La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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Notice Biographique Georges Melies est ne a Paris, le 8 decembre J 86 1 . Etudes au Lycee Louis-le-Grand. Apres son service militaire, sejourne un an a Londres. II apprend la mecanique dans I'usine de son pere. A ses heures de loisir, il imite la plupart des automates de Robert Houdin. Les ayant vus de loin fonctionner sur scene, il execute des repliques de L'Arlequin, Auriol et Debureau, Le garde francaise, La tete de Belzebuth, L'etoile aux cartes, La chauve-souns revelatrice et fabrique des appareils mus par Felectricite tels que La guirlande magique et Le tableau de fantaisie. // donne des seances de prestidigitation au Theatre de la Galerie Vivienne, au Cabinet Fantastique du Musee Grevin. II compose de nombreux tableaux et decide de se consacrer a la peinture mais, devant I' opposition de son pere, il abandonne son pro jet. II devient, en 1 888, directeur proprietaire du Theatre Robert Houdin, multiplie les tours de repertoire et les trues. J 895 : Georges Melies est, avec Lumiere, Pathe, Gaumont, Fun des pionniers de la cinematographic. 1 896 : le premier, il transforme en salle de projection le Theatre Robert Houdin. La meme annee, il construit a Montr euil-sousBois le premier studio de prises de vues et fonde la maison c/' edition « Star Film ». Pendant la periode boulangiste, Melies est dessinateur attitre du journal anti-boulangiste « La Griff e » sous le pseudonyme de Geo-Smile. Scenariste, decorateur, metteur en scene, vedette des films quil invente, Georges Melies, en utilisant le cinematographe pour creer un spectacle, un art nouveau, decouvre successivement tous les procedes techniques designes sous le nom de « truquages » et, sur Cecran, le premier toujours, il fait naitre de grandes illusions. 1897 : il fonde la Chambre Syndicate de la Cinematographic Francaise et, peu apres, la Chambre Syndicate de la Prestidigitation dont il est elu president. II decide d'ouvrir une succursale aux Eiats-Unis, envoie son frere a Nexv-Yorl(, en 1905. II preside, en 1908 et J 909, les deux premiers congres internationaux de cinema. Resultat : unification du pas des perforations dans le monde entier. Edison obtient le monopole de /' exploitation des films ; impossible de semaintenir aux Etats-Unis. 1914, la guerre, la ruine. Georges Melies perd sa maison d' edition. 1923 : il perd son studio et, par expropriation, le Theatre Robert Houdin. On le nomme membre d'honneur de la Chambre syndicate du Cinema dont il est le fondateur, on mange en son honneur dans un banquet, on ne le decore pas. Georges Melies tient une boutique de jouets et de confiserie dans une gare.