La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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vocahser, lis dansent comme n'importe qui aiment danser tout seul dans sa chambre, lis parlent comme on parle. A part un chanteur serieux qui, deguise en japonais ridicule et juche sur une tour, a pour mission de degouter de lair d'opera ceux qui hesiteraient encore a l'etre, les autres personnages, venant de la scene ceux-la, sont tres sympathiques. Dixie Lee, avec une attirante discretion, chante un air joliment mis en scene, Why cant I be like you. Lola Lane lance dune voix emouvante et sure le Big City Blues, contre un fond obscur de foule confuse et gigantesque, jacassant en sourdine, dont on a menage adroitement les apparitions et les transformations. II y a aussi Whafs you, Baby, chanson drole qui permet a Sue Carol de nous attendnr une fois de plus et a une petite fille deja chanteuse et dame et a un petit garcon encore ourson qui grossit sa voix a l'aide de grimaces irresistibles d'executer un duo qui fait nre sans provoquer du meme coup les detestables apitoiements d'usage. II y a encore Walking with Susie, chanson situee dans un quartier negre, un passage < feenque » en couleurs, quelquefois joli dans les premiers plans, des jeux photographiques par moments malseants, par moments plaisants et enfin une foule de johes trouvailles et de filles, belles, longues, fraiches et savamment mises en valeur. La mince histoire qui conduit le film gene peut-etre un peu la revue, mais elle permet au negre Stepin Fetchit de participer a une sene de gags impayables ou ll joue avec grace de sa voix douce, trainante, melodieuse, pohe par quatre generations d'esclaves paresseux. Et, apres tout, la mince histoire en question nest pas si mauvaise en elle-meme quand on se souvient qu'un jeune homme y paie 50.000 dollars un theatre pour en mettre sa petite amie a la porte et que, lorsque les machinistes se mettent en greve, on fait faire leur travail par les creanciers de letablissement. J. G. Auriol. 69