La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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ENTRE HOLLYWOOD ET BROADWAY La REVOLUTION du SON (1928-1929) Reportage par NORMAN MACKENZIE II ne se passa nen d extraordinaire jusqu'au moment ou les freres Warner permirent a un public, plutot indifferent et pas particulierement seduit, d'entendre le Vitaphone. Ce rut Ie commencement de la fin du silence. Avec une nouvelle dimension — le son — la faiblesse dune annee de cinema sans interet etait immediatement oubhee. Le son, la parole, le delire etait dans 1 air. Les premiers motifs musicaux Vitaphone, enregistrements de voix d'opera, furent rapidement suivis dun drame parlant,/e Chanteur dejazz. Puis vinrent Lights of New York et The Home-T owners, qui eurent des succes varies. The Singing Fool fit 5.000.000 de dollars. Et cela decida naturellement, toutes les compagmes a transformer des studios pour les prises de sons. « L'ere du son, de la parole et de la couleur est arrivee, » declara Jesse L. Lasky, de la Paramount, ouvertement, audacieusement, dans les journaux. Les etoiles de l'ecran se precipiterent chez les professeurs de chant et de diction. La Fox annonca quelle n'allait plus produire que des films parlants et chantants. Les autres compagmes suivirent le mouvement — reservant quelques films silencieux pour la province et l'etranger. Bientot vint La Lettre, entierement parle, avec feu Jeanne Eagels. The Broadway Melody, un melange de melodrame, de musique, de dialogue et de chant, sortit a 1'Astor Theatrea NewYork, et en quelques jours attira autant de spectateurs que l'avait pu faire la Grande Parade. Alibi fut couvert de bouquets d'adjectifs elogieux par la presse. Bulldog Drummond, avec Ronald Colman, et vingt autres — faits a la hate — arnverent a Broadway. Et des milhers d autres vont suivre. L'histoire de cette annee qui fut la plus chaotique de l'histoire du cinema devient alors l'histoire de ce que Ion a donne a entendre aux spectateurs. Les conditions de realisation de cette nouvelle forme de spectacle ont continuellement evolue. Toutes les recherches et toutes les erreurs ont ete autant de decouvertes et de lecons dans l'lmmense 51