La Cinématographie Française (1936)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

^ EXPLOITATION dn CII\E R/IPHIE “SE tlXlXIIIXTITITTTTTTYTTT: nous ne serons ♦ détaxés... Parlons une l'ois cMicore îles laxcs! (le sera la dernière fois. Nous n’en reparlerons plus, à moins de eireonstanees nouvelles exeeptionnelles, que rien ne permet de prévoir. Si nous en parlons aujourd'hui ee ii’est pas pour reprendre les vieux elichés, chanter les refrains connus! (l’est pour vous dire queUpie chose (jiie vous savez parfaitemeul que personne n’a jamais dit d’une façon nette, catégoriciue. delà se résume en une phrase : « Vous ne serez jamais détaxés, jamais! » Lorsque, tout dernièrement, le vaillant organe du « Syndicat Français des Directeurs », dont la sincérité ne peut être mise en doute, et dont l’attendrissant optimisme inspire le respect, annonçait formellement, c|ue l’Exploitation allait, enfin, être dégrevée, notre scepticisme fut un peu èhranlé. La promesse était formulée en termes si définitifs qu’une lueur d’espoir très faible s’allumait en nous, s’etlorçant de déchirer les ténèbres du doute. Or, vous le savez, les dernières nouvelles sont venues apjjiiyer l’éteignoir sur cette lumière vacillante... L’Exploitation ne sera .lAMAlS détaxée. Elle ne le sera pas parce qu’elle ne vent pas l’étre. Les Pouvoirs jndjlics ont tellement cette impression que, dans l’étude des projets de réforme fiscale, tous les impôts font l’objet <l’un examen ai)profondi à l’exception de ceux qui concernent le spectacle auxquels il n’est apporté qu’une négligente attention. Faites votre deuil de cette espérance, si vous l’avez nourrie! Voas ne serez JAMAIS détaxés! Il eut fallu ne jamais prendre en considération les promesses de dégrèvements I)artiels; exiger l’égalité fiscale et ne pas faire uniquement de ce thème un sujet d’article et de discours. Il eut fallu c]ue les Directeurs fissent jjreuve de plus de cohésion, de |dus d’es])ril comhattif dans la i)oursuite de leur légitime revendication. Il eut fallu avoir la disci])line et le courage nécessaires pour sortir du terrain marécageux où se tiennent les palabres inopérantes pour entrer sur le chemin de l’action directe. 11 eut fallu que le bloc des Directeurs fut cimenté par l’action de toutes les branches de la corporation, désormais unie... 11 eut fallu envisager, avec intérêt, les propositions que nous avions soumises: Décision, de la part des Directeurs, de cesser leurs Exploitations, à l’heure fixée, et de ne les rendre à l’activité, qu’après avoir obtenu satisfaction. Précision, de la part des Producteurs et des Distributeurs, de ne plus livrer un seid programme aux Directeurs qui, à la date convenue, feraient « Cavalier Seid » comme ils sont tentés de le faire, dans la crainte qui les étreint de se trouver seuls à marcher... Il y a les circuits, salles d’Fdat ou presque. évidemment! Mais quelle belle occasion jjour les directeurs de faire ])endant les journées de fermeture une propagande monstre qui éclairerait le grand public sur la concurrence si dure que font au commerce régulier ces salles d’Etat et tout cela avec l’argent des contribuables. bd il eut fallu prendre en considération notre i)rojet d’établir une standardisation l)our l’impression des tickets d’entrée, sous le contrôle des organisations syndicales, ce ((ui eut été susceptible de rendre la confiance à tous ceux qui l’on ])erdue, à tort ou à raison. Développer à nouveau, dans leurs multiples détails, les avantages de ces réformes. A quoi bon ? Vous ne serez jamais détaxés, si vous ne passez à l’action directe. .Sinon, continuez à payer et parlons d’autre chose. René Cklikh. Jeanne Aubert dans le nouveau film de Maurice^ | Cammage “ Une Femme qui se partage ” Nouvelle réglementation de délivrance de billets gratnits en Afrique du Nord Les exploitants d’Algérie ont reçu dernièrement une circulaire du Bureau de perception des taxes sur les spectacles réglementant la délivrance des entrées de service comme suit : Les exploitants de théâtres, concerts symphoniques, cirques, music-hl3lls elt cinématographes pourront disposer en franchise de droits, par séance (les matinées du permanent étant comptées pour une seule séance) de : 1 1 entrées pour les établissements comportant moins de 500 places; 15 entrées pour les établissements de 500 à 1.000 places; 18 entrées pour les établissements comportant plus de 1.000 places. L’exploitant aura la faculté, au cours du mois, de reporter d’un jour sur l’autre, soit par anticipation, soit par emploi ultérieur, les entrées exonérées dont il dispose. Nous croyons savoir qu’un directeur de salle a demandé un nombre d’entrées supplémentaires pour les salles de 2 à 3.000 places, question à l’étude qui aura sans nul doute reçu satisfaction à l’heure où paraîtront ces lignes. P. S. Les Etablissements Siritzky étendent lenr activité en Alsace et en Lorraine On nous informe que !M. Léon Siritzky vient (l’étendre .son activité dans l’Est et qu’il a réalisé un accord important avec MM. Bloch et Houbacb concernant notamment l’aménagement ou la construction d’établissements cinématographiques en Alsace el en Lorraine, de manière à compléter le circuit de Nancy, Metz el Mulhouse. ■ .17. Tenoudji vient de s’assurer l’exclusivité /)Our l’Afrique du Nord du premier qroiipe de films de la production Tobis l!)3(i-;i7 à savoir : Le Roman d’un Tricheur, Mon Père avait raison, Port-Arthur, Faisons un rêve, iManoir en Flandres, Sa Bonne Etoile. Cependant . précisons qu’il ne s’agit pus de l’exclusivité de toute la production Tobis, mais uniquement du premier groupe de lu production 193()-37. ■ .17. Bernard a fait le 11 décembre, à Alger, l’ouverture du cinéma «Diamant», établissement populaire siliié aux abords de la ville arabe. Trailée dans le stgle oriental, cette salle est dotée de 40Ü places et fonctionnera tous les jours en soirée avec matinée jeudi et dimanche. Les prix des places sont : Frs 4, 3, 2 et 1,5Ü. Le programme inaugural comprenait: Les Nouvelles Aventures de Tarzan, avec Herman Brix, et L’Auberge du Petit Dragon. — P. S. ALLET ' à Hideaiwc de Scène Voruxwnmni EiectricfuemcnZ ou non BUREAUX LT ATELÎELRS : I7& 19 RUE PAUL 50UDAY LL HAVRE TEL-' 2 LIGNES (|o-Ô9