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La Cinématographie Française (1936)

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170 rorxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx:i ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une Étoile tombe du Ciel Comédie musicale doublée Origine : Autrichienne. Réalisation : Max Neufeld. Adapt. franç. : J. Rozenberg. Doublage : Rythmographie Studios de Neuilly. Musique : Hans May. Interprétation : J. Schmidt, Egon von Jordan, Heubner, Elisabeth Markus, Evi Panzner. Enregistrement : Tobis Klang (chansons); Melodium (dialogue français). Durée de projection : 1 h. 20. Production : Styria Films. Edition : Films Georges Muller. Deux ou trois films ont fait connaître en France l’extraordinaire voix de ce petit chanteur viennois : Joseph Schmidt qui, malingre, laid, sans grâce, sait, par le prestige d’une voix incomparable, fairt oublier son manque de séduction. Une Etoile tombe du Ciel accuse les difficultés de varier les scénarios des films de chanteurs. Le sujet est à peu de choses près, le même que ceux que nous connaissons déjà : un jeune chanteur élève au Conservatoire ne peut se faire entendre. Sa voix merveilleuse est pourtant connue par des cinégraphistes qui ne peuvent terminer le film d’un ténor à cause de l’aphonie temporaire de leur vedette. Joseph Reiner chantera dans la coulisse, et le ténor connu jouera. La première du film a lieu, triomphale. Mais un journaliste indiscret a éventé le truc et dit la vérité. Et Joseph Reiner est enfin célébré et célèbre. Il apprend que sa fiancée l’aimait toujours, et que son prétendu rival a renoncé à ses prétentions amoureuses. Tout finit bien. Max Neufeld, vieux routier du film allemand, a mis cette banale histoire en scène avec autant de conscience que d’habileté. Certains effets de surprise comme le « renchainé » du pianiste de Lincoln sur les mains du professeur de Reiner agrémentent cette réalisation fort convenable et d’une belle photographie. Les acteurs qui accompagnent Schmidt jouent avec naturel, surtout l’élégant Egon von Jordan. La jeune première est sympathique ' Doublage correct qui n'évite pas certaine platitude du dialogue français mais respecte, heureusement, les chansons autrichiennes. — x. « LA MADONE DE L’ATLANTIQUE » Bianco Film, société productrice du film <' La Madone de l’Atlantique », dont l’analyse a paru dans notre numéro du 6 juin, nous prie de préciser que « La Madone de l’Atlantique » a une longueur de 2.325 mètres, que sa durée de projection est d’environ lh. 20 et qu’il est loué comme film de deuxième partie par le circuit Gaumont. Pour une Bonne Œuvre SAMEDI 4 JUILLET, A 8 H. 30 A LA SALLE PLEYEL Un grand gala est organisé au profit de l’envoi à la mer des enfants les plus nécessiteux de Paris. Les enfants qui en bénéficieront seront choisis sans distinction de religion ou de nuances politiques, des parents bien entendus Le programme comprend : Harrv Baur, Gaby Morlay, dans son numéro de Ballons, Fernand Gravey, Lyne devers, Pierre Mingand et Loulou Hegoburu, Jean Trachant, Mireille, Gilles et Julien, Samson Fainsilber, Fréhel, Fernande Saala, Rostand, Robert Vidalin, tous les chansonniers libres, Paulette Elambert, Robert Lynen, François Rodon du Petit Monde, etc... Garde Républicaine et le French-Cancan... Le programme sera annoncé par Robert Ozanne, photographié par Klissac et sans doute cinématographié. La salle Pleyel ayant 2.400 places nous prions nos lecteurs de vouloir bien contribuer à cette bonne œuvre en assistant à cette soirée. JEAN GALLAND VEDETTE INTERNATIONALE M. Jean Galland vient de partir pour Berlin où il tournera en allemand : Madeleine, mis en scène par Wysbar pour le compte de la Terra de Berlin. La principale partenaire féminine est Sybille Schmitz. C’est d’ailleurs un film à « deux » personnages et c’est sans doute la première fois qu’un essai semblable est tenté. Après ce film, Jean Galland rentrera à Paris où il tournera : 27, Rue de la Paix, mis en scène par Richard Pottier, avec Marcelle Chantal, Jules Berry et Louis Jouvet. Le 10 Août, Jean Galland achèvera à Berlin Madeleine dont les intérieurs seront faits à Tempelhof. A signaler que la compagnie allemande a mis toute la bonne volonté possible pour permettre à Jean Galland de tourner dans le film français dont les prises de vues ont été retardées par suite de la grève. Enfin, en octobre, Jean Galland se rendra à nouveau à Londres où il tournera dans un film anglais. ■ Gaumont-British tourne au Canada le film The Great Divide, qui relatera la véritable épopée de la construction du Canadian Pacific Railway. Montmartre Documentaire Origine : Française. Réalisation : Louis Cuny. Musique : Michel Eler. Orchestre : Fred Adison. Interprétation : Les Montmartrois, Poulbot, les artistes du Lapin éi Gill et la Société du Vieux-Montmartre. Production : Celta Films. Cette gentille pochade sur un joli et vieux quartier qui est en train de se modifier profondément doit émouvoir les admirateurs du Montmartre de jadis, qui déplorent le destruction d’un des derniers bastions du pittoresque parisien. Vite, avant que Montmartre ne s’enlaidisse complètement, Louis Cuny a tourné ce juvénile documentaire animé de sincérité et de fraîcheur, où passent des museaux de gosses à Poulbot, où sourient les vieilles pierres entre les branches retombantes des derniers jardins, et qu’entrainent des refrains du temps jadis chantés par les survivants de la bohème montmartroise. — x. « MOUTONNET » Pour Moutonnet, le nouveau film de Noël-Noël, réalisé par René Sti, qui sortira prochainement en exclusivité, l’excellent compositeur Paul Mizraki a écrit une musique nouvelle, qui fut exécutée par le Jazz de Ray Ventura. Le film le plus comique de l’année, tel apparaît dès à l’avanMoutonnet, dont la sortie aura lieu incessamment. Mis en scène par René Sti, interprété par une distribution hors ligne, qui va de Noël-Noël à Paul Azaïs, en passant par Janine Crispin, Michel Simon, Rosemberg, F’iorencie, Lupovici, Duhamel et Suzy Prim. Moutonnet, film audacieux parce qu’appartenant à un genre encore inexploité en France, tout au moins, saura ravir et charmer tous ceux qui savent encore apprécier l’ironie fine de chez nous. Un décor du film Les Deux Gosses que Fernand Rivers tourne actuellement