La Cinématographie Française (1936)

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IV dVÉlÆWYtBAPHIF msUAuSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ médiatement après le metteur en scène, la personne la mieux renseignée sur le tournage du film. En résumé, une script-girl, si elle remplit sérieusement et parfaitement son emploi, peut faire réaliser au producteur, d’importantes éeomonies. De plus, en cas de sinistre, accidents survenus au négatif par exemple, l’exactitude de ses rapports fait foi auprès des Compagnies d’assurances. Comparativement aux responsabilités et aux heures de présence qu’elles assument, les script-girls ne sont pas raisonnablement rétribuées et, souvent, on leur préfère une aimable ou jolie amateur, dont les erreurs onéreuses sont graves de conséquences. Cependant, les références et les qualités de quelques-unes leur devraient de travailler sans arrêt. Nous pensons à Jeanne Etiévent, Renée Vavasseur, Renée Parmentier, France Gourgui, Maya Mousset, Mme Boutot, Jacqueline Aubry, Jeanne Witta. Humbles auxiliaires de nos metteurs en scène, ces jeunes femmes modernes mettent leur activité et leurs capacités au service d’une industrie dont elles sont fières. Leur nom, aux côtés des collaborateurs d’un film, La presse technique américaine donne à fond pour la vulgarisation de la couleur, elle signale que la London Film de Korda s’intéresse an procédé Technicolor. La chose est exacte et les machines nécessaires à la fabrication viennent d’arriver à Londres où elles ont été récemment dédouanées. Il y a déjà aux U. S. A. des opérateurs qui se sont distingués dans ce genre de travail et leurs noms commencent à être connus. Chez Technicolor, Howard Greene, \Y. Skall, L. Davis, S. Zipsek. Chez Magnacolor, procédé bichrome, M. Stengler, P. Perry, chez Cinécolor, J. Fairblanks, L. Roos. Le cinéma français entrera-t-il dans la danse, c’est peu probable et ce ne sont pas les circonstances présentes qui nous pousseront à l’optimisme, car nous ne pouvons songer à utiliser les procédés trichromes soustractifs en raison de leurs prix de revient élevés. Une Script-Girl consciencieuse esc la collaboratrice la plus directe du metteur en scène. Voici Jeanne Etiévent aux côtés de Jack Forrester pendant les prises de vues de Et moi j’te dis qu’elle t’a fait de l'œil. serait pour elles un encouragement moral et une récompense justement méritée! — G. Turquan. Restent les procédés bichromes qui donnent d'assez bons résultats sous certaines conditions. Quant aux procédés additifs à images séparées, nous pensons avec d’autres spécialistes que les images originales, devraient être faites sur un film Magnafilm, puis réduites ensuite optiquement comme l’ont déjà fait Hudeley et Lagrave. Pour les amateurs la Société Kodak vient de créer une nouvelle émulsion 4 fois plus rapide que celle du Kodachrome ordinaire. Cette émulsion donne, avec la lumière artificielle, de meilleurs résultats que l’ancienne : vues de nuits, etc., travaux médicaux. Pour la cinématographie médicale un écran de coefficient 4 est nécessaire. Le nouveau type d’émulsion porte le nom de A, un guide pratique est délivré aux consommateurs. — A.-P. Richard. ENREGISTREMENT PERFECTIONNÉ Notre confrère, La Technique Cinématographique, signale que la maison R. C. A. vient d’apporter à son procédé à densité fixe un intéressant perfectionnement. L’inscription se fait en lumière ultra-violette, mais il n’est pas mentionné de quelle source d’éclairage il s’agit, bien que l’auteur indique l’emploi d’écrans mis sur le trajet du faisceau lumineux. Il est indiscutable que l’enregistrement en lumière monochromatique constituerait un progrès remarquable, ce que nous avons demandé à maintes reprises depuis plusieurs années. Il est à supposer, que si l’inscription sc fait en lumière ultra-violette invisible, que le dispositif optique laisse passer ces radiations, car l’adjonction d’un écran ne servirait alors, s’il n’en était pas ainsi, qu’à filtrer les radiations visibles sans que l’action des longueurs d’ondes ultra-courtes puisse se manifester. La grave erreur faite ces dernières années par les radio-électriciens est d’avoir exigé qu’on travaillât en lumière hétérogène avec (les émulsions sensibles au bleu seulement. L’emploi de pellicules légèrement panchromatiques aurait donné de meilleurs résultats. En effet, les diverses radiations auraient pu agir suivant les prévisions faites par les photo-chimistes et les physiciens qui préconisaient l’emploi de dispositifs optiques apochromatiques. L’emploi conjugué (le ces deux processus donnerait une définition bien supérieure des fréquences inscrites, mais il resterait toujours le fait que les diverses radiations n’agiraient pas dans l’émulsion de la même façon ce qui amène en définitive une certaine distorsion plus ou moins grande. L’emploi de rayons les moins diffusants, comme l’a fait R. C. A., est encore plus avantageux à condition que l’émulsion soit sensible au bleu-violet. En l’occurence et pour diverses raisons, nous pensons que, dans le cas étudié, nous nous trouvons en présence de rayons bleuviolets et de l’ultra-violet immédiatement voisin. L’utilisation de l’ultra-violet invisible exige en effet des émulsions spéciales dont l’emploi industriel n’est pas encore vulgarisé. Sur cette base, il est possible d’améliorer le rendu des hautes fréquences et de la distorsion avec n’importe quel système d’enregistrement. — A.-P. R. La Vulgarisation de la Couleur «Les 39 Marches» désigné comme le meilleur film anglais de 193S Notre confrère anglais, Film Weekly, journal hebdomadaire s’adressant au public, vient de faire connaître les résultats de son huitière referendum annuel auprès de ses lecteurs pour désigner les dix meilleurs films britanniques de 1935 et les dix meilleurs acteurs. Voici le palmarès : 11) MEILLEURS FILMS Les 39 Marches (Gaumont-British). The Scarlet Pimpernel (Le Chevalier de Londres) (London Film); Nell Gwyn (British and Dominions); L’Homme qui en savait trop (Gaumont-British). Sanders of the River (Bozambo) (London Film) ; Escape me Never (Tu m’aopartiens) (British and Dominions); Le Clairvoyant (Gaumont-British); Jew Suss (Gaumont British); Scrooge (Christmas Carol) (Twichenham) ; Heart’s Desire (B. I. P.). 10 MEILLEURS ACTEURS Elisabeth Bergner dans Tu m’appartiens; Robert Donat dans Les 39 Marches; Leslie Howard dans The Scarlet Pimpernel; Anna Xeagle dans Nell Gwyn; Leslie Banks dans Bozambo; Conrad Veidt dans Jew Suss; Peter Lorre dans IA Homme qui en savait trop; Claude Bains dans Le Clairvoyant ; Peggy Ashcroft dans Les 39 Marches; Raymond Massey dans The Scarlet Pimpernel. La liste des 10 meilleurs films inclut les films réalisés pendant la saison 1934-45 et comprend deux films d’Alfred Hitchcook : Les 39 Marches et L’Homme qui en savait trop. Tous ces films ont été déjà présentés en France à l’exception du film de Richard Tauber, Heart’s Desire. Ou’on ne s’étonne pas de voir nlacer The Scarlet Pimpernel en seconde place. Ce film montré en France dans sa version doublée sous le titre de Le Chevalier de Londres a subi ici de très fortes coupures, pour raisons d’orthodoxisme révolutionnaire et diffère beaucoup de la version originale anglaise qui était excellente. — Pierre Autre.