le Rosaire. Au CINE DE CASTiLLE : Les Trois Lanciers du Bengale, La Veuve joyeuse, La Kermesse héroïque, et d’une façon générale les films gais. Au début de la saison les trois établissement avaient diminué le prix des places de H) à 2b %. Il serait difficile de dire d’une façon précise les conséquences de cette decision : il est certain que des prix prohibitifs éloignent la clientèle, mais il est non moins certain que des diminutions massives ne sont pas compensées par l’augmentation du nombre des entrées, m Poitiers, les directeurs sont unanimes à affirmer qu’ils n’ont aucun intérêt à avilir le prix aes places et sont partisans de l 'application stricte d’un barême corporatif axant les tarifs minima du prix des places. De même, Us souhaiteraient la limitation du nombre des salles et une détaxe importante qui permette à la corporation cinématographique de reprendre son essor. — J Garnier. ♦ — — A TARBES Une salle de 1.000 places (De notre correspondant particulier.) Tarbes. — La saison d’hiver 1935-3(1 n’aura pas été des plus brillantes. Si nous eûmes la satisfaction de voir sur les écrans tarbais plusieurs productions méritantes, elles ne suffirent pas à maintenir la clientèle des salles qui s’est fortement raréfiée durant la saison passée. Parmi les bandes qui firent de bonnes salles, il nous faut signaler : Les Yeux noirs, Arènes joyeuses, L'Equipage; le grand prix du cinéma français, La Kermesse héroïque, Veille d’ Armes, Variétés, Casta-Diva, Mayerling (gros succès pour Charles Boyer), Les Mutines de l’Elseneur; le premier film de Tino Rossi, le chanteur en vogue, Marinella, lancé par une habile publicité, a donné le meilleur résultat à l’Olympia. L’IMPERIAL a donné des double-programmes très intéressants, surtout David Copperfield et Les Cents Jours. Dans cette coquette salle de 300 places le prix maximum est de 5 francs. La salle la plus centrale, le REX, est fermée depuis lin mai; on transforme entièrement la salle qui sera, lors de sa réouverture en octobre prochain, une luxueuse salle moderne de 1.000 places. Nous espérons donner de plus amples détails et des photos dans le prochain numéro trimestriel de La Cinématographie Française, en septembre. H A Lourdes, durant les fêtes de Pâques, nous avons eu le plaisir de rencontrer les sympathiques vedettes : Annabella et Jean Murat, en vacances dans les Pyrénées. H A Bagnères, d’importantes transformations ont eu lieu dans la salle de l’Apollo. La cabine a reçu de nombreux appareils sonores du plus récent modèle. J.-A. Castets.