La Cinématographie Française (1936)

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X obtenir de ce système qui a le gros avantage de rester « du dessin » et d’être beaucoup moins long à photographier que les cellulos devant maquettes. Possibilités de Productions en France de Dessins animés Le chef-animateur devra rechercher les dispositions des uns et des autres de ses collaborateurs afin de créer une équipe disciplinée, capable de produire très régulièrement un travail de qualité afin de rendre minimum le prix de chaque dessin. C’est cela qu’ont compris les Américains. On peut garantir le plus grand succès financier au producteur qui osera, le premier en France, risquer une somme impor tante aux dessins animés. Car pour lui n’existera plus la concurrence étrangère, et l’attente des rentrées d’argent avant de faire les films suivants qui est le frein le plus redoutable à une production régulière de dessins aniipés. L’idéal est de produire une série complète, dont la valeur commerciale est beaucoup plus grande. On dit couramment qu’il est impossible d’amortir un dessin animé français en France. Les dessins animés de Walt Disney sont loués en France : 500 francs les Mickeys et 900 francs les Silly Symphonies. Mais il s’agit là de productions ayant quelques années d’existence. Il ne faut pas oublier qu’on a loué à Paris, dans une salle d’actualités, l’exclusivité d’un dessin animé 40.000 fr. Les prix normaux sont 1.000 et 2.000 francs. Même en observant les prix courants, sans tenir compte d’une première exclusivité probable et des premiers passages plus rémunérateurs, je me charge d’amortir en France des dessins animés français en couleurs (même par procédés chimiques) qui coûtent considérablement moins chers que les cartons américains (1). Un Mickey coûte 450.000 francs et une Silly Symphonie 750.000 francs. De plus en observant le style international, rien ne les empêchera de passer à l’étranger. Donc, rien ne s’oppose à une production régulière de dessins animés en France (1). Pierre Bourgeon. (1) Nous laissons à l’auteur la responsabilité entière de ces affirmations (N. D. L. IL). Règlement du 3' Concours du « Grand Prix » du Cinéma français La Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie vient de communiquer le nouveau règlement du Troisième Grand Prix du Cinéma français, à décerner au meilleur film français de l’année, sous l’égide de Louis Lumière. Règlement Article premier. — Un concours honorifique destiné à récompenser le meilleur film français présenté au public entre le 15 décembre 1935 et le 10 décembre 1936, est organisé par la S. E. A. I. Art. 2. — Ne pourront prendre part au concours que les films français. Par « films français » s’entendent les films réalisés par des Sociétés productrices françaises; les studios de prises de vues seront obligatoirement dans la France métropolitaine ou dans la France d’outre-mer, les prises de vue d’extérieurs restant libres. En outre, le ou les réalisateurs, le directeur de production, l’auteur ou l’adaptateur du scénario, l’auteur du dialogue, l’auteur de la musique, les chefs techniciens (opérateur, décorateur, ingénieur du son) ainsi que 75 % au moins des acteurs dits « premiers rôles » devront être Français. Art. 3. — Le film devra comporter un métrage minimum de 2.000 mètres. Art. 4. — Les producteurs de films répondant aux conditions ci-dessus et qui désirent que leurs films prennent part au concours pourront adresser, avant le 5 novembre 1936, une demande par lettre recommandée, dont il sera accusé réception, au siège social de la S. E. A. L, 62, rue Caumartin, Paris (9e). Cette demande devra être accompagnée d’un résumé du scénario et de la liste des auteurs et des collaborateurs désignés à l’article 2, avec indication de leur nationalité. Art. 5. — Les producteurs candidats devront présenter leurs films obligatoirement