La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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lence du taylorisme et de la rationalisation, constitue un des spectacles les plus reactionnaires qu'il m'ait ete donne de connaitre. L'Homme a I'appareil de prise de rues, entreprend de nous devoiler la technique du cinema. Si Ton ignorait les theories qui Pinspirent, ce film constituerait un documentaire instructif et fort bien fait. Mais je n'aime guere qu'on cherche a nous epater avec les procedes obscenes de l'initiation. La cuisine intime du cinema, je la connais un peu et la tiens pour aussi malpropre que les autres eaux de bidet de tons les autres arts. Cet ensemble de trues, je consentirais, si j'avais assez de metier et de temps a le reveler, a le rendre public, a le vulgarises pour mieux montrer combien j'y attache peu d'importance. Le cinema m'attire dans la mesure oil il represents un vehicule de la pensee et une force, et ceci me donne le droit de choisir le sens de la pensee, la direction de la force. II me plait autant qua M. Vertof d'apprendre a m'en servir. Ce pretexte ne pent legitimer aucune complaisance envers des moyens pratiques, iusticiables strictement de celui qui les utilise, surtout lorsque celui-ci elimine la part de l'inspiration pour se tier lachement au hasard optique et mecanique, hasard souvent heureux ou parfo's je m'emeus de reconnaitre au passage les traits de la Fatalite Poetique, mais que M. Vertof n'a, plus qu'un autre, le droit de porter a son propre compte. Le documentaire, instinctif chez Flaherty, Lacombe ou Sauvage, colle a la vie et en decele le lyrisme. L'algebre laborieuse de M. Dziga-Vertof n'est qu'une facon deja connue de faire le beau avec ce qu'on a appris en classe de philosophic Par bonheur, le phonocine arrive a temps pour mettre en deroute les photographes d'art et les mecaniciens durs de la cornee. J'allais penser cela, allons done ! (Jn beau jour y\\\ operateur d'actualites ayant surpris une coincidence visuelle et sonore telle que ces angoissantes bulles d'air crevant a la surface d'une boue grise avec des dechirements brefs, inventera la theorie du CineOreille. II faut encore compter avec l'orgueil de l'intelligence. J. Bernard Brinils. REVUE DES REVUES PHOTOPLAY (Aout 1929) : « Morgane la Skene (Franco-Film). Ce film francais se distingue en etant un des pires qui soient parvenus jusqu'a nos cotes. La mise en scene et la technique sont des vendanges de 1915 et 1'interpretation est du jambon de luxe. Et les decors et les costumes ! II y a une princesse qui demeure dans une magnificence traditionnelle, et a juste ti tie solitaire, sur une lie, 11 y a une ingenue qui a fait naufrage a qui elle donne asile. II y a le bon ami de I'ingenue a qui la princesse donne egalement asile. Silencieux. » CLOSE UP (Aout 1929) : De beaux documents sur les films negres. INFORMATIONS M. G. M. (Sept. 1929) : « Sur trois cents figurantes qui se presenterent pour etre engagees dans Road Show, seize seulement furent choisies, car les danseuses doivent etre aussi jolies de pres que de loin — ce qui etait tout ce que le theatre exigeait d'elles. » 70