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Pour Za première fois, les couleurs ne j remarquent pas.
Dans ce cas, elles sont inutiles, ont allégué les défenseurs du « blanc et noir ».
Pas du tout, car justement une des scènes de Une Etoile est née avait été faite pour nous montrer la différence entre le film en blanc et noir et le film en couleurs.
C’est la scène où les héros du film assistent dans une salle de projection du studio scène en couleurs, comme tout le reste du film — à la vision d'un film blanc et noir. Nous voyons la salle de projection (en couleurs) plongée dans une demi-obscurité, tandis que sur l’écran se déroule un film en blanc et noir. Ce dernier ne peut réellement supporter la comparaison.
Les faits sont là : Hollywood produit de plus en plus de films en couleurs, Londres s’y met aussi.
Le seul procédé pratique utilisé actuellement est le Technicolor.
On nous dit que ce système augmente dans de très fortes proportions le prix de revient des films, et que les producteurs français seront incapables de supporter de telles dépenses. Nous avons déjà entendu la même chose au moment de l’arrivée du film parlant. Tandis que dès 1927, les EtatsUnis commençaient à sortir un nombre important de films sonores synchronisés et que dès 1928 et 1929 le film sonore et parlant était devenu à Hollywood chose normale et courante, on continuait chez nous à discuter à perte de vue sur les possibilités du film parlant qui, de l’avis de nombreux techniciens et personnalités du cinéma français, était une « utopie ».
Ce sont des Français qui ont fait les premiers films parlants. Ce sont encore des Français qui ont tourné les premiers films en couleurs naturelles.
Mais ce sont les Américains qui ont commercialisé le parlant, comme ils sont en train de commercialiser le cinéma en couleurs.
Et malgré les inventions françaises, ce sera Technicolor qui sera utilisé en France comme au début du parlant on dut utiliser Western et R.C.A., qui eux « étaient prêts ».
Deux ou trois films français en couleurs ont été réalisés avec un procédé français voici deux ans. Ils ont été projeté dans une douzaine de salles au maximum : exactement ce qui se produisit en 1928 avec les premiers films parlants de Léon Gaumont, et avec le premier film sonore français L'Eau du Nil.
Il est certain que le film en couleurs n’aura pas pour le public l’attrait de nouveauté que produisit l’arrivée du parlant.
Cependant, les personnes qui arrivent d’Hollywood, ne sont pas de cet avis.
II serait donc temps qu’en France on fasse sortir le film en couleurs du domaine expérimental.
Si les producteurs français, qui seront obligés, tôt ou tard, de tourner leurs films avc-c la couleur, ne veulent pas, comme pour e son, être tributaires des procédés étran
aa, il serait temps de se réveiller.
procédé Technicolor possède une nidable sur les autres systèmes, ’e vue commercial, la France rement en retard. Pourra-t-on !-c retard? C’est la question que 1 péeialistes.
Pierre Autre.
Sylvia Bataille est une étrange asiatique dans Forfaiture film de Marcel L'Herbier
fl XI. Blaustein vient de se rendre acquéreur du Gagng Palace, 02 bis, rue de Neuilly à Gagny ( Seine-et-Oise ).
1 Maria Tarnowska. Diana Film vient de choisir Kate de Nagy pour interpréter le rôle principal de sa prochaine production, Maria Tarnowska, mise en scène Max Ophuls, musique Michel Lévine.
Valentine Tessier et Danielle Darrieux dans
Abus de Confiance
UN STATUT DU CINÉMA EN BELGIQUE?
Après la Suisse, voici que la Belgique envisage, à son tour, d’élaborer un statut du cinéma. A ce propos, M. Cari Vincent vient d’apporter à notre confrère, l’Agence d’information Cinégraphique, Ses renseignements suivants :
La question des rapports de l’Etat et du cinéma prendra, sans doute, d’ici peu, un aspect nouveau. L’exemple de la Suisse, dont l’organisation cinématographique est fort semblable à la nôtre et où vient d’être votée une loi portant création d’une Chambre du Cinéma, organisme de droit public, chargé d’étudier et de régler tous les problèmes du cinéma depuis la limitation des salles à l’organisation d’une production, a, semble-t-il, impressionné à la fois les milieux corporatifs et gouvernementaux.
Aussi, tandis que les services du ministère des Affaires Economiques, en collaboration avec ceux du ministère des Finances, achèvent en se hâtant lentement! — la mise au point des mesures d’encouragement aux producteurs, entrevoit-on la création d’une commission composée à la fois de délégués de la corporation, de représentants des ministères et de quelques personnalités indépendantes familiarisées avec les problèmes du cinéma. Cette commission poursuivrait un triple but : 1" étudier les bases d’une organisation corporative plus conforme aux intérêts à représenter et au rôle économique culturel et social du cinéma; 2“ étudier les bases d’une centralisation de tous les services publics s’intéressant au cinéma; 3" préparer les bases d’un organisme à caractère permanent qui émettrait des avis sur tous les problèmes cinématographiques d’ordre général.
Le Comité de l’U.N.C.B., organisme fédératif des associations, a marqué son accord à ce propos.
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“LES PERLES DE LA COURONNE’ déclenchent l’enthousiasme du public
Bucarest. — Admirablement lancé par les soins même de M Davidescu, — le tenace et toujours brillant précurseur du film français en Roumanie, — le film de Sacha Guitry, Les Perles de la Couronne, vient de sortir triomphalement au Scala de Bucarest. La presse entière consacre de longs articles à cette œuvre de grande classe, qu’un public averti sait pleinement apprécier.
Bon augure pour la nouvelle saison.
Ladislas Weinerth.
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