une fois et éventuellement deux fois à la demande du président du jury. Les frais de présentation des films au jury seront supportés par les producteurs candidats. Art. 6. — Le jurv chargé d’attribuer le « Grand Prix du Cinéma français » sera composé de membres de la S. E. À. !.. de critiques de la presse et de personnalités artistiques, littéraires, scientifiques et cinématographiques françaises. N’en pourront naturellement pas faire partie les personnes ayant fait acte de candidature ou celles ayant rempli un rôle quelconque dans l’établissement d’un film présenté. Les votes, soit par correspondance, soit par pouvoir, ne seront pas admis. Seuls, pourront voter les membres présents à la séance définitive du jury, qui pourront certifier qu’ils connaissent tous les films. Le vote se fera à la majorité absolue des votants pour les trois premiers tours et à la majorité relative si un quatrième tour est nécessaire. Art. 7. — Le « Grand Prix du Cinéma francias » sera attribué avant le 31 décembre 1936. Art. 8. — Le jury sera libre de ne pas attribuer ce prix si la qualité des films présentés ne lui paraît pas le mériter. Art. 9. Le film récompensé aura droit au litre de : Grand Prix du Cinéma français 1937. Art. 10. La maison productrice recevra la grande plaquette de la S. E. A. I. gravée à son nom et portant le titre du film récompensé ainsi que les noms des collaborateurs français désignés à l’article 2. Tout ce qui concerne le Cinéma “ CINÉ • PHOTO ■ CELLULE ” MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE <120, Faul). Saint-Martin) », Passage Uubail, PARIS-X* Tél. : NORD 23-70 Métro ÇARE DE L'EST R. C. Seine 661 .390 TOUS APPAREILS ET ACCESSOIRES POUR SONORES, AMPLIS, CELLULE, LECTEUR, PICK-UP, ETC. Réparation da Projecteurs de toutes Marques PIÈCES DÉTACHÉES FOURNITURES SÉANCE A DOMICILE: TOUTE PUBLICITÉ AFFICHES, PROSPECTUS, PROGRAIÏIIVIES RIDEAUX-RÉCLAIVIES, ETC. Des plaquettes gravées à leurs noms seront attribués auxdits collaborateurs français figurant sur la grande plaquette. Art. 11. — La S. E. A. I. décline toute responsabilité pour tous dommages résultant de détériorations, pertes ou destructions de films ou documents éventuellement confiés. Art. 12. — Tout concurrent, du fait qu’il prend part au Concours, s’engage à accepter toutes les clauses du présent règlement. Paris, le 12 février 1936. Pour la Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie : Le président : Fernand Chapsal, sénateur, ancien ministre. Les vice-présidents : Louis Bonnier, Maurice Fenaille, de l’Institut; Georges Contenot. Le vice-président délégué : Roger Sandoz. Le trésorier : Pierre Laguionie. Le secrétaire général : Jean Bayard. Le secrétaire général adjoint : Léon Pasquier. Les secrétaires : Paul Dervaux, Gérard Sandoz, Jacques Susse. La Commission spéciale d’ organisation du Concours : Le président d’honneur : Louis Lumière, de l’Institut. Le président : Georges Contenot, ancien président du Conseil municipal de Paris. Les vice-présidents : Henri Clerc, député; Gabriel Boissv, Charles Burguet, Roger Sandoz. Les secrétaires rapporteurs : Jean Bayard, Verhvlle. Les membres : Mme Laure Albin-Guillot, MM. André Berthomieu, René Bizet, Georges Bomier, Louis Bonnier, le sénateur Fernand Chapsal, ancien ministre; Pierre Chapsal, Georges Champeaux, Jean Chataigner. Marcel Chrétien-Lalanne, Charles Delac, Paul Dervaux, Robert Dirler. Julien Duvivier, Jacques Favre de Thierrens, Jean Fayard, Jacaues Fevder, FlorentSchmidt, de l’Institut; Pierre Laguionie, Jules Leblanc-Barbedienne. M’ie Marguerite Lehucher. MM. René Lelimann, Marcel L’Herbier, Jean BenoîtLévy, Ravmond Lussiez, Henri-Marcel Magne. Martinelli, Mme Odette Pannetier, MM. Léon Pasquier. Yvanhoé Rambosson, Paul Rebaux, André Reuze, Jean de Rovéra, Gérard Sandoz, Ermond Sée, Jacques Susse, P. -J. de Venloo, Lucien Vogel, Emile Vuillermoz.