La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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REVUE DES REVUES CINEMAGAZINE (14 Decembre 1928) : Repone a un abonne prevoyant : « Haut-Parleur. — Si vous voulez avoir quelques conseils pour tourner dans les films parlants, vous pouvez vous adresser aux cours gratuits de M. Roche, qui vous apprendra la comedie et la tragedie. Vendredi, 9 h. 30 matin, 10, rue Jacquemont, Parid (17").». CINEA (15 Decembre) : Cens de Cinema, par Rene Clair. LES JOURNAUX (19 Decembre) : Amour et Cinema : « Los Angeles. — La police a du intervenir hier soir, au domicile de 1'actrice Miss Lottie Pickford, pour separer les deux antagonistes, Jeager et Dangterly, acteurs de cinema, qui, apres un furieux combat, se blesserent tous deux pour la belle Lottie. » On se souvient d'une bataille analogue, livree a coups de fouet entre Roy d'Arcy et Antonio Moreno en l'honneur de Greta Garbo, il y a deux ans. CINEA (!"' Janvier) : Qui pretendait done avec assurance qu'en presence de la vie le montage s'effectue de luimeme ? Dans un article concernant Le Montage, element vital, le metteur en scene russe Poudovkine fait le recit suivant : « Prenons un exemple dans mon dernier film, La Fin de Saint-Pelersbourg. « Au commencement de cette partie de Taction du film qui represente la guerre, je desirais representer une explosion ternfiante. Pour rendre l'effet de cette explosion avec une fidelite absolue, je fis mettre en terre une importante quantite de dynamite et la fis exploser tandis qu'on « tournait ». L'explosion fut vraiment formidable — mais cinegraphiquement cela ne donnait nen. Sur l'ecran, c'etait simplement un mouvement lent et sans vie. Plus tard, apres maintes experiences et essais, j'entrepris de « monter » le passage de l'explosion avec tout l'effet qu je desirais, et, qui plus est, sans utihser une seule image de la scene que j'avais filmee. « Je pris un « plan » d'un lanceur de flammes repandant des nuages de fumee. Pour donner l'effet du fracas, je coupai et inserai ca et la de tres courts « plans » d'un embrasement de magnesium, en alternance rythmique de lueur ct d'obscurite. Puis, au milieu de tout cela, j'intercalai un « plan » d'une riviere filme quelque temps auparavant ct qui me sembla appropne en raison de ses tonalites particulieres d'ombre et de Iumiere. Ainsi graduellement prit corps devant moi l'effet visuel dont j'avais besom. L'explosion de bombe etait enfin a l'ecran, mais, en realite, ses elements comprenaient toutes sortes de choses sauf une explosion reelle... » LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAISE (5 Janvier) : Dans un style de reverence, parler emaille de sommei/ de I'injuste, d'harmonieuse plasticite et autres bons mots, M. Alain Jef se permet de parler de Nosferatu. II trouve que ce film a malhcurcusement vieilli beaucoup et qu'il fait sourire, voire « ngoler ». II ajoute avec condescendance et pour montrer qu'il s'y connait que Murnau faisait deja preuve d'une vraie maitrise dans certaines prises de Dues d'acceleres et de marines de toute beaute. II voudrait bien sans doute, M. Jef, traiter Murnau de technicien. Nous dirons aux lecteurs de M. Jef que l'auteur de Faust n'a pas fait un film fantastique pour le plaisir de mettre en valeur des dons de photographe ou de mecanicien, mais que sa passion germanique de la perfection l'a pousse, en 1920, a arracher au cinema tous ses « moyens » pour reussir cet admirable Nosferatu qui, par la force de la poesie, nous emeut autant a present qu'il y a six ans, — dans l'ambiance aujourd'liui perdue du cine-opera. A la meme page (rubrique des Salles Specialisees) , au cours d'un petit article bravaclie et sans signature, cette phrase comme on dit: pour le moins inattendue: « Je ne crois pas que le Policeman ajoute quelque chose a la gloire de Chaplin. » L'AMI DU PEUPLE : Dans la page hebdomadaire Devant el Derriere I'Ecran, que Paul Gilson dirige avec sagacite et ingeniosite, deux remarquables articles concernant, l'un Club 73, l'autre Solitude, signes R. L. : « La critique va se casser les dents sur Club 73. Ce film, a la fois inattaquable et independable, se passe de commentaires. Avec une logique implacable, il nous conduit de secret en secret jusqu'a l'hecatombe finale... ... Au lieu de precipitation, un calme formidable, une lenteur de jeu qui donne au drame la force d'un ralenti de cauchemar; chaque couo de feu tue son homme ; chaque peste. chaque mouvement de tete a son importance et fait partie du mecanisme minutieux qui anime le film. » (I 1 Janvier) : Parmi des notes de travail d'Andre Sauvage : « ... Nous avons voulu simplement nous approcher du promeneur ideal et donner, par le moyen de l'appareil de prises de vues, tout en servant la cause du cinema generalement aveugle et prompt a la grossierete, nous avons voulu donner une idee de notre choix personnel et de nohe emo