La Cinématographie Française (1936)

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10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME FRi RAPHIE SE LXXXXXXXXXXXTTTXTXXXXTTirr ON TOURNE Abel Gance dirige u UN GRAND AMOUR DE BEETHOVEN » A la Villelle. — Un décor d’église, reconstitué ])ar Jacques Colombiev, décor inomiincntal ])uisc[u’il comporte iin bel autel tout blanc de marbre, un cbœiir, et d'énormes colonnes contre lesquelles vient se rei)Oser l’angoisse de Thérèse de Brunswick (Annie Dncaiix), tandis que Beethoven (Ilarry Banr) fait résonner les sublimes accents de la ^Marche Funèbre. On tourne l’envers de la scène qui lit unir .Juliette (iuicciardi (Jany Hall) au Comte Gallenberg (l)ebncoart). La douleur de Beethoven se matérialise par un élan prodigieux et génial. De jolis costumes romantiques imaginés par Henri Mahé ajoutent à la scène une grâce nouvelle. Lefèvre et Mare Füssard enregistrent ce passage émouvant. On tourne « 27 RUE DE LA PAIX .1 Francœnr. Décors de cellule et d’hôtel pauvre contrastent avec le luxe d’uu studio de peintre, studio fort élégant où les toiles modernes alternent avec de haids meubles renaissance. Ces décors d’Aynettand abritent d’étranges scènes diverses d’une action toute policière et fort brillante à hH|uelle Richard Pallier a donné une animation de classe en groui)ant à nouveau Jnles Berry, Jean Galland. Renée SaintdJyr et Jean W(dl avec Gaby Rassel, Carette, Siizy Priin et Lonis Joavel. Ou |)asse d’une scène de prison à des tableaux de grande comédie (jui i)ermettent à Jnles Berry de faire briller sa fantaisie spirituelle. Jean Galland joue un remarquable personnage d’avocat avec son élégance, sa distinction, son intelligence exactes. Kt j’ai adndré un fort charmant portrait de Renée Saint-Cyr exécuté ])ar le peintre Rrnni. En l’absence de Benée, son effigie illuminait le décor désert. A Saint-Maurice : .< LOIN DES GUITARES » Loin des guitares, le héros de ce iilm (Tina Rassi) Iraine sa destinée, et, malgré son talent et sa jolie voix, ne deviendra jamais célèbre... parce qu’un amour l’en emi)èchera. Le scénario de ce tilni est d’yncs Mirande, et l’idée en est nouvelle. Faire un film de chanteur, et ne ])as le lerminer par une apothéose, c’est pour le moins original. .Aperçu dans la cour du studio, dans un décor monté en plein air, P. J. Dncis qui dirigeait une scène avec Tina Rossi, Mainqne Rolland et Panl Azaïs. ./. P. Dncis a .1/. Lavallée comme régisseur, et P. Madeiix comme directeur de Froduction. Production UIhuann. René Guissart tourne <( TOI C’EST MOI » .Après les exidjérances décoratives de la partie antillaise qui fut tournée ia semaine dernière on en est revenu à un cadre moins exotique, (’.’est la garçonnière de Bob (Pills) et le living-room est, pour l’instant, mis au i)illage. Les divans sont en désordre! De jolies femmes dorment dans fous les sens, des garçons en habit sommeillent, jambes en l’air. 11 y a même Tabet qui sourit dans son sommeil; ne tient-il pas une bouteille de chanq)agne contre son sein. Le téléphone sonne, furieusement. Mais aucun des dormeurs ne l’entend. Et jjour avoir une vision complète de la scène, Gnissart fait ijrendre un i)lan en travelling circulaire par Charlie Raner. La caméra enregistre tout ces baïubocheurs, y compris une belle dame qui s’est rapidement jetée par terre sur une peau d’ours entre le départ du chariot et son retour. Toi c’est Mai sera un film gai, et les jolies femmes n’y manqueront |)as. Yves Mirande venu là, en ami attentionné