La Cinématographie Française (1936)

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172 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Conquêtes de César Comédie Réalisation : Léo Joannon. Interprétation : Max Régnier , Jim Gérald , Christiane Beigne, Oléo, Madeleine Guittg, Marcel Lemarchand. Durée de projection : 40 m. Edition : C. P. L. F. Le chansonnier Max Régnier a toutes les qualités pour jouer des héros burlesques, des timides vaniteux. Les Conquêtes de César, dont il doit avoir inspiré le scénario, met en scène un vieux garçon maniaque et tendre, qui voudrait bien avoir des succès féminins mais de qui la maladresse et le manque de séduction font fuir les jolies femmes. Un incident fait tomber entre scs mains un lot de photographies d’une femme mariée ravissante. Il s’empresse de se les dédicacer pour épater sa concierge qui lui sert de femme de ménage. Mais le mari de la dame venu chez César, reconnaît les photos et provoque en duel le rentier qui se bat assez piteusement et dont le tir ne réussit qu’à faire tomber un échafaudage qui assomme son adversaire . Bès lors César passera pour un don jucin et il savourera triomphalement ses prétendus succès féminins. La mise en scène de ce petit film est correcte sans longueurs, et quelques scènes amuseront, d’autant que le dialogue a de la vivacité. Max Régnier animateur du rôle de César est entouré des charmantes Christiane Delgne et Oléo, du bon Jim Gérald tonitruant, Madeleine Guittg, Marcel Lemarchand. de la Comédie-Française, et de figurants pleins de bonne volonté. — x — Tête Chaude { Comédie sentimentale et sportive doublée Origine : Américaine. Réalisation : Lloyd Bacon. Interprétation : James Cagneg, Pat O’Brien Olivia de Ilavilland. Frank Mac Hugh, Allen len Jenkins. Doublage : Mmes Fontan, Capri, MM. Nat, Dumesnil. Durée de projection : 1 h. 20. Date de réalisation : Déb. 1936. Production : Warner Bros-First National. Edition : Warner Bros-First National. Les réalisateurs américains excellent dans la fabrication de ces bandes où le sentiment, l’humour et le sport se mêlent de façon fort étroite. Tête Chaude est un de ces films qui vaut plus par la manière dont il a été mis en scène et joué que par l’histoire qui est en elle-même assez banale. Mais les personnages, que ce soient la maman poule qui veut le bonheur de ses enfants où ces derniers : l’agent de police, le pompier, ou le ma ; nager qui deviendra boxeur par la force des choses, paraissent avoir été croqués sur le vif. Et c’est ce qui donne sans doute tant de relief et de saveur à un film comme Tète Chaude qui nous transporte dans l’intimité souvent mouvementée d’une modeste famille américaine. Et pour les sportifs, il faut signaler un match de boxe admirablement réglé. Enfin de grands éloges doivent aller à James Cagnev et Pat O’Brien, deux gars bien sympathiques; Allen Jenkins, toujours très amusant et Olivia de Havilland qui est charmante. — v. Le Rêve de sa Vie Comédie musicale doublée Origine : Américaine. Réalisation : Alexander Haie. Musique : Oscar Hammerstein et Eric Korngold. Interprétation : Jean Kiepura, Gladgs Smart haut, Philip Merivale, Alan Mowbrag, Benny Baker, Micheletle Burani. Studios : Paramount. Enregistrement : W.-E. Durée de projection : 1 h. 25. Production : Paramount. Edition : Paramount. Un film doté d’une belle voix doit faire des affaires d’or. Mais quand à une belle voix comme celle de Jean Kiepura, on joint celle d’une ravissante chanteuse comme Gladys Swarthout, on peut être sûr de réjouir des foules de mélomanes et d’admirateurs. Jean Kiepura, accompagné d’un célèbre soprano du Metropolitan Opéra de NewYork, Gladys Swarthout, a fort bien chanté dans ce film tourné à Hollywood et où on lui a donné le rôle photogénique d’un pécheur de Sorrente à la voix merveilleuse et naturelle. Le film, réalisé avec ampleur et dans de larges et beaux décors un peu conventionnels de ports, quais, coulisses, nous comble en matière musicale. 