La Cinématographie Française (1936)

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12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII^EP GRAPHIE ISC ♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦>♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Donc revenons sur le terrain strictement économique. Si la C.G.T. désire réellement venir en aide à la production, si elle veut donner du travail aux techniciens et aux ouvriers de nos studios, si elle désire que le film français ait sa place dans le Monde, il faut qu’elle essaye d’abord de chercher la cause (le l’exode de nos producteurs. Ensemble nous constaterons : Qu’il n’y a plus d’argent pour faire du film français; Que les banques françaises refusent l’escompte des traites du Cinéma; Qu’il faut avoir recours à de l’argent étranger, anglais pour la plupart du temps, prêté au taux de 24 %. De ce fait, un producteur français qui ne possède ])as personnellement les capitaux, doit à l’étranger, avant de commencer sa réalisation : 200. OUO d’intérêts. 30.(100 de licences sonores. 00. 000 d’assurances. Total : 290.000 francs. Les 6 ° O à la Production Or, voici que le Gouvernement français annonce que le chiffre d’affaires sera remplacé par un impôt à la production qui sera de 6 %. Un film de 1.500.000 payerait, par conséquent, une nouvelle taxe de 90.000 francs, ce qui porterait la somme düe avant le commencement du film à 380.000 francs. Ce serait la mort de Ea production française. C’est pourquoi, nous pensons que les décrets d’application dispenseront le Cinéma de cette taxe. * * Lorqu’un film est terminé, un nouveau calcul est à faire. Combien un tibn français rapporte-t-il à l’Etat pendant son amorlisscmenf? Essayez donc de faire une règle de trois et vous constaterez que lorsque pour un film de 1.5(I0.0()() francs le producteur encaisse le premier centime de bénéfice net, l’Etat a déjà réalisé sur ce même lilm un Samedi dernier pendant la discussion du budget, à la Chambre, M. Gaston Gérard a demandé au gouvernement quelles mesures il entendait prendre pour sauver le cinéma français. Certaines dispositions, je te sais, affirme M. Gaston Gérard, sont à l’étude. C’est ainsi que la Confédération générale de la cinématographie, vantant protéger le film français, s’efforce d’empêcher le renouvellement du traité franco-américain, qui expire au mois de juillet 1937, ou d’en obtenir le renouvellement dans de meilleures conditions. (1) En attendant, elle veut instituer une caisse de centralisation et de répartition des recettes, prélude d’un vaste crédit cinématograptiique, d’autant plus nécessaire que lu (Il Cette at'firnuitioii du déiJUté M. (1. Gérard (voir Journal Officiel du 13 Décembre p. S.'ilOl est certainement inexacte. — N.D.L.It. Simone Berriau dans A nous deux Madame la Vie bénéfice net de plus de un million et demi. Pareille situation n’existe dans aucun antre pays. La C.G.T. vent intensifier la production. Pour ce résultat elle peut compter sur l’appui de tontes les forces de l’industrie, y comjiris les patrons. Mais il faut qu’elle examine, comme nous le faisons, l’ensemble de la question. Le premier etl'ort doit être mené alin d’avoir de l’argent moins cher. Le deuxième doit nous libérer tles charges de base qui sont trop élevées. C’est après setdement qu’on pourra jeter la pierre aux producteurs qui déserteront nos studios; mais je suis persuadé qn’il suflit de supprimer la cause pour en éviter les effets. (^)ue l’on rende normales les conditions de production en Erance, et nos producteurs auront le plus grand intérêt à tourner dans les studios placés sur notre territoire. Marcel Colin-Reval. Banque de France a décidé au’elle ne réescompterait plus les traites des autres banques concernant le cinéma. (Mouvements divers.) Par ailleurs, le cinéma est abominablement exploité par un monde d’intermédiaires, le plus souvent étrangers, aux dépens des travailleurs et du public. Or, l’Etat a la possibilité — et je lui apporte ici une suggestion - d’assainir d’un seul coup cette industrie et d'effectuer, en même temps, une opération extrêmement fructueuse pour lui. Il faut absolument que l’Etat décrète et organise la perception dans les salles. Il faut que des caisses automatiques, sans truquage possible, existent à la porte de tons les cinémas de France, comme elles existent déjà à la porte de certains cinémas parisiens. Il faut non seulement que, sur chaque recette quotidienne, l’Etaf puisse prélever la part qui lui revient, mais encore que chacun soit assuré de toucher exactement le pourcentage qui lui est dù, car il n’est plus possible qu’une industrie comme celle-là continue d’être sacrifiée aux appétits de quelques affairistes sans scrupules comme sans talent. Telles sont les mesures à prendre, qui feront honneur au gouvernement assez lucide et assez énergique pour en assumer l’initiative. . .Les organisations de contrôle et de perception existent; il g a l’assistance publique, les sociétés des auteurs. H suffit de renforcer leur contrôle, mais il faut le faire et le faire vite. .4i; moment où la France entend faire un effort artistique important à l’occasion de l’exposition internationale de 1937, je supplie le gouvernement d’entendre cet appel en faveur des trois industries essentielles pour la vie intellectuelle de la France, essentielles pour le prestige de notre pays dans le monde: le théâtre, la radio et le cinéma. (Applaudissements au centre et à droite.) Ceci est hors de doute : M. Gaston Gérard a parlé, non pas au nom de l’industrie du cinéma, mais au nom de la Société des auteurs. ; * > * Au cours de la semaine, le groupe de défense du cinématographe s’est réuni à la Chambre des députés pour entendre M. Ricou, administrateur délégué de la G.F.F.A., et M. Roger Weill, conseiller technique, assurant la direction générale de Pathé. M. Ricou a indiqué ce que le monde du cinéma attend du gouvernement, et M. Roger Weill a traité plus particulièrement la question des taxes, dont il a demandé la réduction. A l’issue de la réunion, M. J.-M. Renaitour a déclaré que la prochaine séance du groupe serait consacrée à l’audition de .M. jean Zay, puis seront entendus des producteurs, des distributeurs, des metteurs en scène et des artistes. Lorsque ce groupe interparlementaire et fixe aura pris connaissance de tous les vœux formulés par la corporation, il résumera ses revendications en une charte où seront inclus les problèmes qui intéressent notre industrie : Office du Cinéma, Banque du Cinéma, Cinémathèque, Comédie-Française du Cinéma, etc... — Et vers le 15 février, confia M. Renaitour à notre confrère Marcel Idzkowski, nous jjensons pouvoir déposer un texte législatif qui, je l’espère, donnera enfin satisfaction à tous ceux qui attendent avec impatience que les pouvoirs publics s’intéressent à l’industrie cinématographique. ♦ UNE DATE POUR L’EXPLOITATION C’est le 25 décembre que débutera, dans 1’ « Intransigeant », le grand roman l’Ombre qui tue. Et c’est le 31 décembre que sortira VOmbre qui tue, le premier film parlant à épisodes,. Déjà vingt-trois salles, y compris le circuit Pathé, ont retenu ce film pour le passer en première vision et 23 autres salles l’ont contracté pour le projeter en seconde vision. Fait à signaler : aucun de ces directeurs n’ont visionné le film. Ils ont signé de confiance, séduits par l’intérêt que présente la formule susceptible de ramener dans leurs salles les mêmes spectateurs pendant cinq I semaines consécutives. i U CHIMBIIE CETTE SEHtME 01 t flBlÊ CDlM