We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
en \-ient à la création d'une nouvelle équipe : celle dont sont sortis, entre autres, Glauco Viazzi, Ugo Casiraghi, Guido Guerrasio, et les re\-ues Cùietempo et Xiiovo Cinéma.
Beaucoup d'ou\Tages et de publications devaient naître de ce groupe ou en refléter les tendances : la Cinéthèque Domiis — qui réunit en volumes distincts les photogrammes de différents films — et une remarquable collection d'essais, aux éditions Poligono, en 1945-1946 : René Clair, de Glauco Viazzi (où figure une bonne bibliographie du réalisateur du Million) ; Ragionamenti sulla scenografia (Raisonnements sur le décor) de Baldo Bandini et Glauco \'iazzi (qui étudient spécialement les écoles allemandes et françaises) ; Umanità di Stroheim e altri saggi (Humanité de Stroheim et autres essais) de Ugo Casiraghi; Mezzo secolo di cinéma (Un demisiècle de cinéma) de Francesco Pasinetti (qui publie la même année, à \'enise, avec la collaboration de Gianni Puccini : La Regia cinematografica (La Mise en scène cinématographique, déjà parue par fragments dans Cinéma); Il Linguaggio del film (Le langage du film) de Renato Mav, qui est une grammaire du film, ou\Tages qui ont été analysés ici même dans la BibUothèque Internationale.
Bianco e Xero (i), l'organe du Centre Expérimental dirigé par Luigi Chiarini, fut sans doute, durant quelques années, la re\'ue spécialisée la plus importante d'Europe. Elle eut pour collaborateurs, en plus des professeurs et des élèves du Centre Expérimental, Rudolf Amheim (Il film corne opéra d'arte : Le film, œuvre d'art et Nuovo Laconte : Nouveau Laocoon, 2^ année, 4 et 8), des hommes de lettres (Emilio Cecchi, Mario Praz, P. P. Trompeo, Massimo Bontempelli, Carlo Bo, \'italiano Brancati, Carlo Bemari, etc.), des réalisateurs et des techniciens fMario Soldati, F. M.
(i) La revue Bianco e Ncro (Blanc et Noir) a reparu cette année sous la direction de Luigi Chiarini.
PoggioU, Enrico Fulchignoni, C. E. Rava, Guido Fiorini, Valerio Mariani). On y traduisit Bela Balàzs, \'sevolod Poudovkine, S. M. Eisenstein, Timochenko, Nielsen, Pitkin et Marston, Rehlinger, GroU, etc. On y pubha des découpages de Feyder, Clair, Dupont, Pabst, et des essais de Cocteau, Gide, Huxley, Chesterton, Machado.
Bianco e Xero édita une collection d'études, d'im intérêt capital pour la culture cinématographique itahenne, où figurèrent le découpage de La Kermesse héroïque de Feyder, les anthologies critiques de Chiarini et Barbaro : L'Attore (L'Acteur) et Problemi del film (Problèmes du film). Ces derniers étaient examinés à la lumière des plus importantes théories esthétiques du cinéma, de Canudo à Poudovkine, de Richter à Balàzs.
Dans cette même collection, parurent également une traduction de Grammar of the Film de Ra^Tnond J. Spottiswoode, // Cinéma a colori (Le Cinéma en couleurs) de Emesto Cauda, La Registrazione del suono (L'enregistrement du son) de Libero Irmamorati et Paolo Uccello, L'Industria cinematografica e la sua organizzazione (L'Industrie cinématographique et son organisation ) de Xino Ottavi. Francesco Pasinetti y donna sa Storia del Cinéma (Histoire du Cinéma) bourrée de renseignements, et Umberto Barbaro un ouvTage de caractère esthétique : Film : soggetto e sceneggiatura {Film : scénario et adaptation).
Dans la seconde série de cette collection, furent pubUés Cinque capitoli sul film ( Cinq chapitres sur le film ) de Luigi Chiarini qui avait fait paraître précédemment Cinematografo ( Cinématographe, 1935 j, avec une préface de Giovanni Gentile. Celui-ci considérait le film comme une œuvre d'art et croyait le problème esthétique résolu par le « dépassement de l'abohtion de la technique ».
Dans Cinematografo, Chiarini affirmait avec les Russes, que le montage « est l'essence artistique du cinéma ». Il examinait la fonction de la critique et le
78