La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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des cantilenes a qui mieux mieux, de meme qu'au cinema d avantguerre on faisait faire des mouvements excessifs et trepidants aux acteurs de film pour bien montrer qu on pouvait photographier le mouvement, que ce n'etait plus la projection de la lanterne magique et que l'acteur, ne s'expnmant que par pantomime, devait faire des gestes suffisamment eloquents pour remplacer les paroles. Le film sonore n est encore qu a son debut, mais deja son application est dune importance considerable. Qu'arnvait-il, autrefois, Iorsqu'un compositeur ecrivait une partition speciale pour un film? Seuls quelques grands cinemas pouvaient avoir un orchestre assez important pour l'executer, puis, dans les petites villes, le film passait avec une adaptation quelconque et la partition disparaissait a tout jamais. Grace au film sonore, elle sera enregistree pour toujours et se deroulera partout en meme temps que le film. Quelle enorme diffusion! Au point de vue des archives du folklore musical, le film sonore rendra les plus grands services ; ll est difficile d'imaginer de plus effroyables musiques que celles que Ion fait entendre lorsqu'on montre a l'ecran des danses negro-afncaines ou de n'importe quel pays exotique. On pourra a present restituer les musiques authentiques sur lesquelles se deroulent les danses que 1 ecran nous a revelees depuis si longtemps deja. On a envisage en Allemagne 1 application du film sonore au point de vue pedagogique. Des cours scientifiques avec experiences, des lecons de professeurs du Conservatoire, toutes sortes de conferences qui necessitent une demonstration sont filmes pour l'oeil et pour loreille et transmis aux ecoles de tout le pays. En ce qui concerne les rapports de la musique et du cinema, le premier probleme qui se pose est celui de la synchronisation. Deux cas sont a envisager : 1° un cineaste compose un film comme un choregraphe un ballet sur une oeuvre musicale deja ecrite. Dans ce cas-la, le musicien n'a pas a se preoccuper du film. 2° un musicien ecrit une partition pour un film deja existant. Dans ce dernier cas, c est tout une nouvelle technique de composition a etudier. Le probleme de la synchronisation a ete en principe resolu en Allemagne par le chronometre du Docteur RobertKarl Blum. Cet appareil permet de derouler sur une planchette deux bobines de pelhcules, Tune avec le film, l'autre avec deux portees musicales. Cette dermere bobine se deroule beaucoup plus lentement que l'autre. On prend alors des points de reperes exacts ; ensuite, ll n'y a qua marquer en divisions egales, qui sont plus ou moins espacees selon les mouvements metronomiques employes, les temps des mesures (ce qui permet des changements de mesures aussi frequents que la musique le necessite). Enfin, ll n'y a qua laisser aller son inspiration 37