11 est regrettable pourtant que le sujet garde de la raideur, et que ces personnages de chanteurs, de musiciens, de ténors avantageux ou généreux ne soient pas plus réalistes. Des scènes amusantes, pittoresques comme l’arrestation du pêcheur en musique, accompagné par tous ses amis, ou la représentation du Trouvère feront « clou » et rompent l’uniformité de ce film soigné mais sans grandes trouvailles scéniques. On n’a pas ici à redire la Ce n'était qu'un Homme (Where only human) Drame policier doublé Origine : Américaine. Réalisation : James Flood. Interprétation : Preston Foster, Jane Wgatt. Enregistrement : Radio-Cinéma Haute Fidélité. Durée de projection : 1 h. 25. Production : R. K. O. Edition : Radio-Cinéma. Un film de gangsters, avec les incidents menés nerveusement d une enquête policière au bout de laquelle le limier découvre enfin son gibier. Ce policier, composé adroitement et avec une humanité complète par Preston Foster, est essentiellement vankee, avec un fonds de vanité bourrue et de tendre malice. Autour de lui les balles sifflent, il méprise la mort, mais ce n’est que lorsqu’il aura connu la peur, et l’aura domptée qu’il deviendra vraiment un être fort et digne d’être aimé par la petite journaliste Janine qui l’accompagne dans toutes ses randonnées. La réalisation de ce film assez moyen, quand au sujet, est remarquable, sans fléchissement d’intérêt et de vigueur dramatique. Son doublage est acceptable et dit avec vivacité et justesse d’intonations. — x. — valeur de Kiepura chanteur, et son habileté de comédien. Reconnaissons pourtant que dans ce film il semble vouloir éclipser par sa voix, par ses effets de jeu, sa délicieuse partenaire qu’on voudrait voir plus souvent. Tous deux sont, quant au dialogue, excellemment doublés. Mais le texte français est un peu relâché. — x. >< DRANEM A Ris-Orangis, en la Maison de Retraite, Dranem repose, au milieu de ses «vieux», dans un coin majestueux du parc. C’est là que le monument le représentant avec son petit chapeau rond et son rire communicatif a été inauguré dernièrement par M. Huisman, directeur des Beaux-Arts. Tout ce que le théâtre, le music-hall comptent de noms étaient présents. Le Cinéma, auquel Dranem avait apporté son talent et sa gaieté, était représenté par M. Léon Brézillon, fondateur de la Mutuelle et de la Maison de Retraite du Cinéma, Jean Chataigner, vice-président de ces deux œuvres, Fernand Morel, vice-président, Mariani, trésorier, Aron, Baubault, Parizot, Yvart, administrateurs de la Maison de Retraite du Cinéma à Orly. Des discours ont été prononcés par Blon D’hin, successeur de Dranem à la présidence, Léon Brézillon et Jean Chataigner pour les Œuvres du Cinéma. M. Armand Foucher, au nom de la « Chanson de France», M. Martinelli, président de l’Union des Artistes, M. Valentin Tarault, représentant de la Société des Auteurs, exaltèrent l’artiste et l’homme dont toute la vie s’écoula entre la scène et ce foyer qu’il avait donné à la grande famille de la chanson. M. le Maire de Ris-Orangis et M. Huisman, qui émailla son discours d’anecdotes dans lesquelles apparaissait l’esprit si fin de Dranem. nous montrèrent le chanteur qui disait de lui : «J’ai chanté bien des idioties, jamais de saletés», l’érudit, toujours à la recherche de livres pour garnir la bibliothèque et le philanthrope à qui tous les vieux des Caf’ Cône’ doivent le refuge de leurs vieux jours. Après la cérémonie, la rue Dranem fut inaugurée dans Ris-Orangis par la Municipalité et les amis du grand disparu. Fernand Morel. — ♦ DANS LES INDES Dans nos statistiques sur la production on s’étonne toujours, de voir les Indes figurer en si bonne place. On nous annonce qu’en 1935 la Bombay Board of Film Censors a censuré 97 films de production hindoue. Il est sans doute probable que 50 films seulement atteignent le métrage de nos grands films. Cependant la loi oblige tout directeur à projeter 2 films hindous pour 1 film étranger. Bombay possède actuellement 30 salles de Cinémas pour 1.250.000 habitants, Karachi compte 9 salles pour 300.000 habitants. L’Assemblée Générale de l’Association des Journalistes Parisiens L’Association des Journalistes parisiens vient de tenir son assemblée générale sous la présidence de M. Henri de Weindel. Après lecture et approbation unanime des rapports qui ont démontré les progrès constants et l’excellente situation financière de l’association, l’assemblée a procédé au vote pour le renouvellement d’une partie du comité. Ont été réélus ou élus : MM. Albert Petit, André Maurel, Eugène Massoulard, Adolphe Bosçhot, Louis Roubaud, Georges Claretie et Emile Henriot. Le bureau a été ainsi constitué : Président : M. Henri de Weindel; Vice-Présidents : MM. Julien Coudy et Raoul Peigné; Secrétaires : MM. Jules Chancel, Simon Arbellot et Gerar-Dubot; Trésorier : M. Eugène Massoulard. Délégué général : M. Armand Villette. Cette séance avait été précédée par l’assemblée générale de la Caisse des veuves et des orphelins, société de secours mutuels approuvée. Rapport moral et rapport financier qui ont fait ressortir l’état prospère de cette belle œuvre de solidarité ont été chaleureusement applaudis. M. Henri de Weindel a été élu président en remplacement du regretté Henry de Jouvenel.