La Cinématographie Française (1936)

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I CTXXXlTTTXrXTXrXTT^XZZn 7 cxxxxxxixtxxxxxxxxxxtyt: A partir du ]**' Janvier 1937 les Aiiocalions fa.niJiaiJS sam obligatoires pour toutes les Entreprises du Cinéma 1 Le Journal Officiel du 22 novembre deri nier publie le décret fixant la date de mise I en application de la loi du 11 mars 1932 sur I les allocations familiales, dans toute la i France, au 1“' janvier 1937 : Cette loi s’étendra à Ions les élablisse1 ments commerciaux de Ionie nalare non ' encore visés par des décrets antérieurs. Par conséquent. Producteurs, Distributeurs, Exploitants et autres seront assujettis à cette loi à partir du P' janvier. On sait que nos organismes syndicaux, le Syndicat Français et la Confédération notamment, ont étudié la création d’une caisse de compensation propre à notre industrie. Nous ignorons si les dirigeants réussiront dans leur tentative. Dans te cas , où leurs elforts n’auraient nas été compris, les entreprises cinématographiques de la ; Région jiarisienne seront obligées d’adhérer ! à la Caisse de Compensalion, rue Viala. ♦ René Clair quitterait Alexandre Korda pour fonder sa propre Société en ingleterre Jean Gabin et Mireille Balin dans Les Nuits Blanches (Pépé le Mokojfilm de Julien Duvivier, dont la réalisation se poursuit dans les Studios de Joinville. Aris du Contrôle Cinômatographique Le Directeur Général des Beaux-Arts à iVIIVI. les Producteurs, Distributeurs et Exploitants de Films Cinématographiques .l’ai riionneur de vous rappeler les termes de l’article 4 du décret du 7 mai 1936 (réglementation du (’ontrôle (nnéniatograpliique) ; « Les films doivent être soumis à la « Commission de Contrôle Cinémato« graphique au moins huit jours francs « avant la présentation publique ou la << présentation corporative », et de vous faire savoir que cette disposition sera strictement appliquée à ])artir du l.ô novembre prochain. En conséquence, et dans le but d’éviter tout incident, les llches de visa ne seront remises que huit jours ajirés l’exameii de la Commission. Le Directeur du Contrôle Cinématographique Edmond .Sée. La Situation des Salles d^Actualités Le bruit court à Londres que René I Clair se séparerait d’Alexandre Korda : pour fonder sa propre société de production, à Londres, bien entendu. ♦ ; Warner nous annonce “L’AFFAIRE DREYFUS” et Paul MUNI en Zola (mntimiant sa politique de réaliser un I nombre de grands films biographiques à I' sujets français comme Danton, i^a Vie de I Louis Pasteur, Warner Bros afinonce la i réalisation d’un film sur Emile Zola et I l’Alfaire Dreyfus. Dans cette production, i: intitulée : La Vérité en Marche, Paul Muni i jouera le rôle d’Emile Zola. Columbia avait i déjà tourné un lilni sur l’Alfaire Dreyfus, I film qui ne fut jamais montré en France. ■ La question des droits mondiaux I du film (( Courrier Sud » ayant été réI glée, la vente à l’étranger de cette production avec Pierre Richard-Willm, Jany 1 Holt et Charles Vanel vient d’être confiée à Solar-Film. B Nous apprenons en dernière heure le décès de notre ami Testa, directeur I de nombreuses salles, les obsèques ont lieu dimanche 29 à 13 h. 15, 5, rue Lacaze, Paris 14% ■ Le Consortium français du format > réduit, dont le siège social est 40, rue François 1“ a déjà édité 22 films en 16 m/m. Avec ses compléments de proi grammes dans ce même format, il possède ainsi des programmes complets. Il a aussi une dizaine de films en 17 m m 5 I mais son effort va porter surtout sur le 16. ■ Quelques agrandissements de très ' belles photos du film (< Courrier Sud », exposés au stand du Ministère de l’Air ' au Salon d’Aviation, sont fort remarqués. DERNIÈRE HEV RE Rome annonce les conditions obtenues ' par Will Hays. Celui-ci pourra exporter I 20 millions de lires au lieu de 12 prévus. ; Beau succès de M. Hays. i ! I Pour un espril « précis » qui ne considère que les nombres, sans tenir compte (les contingences, les Salles d’ Actualités ne pèsent pas lourd par rapport au nombre total des cinémas, àlais les cbillres, en la circonstance, ne sont pas à envisager isolément. dilférents ])oints de vue riniluence de ces salles fut grande aussi bien dans le domaine de rEx])loilation cpie sur le terrain de l’Industrie Einématographique. Eetle iniluence eût ]ni être plus grande. Si elle ne s’est ])as développée il ne faut pas en rendre responsable leurs directeurs. Elle a été el elle est contrecarrée par cent influences néfastes. Notons d’abord que si leur nombre ne doit jnis intervenir ]50ur justifier la négligence dont font ])reuve, à leur égard, certaines grandes organisations corporalives, il doit en être lenu com])te au point de vue suivant : Leur floraison ju'ocède d’une initiative qui est essentiellement de chez nous. .\ucun autre |)ays ne jjeut se targuer de coni])ter quinze « Salles d’Actualilés ». E’est Larquey et Signoret, deux grands artistes dans Ménilmontant un fait qui n’est tout de même i)as à négliger. bd je ne veux parler, à dessein, que des salles qui se trouvent réunies dans r « Union des Salles d’Actualilés et courts métrage » qui forme une section spéciale, et des plus actives, au sein du Si/ndicat Français des Directeurs. .l’avais l’intention de les citer. Mais j’ai craint de désavantager les directeurs des autres salles, se livrant au même genre (l’Exploitation, et qui, jusqu’ici, ont négligé de participer aux travaux de ce groupe où leurs interets spéciaux sont détendus, sans qu’ils s’en doutent, ce qui ne les enipèebe pas de bénéficier en toute tranquilité des résultats iicquis... Ajoutons que ces salles ont été et pourraient être jtlus nombreuses si un grand nombre de celles qui se sont engagées dans cette voie ne s’étaient trouvées contraintes de l’abandonner pour les multiples raisons que nous allons exposer. Elles méritaient un meilleur sort. Par leur formule spéciale — ne pouvant porter concurrence à l’exploitation ordinaire des salles « romancées » — elles attirèrent dès leur création, une clientèle d’élite, jusqu’alors réfractaire au Cinéma. Et ce furent autant de spectateurs gagnés à la cause de l’écran. Elles favorisèrent le lancement des fdms de courts métrages, contribuèrent à l’augmenlation des recettes de l’exploitation, leur permanence leur impose des frais hebdomadaires fort élevés, en raison de l’im])ortance du personnel, de la consommation de courant, de celle des charbons à arc, de l’usure des appareils, du chauffage, de la climatisation de l’air, etc... Elles conquirent cepenilant une place ai)))réciable dans l’économie générale de notre Industrie. Elles eurent leur succès. Leur situation devient difficile pour les raisons suivantes: 1") Programmation: Ne craignons pas de répéter que par leurs programmes du début, composés d’actualités, de grands reportages, d’intéressants documents, des meilleurs dessins animés, elles attirèrent une clientèle d’élite. Nous possédons un dossier contenant les 1 I