examine la scène d’un air satisfait. « QUAND MINUIT SONNERA... » A Gaiirbevaie. — La violence et le meurtre régnent dans ce décor d’une belle villa transformée en arsenal, .Assistants, régisseurs, artistes arment fébrilement mitraillettes et fusils, revolvers et pistoles. Nous sommes, paraît-il, pariui des mauvais garçons et la bande entière n’est qu’une aventure frémissante et musclée. Alfred Machard dirige, en l’absence de Léo Jaannan, le metteur en scène, immobilisé par la maladie. Marie Bell est une bien séduisante femmegangster, et Simone Barillet, Rayer Karl (chef de bande), Thomy Baurdelle, Prieur, le noir Féral Benya, le remarquable Pierre Renoir jnisseut dans l’action où d’intéressantes silhouettes sont campées jjar Enrica Glari, R. Ozanne, Lucien Callaniand. Bae et Bonryoin tienneul les caméras, et Jacques Aihalin a fait les réalistes décors. L. D. Soraues-Loing P.ABTIE DE C.AAIP.AGNE. Alal favorisés par un mauvais temps régulier, Jean Renoir et ses collaborateurs terminent cette nouvelle filmée d'après Maupassant. Neuilly L’A.M.ANT DE MADAME VI DAL — Le film de Berthomieu se termine en intérieurs Brest LA PORTE DU L.ARGE. Marcel L’Herbier i)Oursuit les scènes im])ortantes tournées avec l’escadre et ses interprètes. En Camargue XOTRE-D.A.ME D’A.MOUR. Pierre Caron continue les extérieurs de ce film d’action et de soleil. Le Travail da Une scène du grand film en couleurs naturelles La Fille du Bois Maudit avec Sylvia Sidney. Rue François-I" LE.S GAIETE.S DU PALACE. Décou])age et dialogues de Léopold Cornez et Jacques Révil. Ce film comique est inter])rété ])ar Armand Bernard, Christiane Delyne, Félix Oudart, Janine Merrey, Henry Bosc, Jane Fusier-Gir, P. Finaly. M. Kapps met eu scène, supervisé i)ar Henry Roussell, assisté de M. Calef. Opérateur Million, décors de Quignon. Directeur de production : Guichard. On prépare : .J’.ARROSE MES G.ALONS que René Pujol tournera pour J. Berrone dans le début d’.Aoùt, avec Bach. Epinay (ECLAIR) LA .K )UEUSE D’ORGUE. Le film de Roudès est au moulage. Courbevoie (jUAND .MINUIT SONNERA. Scènes de violence, siège, pétarades et morts dramatiques, telle est l’atmosphère de ce film qui se tourne sous la direction intérimaire mais autorisée de son auteur : Alfred Machard, Léo Joannon le metteur eu scène ayant été interrompu par la maladie. La version hollandaise se poursuit parallèlement. Billancourt LES DEUX GOSSES. — Au montage. MLSTER FLOAV. — Interrompu, ce film doit rej)rendre bientôt. AVENTURE A PARIS. — Ce film est terminé et en voie de montage. RIGOLBOCHE. — ChristianJaque a donné le premier tour de manivelle de cette grande production. Le scénario est de J. H. Blanchon. Mistinguett est entourée de Jules Berry, André Lefaur, André Berley, Mady Berry, Lino Carenzio, Robert Pizani. Production : Sigma. La Villette TOUT VA TRES BIEN. Terminé, ce iilm est au montage. UN DE L.A LEfïION. .Au moulage. UN GRAND A.MOUR DE BEE■fHOA’EN. Abel Gance tourne des scènes dramatiques dans un décor d’église. Rue Francœur 27 RUE DE LA PAIX. - Comédie policière, ce film est mis en scène par Richard Pottier, assisté de P. Prévert, opérateur Riccioni. On prépare : Emile Natan fera tourner ici LE ROI de de Fiers et Caillavet avec Gaby Morlay. Début le 15 Août. L. GRANIER costninier est transféré 12, Rue Monlailgne en plein cœur des Champs-Elysées Vous y trouverez tout le matériel : costumes, armures, bijouteries, accessoires de toutes époques . TOUS RISQUES — În" ÉTUDE DE TOUS CONTRATS COMPACHIKS FaStlCAISES ILOTD’S