La Cinématographie Française (1936)

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133 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jt CINElwmK&RAPHlE FR£jgpE3ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Film français rétrograde Attention aux Vaudevilles légers par J. VAN” H EU G ¥ EN Bruxelles. — Un fait très important est à signaler : Bruxelles est en train de devenir un centre de distribution de films étrangers pour les pays européens, y compris la France. Il est certain que le décret français, instixc. int une censure à l'exportation, n’est pas étranger à ce revirement. Déjà toutes les maisons américaines, allemandes, anglaises ou néerlandaises sont représentées directement sur notre marché et d’autres maisons suédoises, espagnoles ou autres, viennent concentrer leurs activités à Bruxelles. La S. A. Frank Films vient de conclure un accord avec la Nordiska Saktiebolaget (Scanfilm). Elle distribuera en Belgique Sa production de cette firme de même qu’elle a l’exclusivité de vente pour la Hollande, la France et quelques autres pays de l’Europe. Un accord identique a été établi avec des producteurs hongrois et tchécoslovaques. Cet accord englobe un nombre impressionnant de films. M. Wim de Boo s’occupera de la vente et M. Wolfs deviendra directeur de location. D’un autre côté, Sphinx Film lancera en Belgique la production Impa de Londres. On est sur le point d’obtenir l’exclusivité de vente pour la France, l’Espagne et autres pays européens. A BRUXELLES... Sous les auspices de l’Office belgo-luxembourgeois de Tourisme on a présenté deux films belges réalisés par M. Henri Storck. Ces documentaires ont été réalisés pour le compte de l’Office commercial de l’Etat et portent comme nom : « l’Industrie cotonnière » et « Les Industries du Meuble d’Art et de la Tapisserie ». On a projeté en même temps la dernière réalisation d’Henri Storck notamment un documentaire magnifiquement photographié et d’un intérêt indéniable « Les Carillons de Belgique ». De la belle besogne. Continuant un programme admirablement dressé, M. Van Damme qui exploite de nombreuses salles en Belgique, vient d’ouvrir le «Cinéma Louise», situé à l’avenue Louise. Il s’agit ici de l’ancien cinéma « High life » dont il ne reste que les quatre murs. Tout a été remis à neuf et telle que la salle se présente maintenant elle peut rivaliser avec n’importe quelle autre salle dans ce genre. Exploité sous forme de studio on n’y projettera que des films en versions origi Les raisons de ce changement? Elles sont multiples mais, bien qu’il soit dur de le dire, il s’agit plutôt d’un manque de confiance. La vérité toute nue... trop de fois les producteurs étrangers ont été dupes de combinaisons malhonnêtes. On annonce d’ailleurs Sa prochaine venue de documentaires d’origine japonaise et de plusieurs films pariants espagnols. L’idée prend pied et il ne nous étonnerait pas de voir créer bientôt à Bruxelles « une Bourse de Films ». Les premiers jalons viennent d’être posés, la réalisation ne dépend que de i’initîative de nos distributeurs. Ajoutez à cela notre propre production qui marche à pas de géant et il ressort clairement de cette situation que le film français rétrograde sur notre marché. Si suffit de regarder le nombre imposant de films qui ne sont pas vendus en notre pays, sans oublier ceux qui trouvent difficilement une première semaine dans certains centres. Notre rôle n’est pas de prendre position dans ce problème. Nous avons, en temps utile, donné des directives, émis des suggestions. Nonobstant, on continue à nous envoyer du film qui, avant sa Annie Ducaux et Jean Thisse dans une scène du film Les Deux Gosses que Fernand Rivers réalise actuellement aux Studios de Billancourt. parution sur nos écrans, est combattu par la presse. Nous signalons « On ne roule pas Antoinette », « Une Poule sur un Mur », « La Brigade en Jupons », d’autres encore. Ajoutez-y cette manie de n’employer que la « vedette commerciale » (trois films avec Harry Baur durant la même semaine). On tue l’artiste et le goût du public et Ton comprendra que le succès du parlant français ait fortement diminué. Une réadaptation de la production française est nécessaire. Il ne s’agirait que d’une période transitoire mais dont les effets seraient des plus heureux. La dernière polémique en date : le film « SVüayerling », qui avait été mis à l’index, vient de trouver preneur. La vision corporative a eu lieu sous le nom de « Le Dernier Baiser ». On est unanime à louer la valeur indéniable de ce film tant par son interprétation homogène que son ensemble. Mais il y a cette délicate histoire qui intéresse tant notre pays. Alors nous avons deux clans : les pro et les anti-Mayerling. Qui l’emportera? Jusqu’à présent le film n’a pas encore été loué par les exploitants. Une affaire à suivre de près et au sujet de laquelle nous renseignerons nos lecteurs. ./. Van Heugten. . . . dans l’Exploitation nales. Pour l’installation parlant on a fait appel à « Tobis Klangfilm ». L’inauguration a eu lieu en grand gala et la recette de la soirée a été réservée à une bonne œuvre. Au mois d’Avril, Charles Vanel a assisté à la première du film La Peur qui a connu un succès méritoire sur les écrans bruxellois. Georges Milton nous est revenu étant en tournée théâtrale à Bruxelles. La mission cinématographique A. DenisRoosevelt qui a tourné un grand film documentaire au Congo Belge est de retour en Belgique. Elle a été reçue officiellement à son arrivée au Musée du Congo Belge à Tervueren. Tarass-Bonlba distribué en Belgique par Sédif a passé en gala lors de la première. Le bénéfice de la soirée est allé au bénéfice de l’Hospice Albert I"r. Un public d’élite assistait h la séance. Avant la sortie, le film avait été présenté à la presse en vision « privée ». Un cocktail fut offert par MM. Briais et Lucachevitch.