La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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DU CINEMA j'adopte tcur a tour et se!on les circonstances. Je sais quelle attitude prendre quand quelqu'un refuse de serrer la main que je lui tends. Je sais comment on se baigne, comment on monte un escalier quand on est nche, et comment quand on est pauvre. Et mille autres details. Sans doute, ll y a bien quelques inconvenients. Ainsi j'ai fini par me desinteresser peu a peu de ce que je faisais pour ne plus me soucier que de la facon dont je le faisais, et par passer mon temps a me regarder agir, objectivement. Aux minutes les plus graves, les plus decisives, mon esprit s'echappe pour aller sur veiller dans la glace la photogenie et l'exactitude de la scene, et y sacrifier au besoin les episodes inutiles ou genants. II m'arrive encore de confondre les souvenirs de cinema avec les vrais, et aussi de depenser tant d'amour et d'energie en faveur des personnages d'un film qu'il ne me reste plus ensuite qu'a rentrer dormir, accable de fatigue, sans pouvoir m'occuper de mes propres affaires. Je me console en pensant qu'apres tout un monde en veut un bien un autre, et puis quelle drogue n'a pas ses mauvais cotes. LES DAMNES DE L'OCEAN. par Joseph von Sternberg Clyde Cook et George Bancroft dans une partie aujourd'hui detruite des Docks de NewYork Paramount