La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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DU CINEMA II ne s'est pas trouve un createur pour la decrire et ils ont raison, nos metteurs en scene, parce que ce nest pas leur tache, bien qu'il ne manque pas de peintre ou de musicien pour l'analyser dans leur domaine — quelque jour on saura pourquoi : d'un cote les bas negociants qui constituent la moyenne parmi les travailleurs du cinema et sont bien incapables de penser a quelque chose. De l'autre, plusieurs reahsateurs mtelligents que ne sauraient trouver, car ou placer cet instant de concentration profonde, et s'lls cherchent, lis arnvent aux Idees Onginales de Mme Germaine Dulac et M. Jean Epstein. Ou placer Inspiration, le seul moment vraiment inteneur de la creation cinematographique? Dans quelle penode de 1'existence, du sommeil, de la veille, des repas ou de la toi lette? Lorsque le metteur en scene met sa cravate, quand sa langue roule sur le sifflet? C'est 1'inspiration qui manque autour de nous, tandis qu'on la sent dans la moindre oeuvre de cinema vivant, dans la maniere dont les Russes aiment l'ideal de Karl Marx ou les Americains savent gouter la force de leurs bandits et de leur police. Je ne voudrais pas me livrer au travail assez meprisable de l'estheticien. II y a des gens dont c'est le metier et qui auraient plus de merite a decouvrir en phrases claires pourquoi et comment, qu'a citer le Cinema francais, le Cinema americain, le Cinema allemand... Moi, j'etais la quand c'est arrive. LOUIS CHA VANCE. CAPITAINE SWING iCiptain Lash) par J. G. Blystone — Rencontre de Victor Mac Laglen et de Claire Windsor Fox