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Clara Calamaï et A driano Rinioldi dans Adieu jeunesse ! (1940), film de jeu F. M. Poggicli.
le soleil et les nuages. Idée originale en soi et qui pouvait être développée mais qui se contentait d'être une belle idée, à tel point que nous ne voyions plus qu'elle, comme un papillon piqué par une aiguille, sans jamais réussir à entendre battre le cœur du narrateur. Tout Soldati est là, lettré du cinéma et cinéaste de la littérature.
A mesure qu'il avança dans sa carrière, l'habileté technique qu'il avait héritée de son maître, Camerini, enrichie d'une extrême sensibilité visuelle et d'un goût hypertrophié du détail décoratif évolua vers un langage cinématographique raffiné au point de devenir dangereusement précieux. Peu à peu, le paysage se couvre d'ornements et prend une importance uniquement décorative (Daniele Cortis), la matière narrative se fragmente à chaque instant, effacée par 1' « effet » séduisant ou par le « morceau de bravoure » qui désorganise le récit (Qiiartieri alti) .
Cependant l'arrivée de Mario Soldati sur les plateaux de Cinécitta marqua une époque : celle d'une prise de conscience enfin sérieuse des problèmes d'expression du cinéma.
Parallèlement au Petit monde d'autrefois de Soldati, Ferdinando Maria Poggioli tournait en 1940 Adieu jeunesse, comédie estudiantine qui, dans sa tristesse crépusculaire, évoquait la fin d'une époque bouleversée par la première guerre mondiale. Le film de Poggioli, imprégné d'une tendresse à la Murger pour un milieu bourgeois observé avec une pointe d'ironie, constituait un nouveau progrès et un gage d'espérance pour l'avenir.
En fait, dans Sissignora {Oui Madame, 1940), Poggioli affronta ensuite avec plus de décision un sujet moderne illustrant un drame de la vie bourgeoise et le résultat ne fut pas indifférent. Gelosia {Jalousie, 1942) et // cappello
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